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Le coup d’Etat de Saïd Bouteflika : il a pris l’Algérie et son président en otages

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  • Le coup d’Etat de Saïd Bouteflika : il a pris l’Algérie et son président en otages

    Il n’occupe aucune fonction officielle. Il est tout simplement conseiller de son frère-président, nommé par décret non publiable. Mais, ses pouvoirs sont immenses. Du rôle de décideur de l’ombre il s’est substitué un rôle qui ne peut en aucun cas être le sien. Celui de Président de la République.
    En détournant le mandat présidentiel de son frère malade, il use et abuse des prérogatives d’un mandat qui ne peut être légué ni par voie héréditaire ni par voie constitutionnelle.
    Saïd Bouteflika, le frère cadet du président de la République se croit en monarchie et piétine les institutions de la République. Par cette façon d’agir il réalise un coup d’Etat en douce sans que personne n’ose broncher.

    Un convalescent peut recevoir des visiteurs

    En maintenant le Président de la République en France il peut se permettre de le mettre à l’abri des regards des responsables algériens. Ainsi, depuis le 27 avril, date de l’hospitalisation du président, pas un seul responsable n’a pu avoir l’occasion de se rendre au chevet du malade.

    Pourtant il est en convalescence après avoir quitté le val-de-Grâce. Quelqu’un en convalescence peut recevoir des visiteurs. Cela ne semble pas être le cas du chef de l’Etat algérien. Ni le président du Conseil de l’Etat, ni le président de l’APN ni le chef d’Etat-major de l’ANP et encore moins le premier ministre n’ont réussi à obtenir l’autorisation de rendre visite au président. Pourtant dans nos bonnes mœurs et en bons musulmans nous devons rendre visite à nos malades. Pourquoi les dirigeants algériens ne le font-ils pas ? Si cela leur était permis ils auraient traversé la méditerranée à la nage pour aller faire la queue devant l’hôpital juste pour lui montrer qu’ils se sont déplacés pour lui rendre visite et lui faire allégeance.
    Il est anormal qu’un chef d’Etat dont on dit qu’il n’est pas malade mais juste convalescent ne donne pas le moindre signe de vie à ses plus proches collaborateurs. Selon des informations de sources dignes de foi même sa garde rapprochée n’a pas le droit de le voir. De peur qu’ils ne transmettent l’information sur son état de santé à leurs chefs hiérarchiques.

    Un président et son pays otages d’un homme sans fonction officielle
    Qui fait barrage pour interdire aux hauts responsables de l’Etat de voir le Président de la République et de s’assurer de visu sur son état de santé ? Ce ne sont pas les médecins français qui le traitent. Ce n’est pas non plus un membre de la hiérarchie militaire. C’est tout simplement son frère Saïd qui n’a pour toute fonction que celle de conseiller.

    Coupé de ses proches collaborateurs et de son peuple, du coup le chef de l’Etat se trouve otage de son frère conseiller. Il en est de même de l’Etat algérien dont les responsables n’ont aucune nouvelle de leur chef. N’est-ce pas là un coup d’Etat qui ne dit pas son nom. Sinon comment qualifier cette situation dont l’Algérie tient l’exclusivité par la grâce de Saïd Bouteflika qui s’arroge le droit de commander les institutions du pays selon ses intérêts et ses humeurs. Pourtant, ce Saïd, répétons-le, n’a aucune fonction officielle. Donc, il n’a aucun droit pour imposer quoique ce soit aux hauts responsables du pays. Un conseiller du président a-t-il le droit de rompre le lien entre le chef de l’Etat et ses proches collaborateurs dont le premier ministre, le ministre délégué à la défense nationale ou les présidents des deux chambres du parlement ? Pourquoi ce barrage et à quel dessein ?
    Est-ce que la visite d’un haut responsable de l’Etat pourrait mettre en danger la santé du président alors qu’il est en convalescence ? Le seul à être mis en danger c’est celui qui impose le black-out sur tout ce qui touche au président. Il y va de ses intérêts personnels.

    Les services de renseignements français ont toutes les données mais pas leurs homologues algériens Le black-out imposé par Saïd Bouteflika n’est pas seulement un signe de mépris envers tout le peuple algérien et ses institutions mais, plus grave encore, il met en péril la sécurité et l’avenir du pays. Peut-on perdre de vue comme ceux qui feignent de l’ignorer qu’en faisant traiter le président en France, dans un hôpital militaire, son dossier médical est entre les mains des services de renseignements français. C’est une évidence sur laquelle seuls les imbéciles ferment les yeux. Par conséquent, les autorités françaises ont toute la latitude de préparer l’après Bouteflika alors que du côté algérien on ne connaît pas le moindre bout de ce dossier médical. Le Département du Renseignement de la sécurité dont on dit qu’il est faiseur de rois et véritable détenteur du pouvoir politique est le premier à ne rien connaître de l’état de santé du président et du coup il ne peut rien envisager pour l’après Bouteflika. A force de tirer sur ce DRS on a fini par le complexer. Un complexe dont tire grand profit le frère conseiller qui se permet de se priver les services algériens de renseignements de la moindre information sur l’Etat de santé du président.

