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L'Algérie a tout à gagner en se rapprochant de l'Italie surtout dans le domaine de la PME
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DANS LE CONTEXTE DE BAISSE DU RISQUE PAYS ALGERIE
Appel à une véritable interdépendance économique avec l’Italie
Le Soir d'Algérie
27/08/06
Chérif Bennaceur
Sur initiative de l’Union des industriels de Rome, une délégation institutionnelle algérienne se déplacera dans la capitale italienne le mois prochain. Un déplacement qui sera suivi, en septembre 2006, par celui de représentants d’associations patronales algériennes.
Des visites qui s’inscrivent, selon un représentant de cette union, Francesco Morabito, dans le cadre d’un forum méditerranéen regroupant, outre l’Italie et l’Espagne, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Liban et la Turquie. Ce représentant intervenait hier au siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), lors de la 1ère session du Forum d’affaires algéro-italien. Organisé sous l’égide de la Chambre de commerce et d’industrie italo-arabe (CCIIA) et de la CACI, ce forum a réuni une importante délégation d’entrepreneurs italiens avec des opérateurs nationaux. Une session qui a permis aux divers intervenants, dont l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Giovan Battista Verderame, le président de la CCIIA, Sergio Marini, le président et le directeur général de la CACI, Brahim Bendjaber, et Mohamed Chami, de converger dans leurs points de vue.
Une convergence à propos de la nécessité de développer une véritable interdépendance économique, une intégration approfondie, entre les milieux d’affaires des deux pays. Mais aussi concernant la consolidation, la diversification et l’élargissement de la coopération bilatérale industrielle hors hydrocarbures notamment, une participation poussée des opérateurs italiens dans le programme de privatisation lancé en Algérie, le tout dans une approche ciblée vers la rive sud de la Méditerranée. Soit de mettre en évidence l’existence d’un partage d’intérêts et de profits mutuels entre les deux communautés d’affaires, l’impératif de développer entre l’Italie et l’Algérie un flux d’investissements plus important que celui des échanges commerciaux, ainsi que le souhait d’une forte expansion de la présence tant des grandes entreprises que des PME italiennes dans notre pays. Une présence des PME à laquelle la Société financière de développement et promotion des entreprises italiennes à l’étranger (Simest) apporte son concours tant en expertise qu’en financement, selon son représentant Pietro Bottini. Celui-ci, dans le même sens, a invité les opérateurs économiques algériens à s’impliquer dans un projet régional visant l’assistance et la promotion des PME.
Cela dans le contexte de libéralisation progressive de l’économie algérienne, en croissance soutenue, d’existence en Algérie d’un marché attractif, d’un environnement incitatif à l’investissement, ainsi que de facteurs de production attractifs dont le coût avantageux de la main-d’œuvre nationale. Mais aussi au moment où la notation du risque pays Algérie s’améliore, l’organisme italien de garantie des exportations (SACE), s’alignant sur les standards de l’OCDE, a baissé par deux fois le classement de notre pays. Mise en exergue par l’ambassadeur d’Italie, une telle baisse permet à l’Algérie de se placer à la catégorie 2, avec des taux d’intérêts plus avantageux, soit un facteur stimulant pour le développement attendu de ce flux d’investissements.
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DANS LE CONTEXTE DE BAISSE DU RISQUE PAYS ALGERIE
Appel à une véritable interdépendance économique avec l’Italie
Le Soir d'Algérie
27/08/06
Chérif Bennaceur
Sur initiative de l’Union des industriels de Rome, une délégation institutionnelle algérienne se déplacera dans la capitale italienne le mois prochain. Un déplacement qui sera suivi, en septembre 2006, par celui de représentants d’associations patronales algériennes.
Des visites qui s’inscrivent, selon un représentant de cette union, Francesco Morabito, dans le cadre d’un forum méditerranéen regroupant, outre l’Italie et l’Espagne, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Liban et la Turquie. Ce représentant intervenait hier au siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), lors de la 1ère session du Forum d’affaires algéro-italien. Organisé sous l’égide de la Chambre de commerce et d’industrie italo-arabe (CCIIA) et de la CACI, ce forum a réuni une importante délégation d’entrepreneurs italiens avec des opérateurs nationaux. Une session qui a permis aux divers intervenants, dont l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Giovan Battista Verderame, le président de la CCIIA, Sergio Marini, le président et le directeur général de la CACI, Brahim Bendjaber, et Mohamed Chami, de converger dans leurs points de vue.
Une convergence à propos de la nécessité de développer une véritable interdépendance économique, une intégration approfondie, entre les milieux d’affaires des deux pays. Mais aussi concernant la consolidation, la diversification et l’élargissement de la coopération bilatérale industrielle hors hydrocarbures notamment, une participation poussée des opérateurs italiens dans le programme de privatisation lancé en Algérie, le tout dans une approche ciblée vers la rive sud de la Méditerranée. Soit de mettre en évidence l’existence d’un partage d’intérêts et de profits mutuels entre les deux communautés d’affaires, l’impératif de développer entre l’Italie et l’Algérie un flux d’investissements plus important que celui des échanges commerciaux, ainsi que le souhait d’une forte expansion de la présence tant des grandes entreprises que des PME italiennes dans notre pays. Une présence des PME à laquelle la Société financière de développement et promotion des entreprises italiennes à l’étranger (Simest) apporte son concours tant en expertise qu’en financement, selon son représentant Pietro Bottini. Celui-ci, dans le même sens, a invité les opérateurs économiques algériens à s’impliquer dans un projet régional visant l’assistance et la promotion des PME.
Cela dans le contexte de libéralisation progressive de l’économie algérienne, en croissance soutenue, d’existence en Algérie d’un marché attractif, d’un environnement incitatif à l’investissement, ainsi que de facteurs de production attractifs dont le coût avantageux de la main-d’œuvre nationale. Mais aussi au moment où la notation du risque pays Algérie s’améliore, l’organisme italien de garantie des exportations (SACE), s’alignant sur les standards de l’OCDE, a baissé par deux fois le classement de notre pays. Mise en exergue par l’ambassadeur d’Italie, une telle baisse permet à l’Algérie de se placer à la catégorie 2, avec des taux d’intérêts plus avantageux, soit un facteur stimulant pour le développement attendu de ce flux d’investissements.