    Pourquoi l’armée ne réagit-elle pas ?

    L’armée, aussi, cette grande muette accablée de tous les maux du pays pour avoir servi, durant de longues années, d’instrument à un cabinet noir constitué d’anciens sous-officiers de l’armée française, ne réagit pas face Saïd Bouteflika qui l’ignore superbement. Et dire que le Président de la république est, aussi, le chef suprême des forces armées. Les chefs militaires ont bien le droit d’accéder à l’information sur l’Etat de santé de leur commandant.
    En plaçant le président algérien sous protection militaire française aux Invalides (c’est un établissement relevant du ministère français de la défense), Saïd Bouteflika s’est mis en position de force face aux militaires algériens. Aucun d’eux n’oserait opérer un forcing pour voir le président. L’esclandre est vite arrivé et Saïd criera au putsch si jamais quelqu’un s’aventurerait à forcer le barrage dressé par le frère conseiller.

    La fierté des Algériens bafouée

    Les militaires algériens doivent faire preuve de patience. Ils sont obligés d’attendre le rapatriement du président en Algérie pour pouvoir agir en toute liberté, quitte à provoquer le clash avec la famille Bouteflika. Ils savent très bien que le peuple algérien est de leur côté dès qu’il s’agit de neutraliser quelqu’un qui ne cesse de ne lui manifester que du mépris. N’oublions pas que Saïd Bouteflika, par ses agissements, depuis l’hospitalisation de son frère au Val-de-Grâce, a mis à terre toute la fierté de l’Algérie. Il a bafoué la dignité des Algériens en laissant le soin à l’Elysée, au Quai d’Orsay et au ministère français de la Défense de communiquer sur l’état de santé du président algérien. Pas une bribe d’information communiquée officiellement au peuple algérien. Il fut imposé à des hommes intègres de mentir au peuple en donnant des informations sans avoir vu le chef de l’Etat. Ne parlons pas de ces opportunistes qui se sont improvisés porte-parole de circonstance, juste pour plaire à leur protecteur avec lequel ils sont compromis dans de scandaleuses affaires de corruption.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Quel est l’état réel de la santé du président ?

    L’on ne cesse d’assurer au peuple algérien que le président n’allait pas tarder à rentrer au pays. Chaque semaine on annonçait que la prochaine allait être la bonne. On a été jusqu’à inventer un entretien avec une personnalité fictive pour annoncer le volumineux programme de travail qui attendait le président et qu’il allait attaquer dès le début de la semaine qui vient de s’achever, à commencer par l’accueil du Premier ministre turc à Alger.
    Ces histoires racontées aux Algériens sont la juste expression des tares d’un homme qui panique et qui ne sait plus à quel saint se vouer. Jusqu’à quand continuera-t-on à mépriser les Algériens et à les prendre pour ce qu’ils ne sont pas ? A qui voudrait-on faire admettre l’idée qu’un homme qui dort à l’Institut des Invalides peut reprendre ses fonctions au bout d’une semaine ?

    C’est quoi l’Institut des Invalides ?

    Cet institut, où se trouve le président depuis plus de deux semaines, n’est pas une maison de repos ni un centre pour convalescents (lire article en page 4). C’est un centre médico-chirurgical qui reçoit les grands handicapés. Si le président Bouteflika se trouvait en bonne santé, il n’y serait pas admis. On l’aurait orienté vers un centre de repos et pourquoi pas ne pas le faire rentrer en Algérie. Certes, nous n’avons pas de grands hôpitaux de l’envergure du Val-de-Grâce parce que les dirigeants algériens n’ont pas jugé utile d’en réaliser un, mais en Algérie on trouverait bien un endroit où le président pourrait aller se reposer. A défaut du palais de Zéralda, il y a un palais présidentiel à Bousfer (Oran), et s’il veut un peu plus de calme, le palais de Djanet, dans le Sud algérien, s’y prête à merveille.
    En vérité, le président Bouteflika n’est pas en convalescence à l’Institut national des Invalides de Paris. Il est sous contrôle médical. Et c’est pour cette raison que Saïd Bouteflika arrive à justifier aux yeux des autorités françaises le barrage qu’il dresse entre son frère président et les responsables algériens.

    Pourquoi François Hollande ne rend-il pas visite à Bouteflika ?

    Si le président Bouteflika était réellement en convalescence comme on veut nous le faire croire, il serait en mesure de recevoir des visiteurs. Il serait en mesure de converser par téléphone, du moins. Et si les responsables algériens sont interdits d’entrée aux Invalides, il n’en est pas de même pour François Hollande, le président du pays hôte. Les relations entre les deux hommes sont excellentes. L’accueil chaleureux réservé à François Hollande à Alger n’est pas près d’être oublié par le locataire du palais de l’Elysée. Et puis, sur le plan protocolaire, le chef de l’Etat français qui a rendu visite au président mauritanien, hospitalisé, lui aussi, à Paris, se devait de faire de même avec son homologue algérien. Sinon, c’est l’incident diplomatique. N’oublions pas, aussi, que Hollande a reçu, le 29 mai à l’Elysée, le roi du Maroc en visite privée en France. S’il ne rend pas une visite de courtoisie à un président malade et qui se trouve chez lui depuis une bonne quarantaine de jours, c’est qu’il y a quelque chose qui empêche François Hollande de se plier à un devoir protocolaire, pour ne pas dire humanitaire. Et ce n’est pas Saïd Bouteflika qui vient lui faire barrage. Mais bel et bien l’état de santé du président algérien.

    Hospitalisé, Houari Boumediene recevait de la visite à Moscou
    Malade, Abdelaziz Bouteflika l’est comme tout être humain. Il n’y a aucune honte à cela. Bien avant lui, feu Houari Boumediene avait été malade et hospitalisé à Moscou. Durant son hospitalisation, outre son épouse qui lui tenait compagnie, il recevait ses ministres dont Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, et Ahmed Taleb El-Ibrahimi. De retour à Alger, il s’était réuni avec les membres du Conseil de la révolution. Tombé dans le coma et hospitalisé à Mustapha-Bacha d’Alger, son épouse continuait de le voir derrière une vitre. Mais, aussi, son chef du protocole Abdelmadjid Allahoum, ses ministres les plus proches de lui, le patron des services secrets, Kasdi Merbah, etc. Pourquoi il n’en est pas de même avec Bouteflika ? La réponse coule de source. Le président est très mal en point. Qu’on cesse de mentir au peuple. Ces mensonges ne servent l’intérêt que d’une seule personne Saïd Bouteflika et celui de ses acolytes qui ont bien peur de voir s’ouvrir les dossiers de la corruption qui n’a jamais fait autant de mal à l’Algérie comme ces dernières années.

    Abdelaziz Bouteflika innocent des actes de son frère

    Hospitalisé dans un état grave depuis une quarantaine de jours, le président Bouteflika n’aurait jamais accepté que le peuple soit méprisé et ses proches collaborateurs mis à l’écart. Il n’aurait jamais accepté que les services de renseignement de l’ex-puissance coloniale, qu’il avait combattue alors qu’il était à la fleur de l’âge, détiennent son dossier médical alors que ceux de son pays dirigés par ses compagnons d’armes soient tenus dans l’ignorance totale. Le Président Bouteflika qui avait prononcé son historique « tab djenanna » un certain autre historique 8 Mai dans une ville si historique, Sétif, ne s’accrocherait jamais au pouvoir en paralysant la vie du pays. Il n’aurait jamais accepté de piétiner les institutions de l’Etat et bafouer la dignité des Algériens en laissant les institutions françaises communiquer sur son état de santé. Nous ne pensons pas que le président Bouteflika ait autant de mépris pour le peuple qui l’a élu à trois reprises successives et pour ses proches collaborateurs qui ont servi loyalement l’Algérie à travers sa personne et puisse avoir à l’esprit la moindre coupure avec le pays, son peuple et ses dirigeants pour se mettre sous la protection de l’armée française.

    Doit-on procéder à l’arrestation de Saïd Bouteflika ?

    Si le Président Bouteflika est innocent de la situation qui prévaut autour de son état de santé et si les institutions de l’Etat (armée, Parlement avec ses deux chambres, gouvernement, Conseil constitutionnel) et le corps médical algérien sont, aussi, innocents du black-out auquel sont soumis l’Algérie et son président, qui est, donc, le premier responsable ? Sans la moindre hésitation, tous les doigts sont pointés vers Saïd Bouteflika, ce conseiller sans fonction officielle. Par ses agissements, il représente un danger pour le pays et sa stabilité. Il n’est pas exclu qu’il soit à l’origine d’émeutes et de violentes manifestations. Aux manifestants qui sortiront réclamer à voir le président ou du moins des images du président, Saïd Bouteflika ne disposant ni de l’armée ni de la police fera appel, comme à ses habitudes, à des hordes de voyous et de délinquants pour faire de la casse. Cela s’était fait au début de l’année 2011 quand des militants du RCD descendaient dans la rue pour crier leur colère contre le régime en place et appeler à un changement pacifique. Des voyous portant des T-shirt à l’effigie de Bouteflika s’attaquaient aux manifestants en contrepartie de 10 000 dinars la journée.
    Comment enrayer le danger que représente, aujourd’hui, Saïd Bouteflika ? En le rappelant à l’ordre ? Mais qui le ferait ? Serait-il attentif aux rappels à l’ordre, lui qui fait cavalier seul en multipliant les dégâts ? Faut-il procéder à son arrestation dès qu’il mettrait les pieds en Algérie ? Quelle que soit la réponse, il est urgent de stopper cet individu qui ni connaît plus de limites.

    Jusqu’à quand gardera-t-on le silence ?

    Les agissements de Saïd Bouteflika sont nuisibles à l’Algérie. Cette dernière a des institutions pour la défendre. A commencer par les deux chambres du Parlement qui doivent inviter les ministres à ne plus se soumettre au bon vouloir du frère du président tant ses instructions sont frappées d’illégalité. Il appartient, également, aux partis politiques de faire entendre leurs voix pour que cesse la violation des institutions de l’Etat par un homme qui n’a aucune fonction officielle. Quiconque garderait le silence est coupable de complicité dans ce coup d’Etat opéré par un individu qui s’est mis hors la loi. Ses acolytes corrompus qu’il a recrutés dans les milieux de la presse stipendiée et dans les milieux maffieux sont de son côté. C’est plus qu’une obligation, c’est une question de survie pour eux. C’est aux forces vives et patriotiques de l’Algérie d’agir pour sauver la République et ses institutions.
    Par Hichem ABOUD
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Il n’occupe aucune fonction officielle. Il est tout simplement conseiller de son frère-président, nommé par décret non publiable. Mais, ses pouvoirs sont immenses.
      Il ne faut pas quand même lui donner la dimension qu'il n'en a pas. Bouteflika est puissant par les prérogatives que lui octroie la constitution, entre autre chef des armées. Le titre du frère n'octroie rien du tout. Il faut arrêter avec les bêtises.

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      • #4
        Ce "vrai journaliste" n'a pas encore tiré les leçons de ses bourdes à la hauteur de son arrogance et de son arrivisme...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          La DGSE et la CIA dans le détail du dossier médical du président : Paris et Washington cherchent à influer pour leur propre compte sur les choix de l’après-Bouteflika

          La « fabrication » du prochain président algérien bat son plein dans les chancelleries occidentales. Toutefois, c’est Paris et Washington qui donnent l’impression d’être le mieux « au parfum » du dossier médical du président. Le black-out sur la nature de la maladie de Bouteflika et la possibilité qu’il puisse ou non revenir travailler à El Mouradia donnent lieu à de nombreuses rumeurs. Le Val-de-Grâce, infesté d’agents de la DGSE, est devenu durant trois semaines un haut lieu de collecte d’informations. De source.
          La parfaite coordination entre Paris et Washington depuis 2007 pousse à affirmer sans risque de nous tromper, que les mêmes informations récoltées par la DGSE sont entre les mains de la CIA, et de ce fait, à l’Elysée et la Maison-Blanche.
          La France et les États-Unis restent très prudents sur le sujet, mais leurs « fuites contrôlées » dans certains de leurs médias laissent transparaître que pour eux, le plus important actuellement, c’est de garder leurs privilèges et leurs intérêts en l’état. Et cela passe nécessairement par une tentative d’influer sur le choix du futur président.
          Paris et Washington, les deux capitales les plus pesantes et les plus influentes en Algérie, politiquement et économiquement, distillent peu à peu que, concernant le président algérien, « même si son état semble s'améliorer, aujourd'hui il n'est plus en mesure de gouverner ». Pour Mediapart, « les autorités françaises qui semblent être bien au fait de tout ce qui entoure l'état de santé de Bouteflika ne veulent pas doubler les officiels algériens ». « C'est aux Algériens de communiquer s'ils le souhaitent », rapporte Le Parisien citant une source du Quai d'Orsay. Pour Mediapart, « certaines séquelles de l'AVC sont irréversibles ». Les déclarations faites par le président français François Hollande, puis par l’ambassadeur américain en poste à Alger, confortent cette thèse. Ce sont les seuls qui se sont exprimés à ce jour. Et les deux hommes s’étaient appesanti sur le fait que c’est aux Algériens de déterminer leur avenir, et que leurs pays, de toute façon, continueront à travailler avec les hommes que choisira le peuple algérien.
          Le fait de se faire soigner en France a donné à ce pays une dimension nouvelle par rapport au profil bas qu’affichait Hollande au début de son mandat vis-à-vis de l’Algérie. En conservant entre ses mains le dossier de la maladie du président, la France peut dès lors détenir aussi certains atouts maîtres de sa politique algérienne, atouts dont elle usera certainement en temps opportun…
          par Fayçal Oukaci
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            Très embarrassée, la France ne sait plus comment gérer le dossier Bouteflika

            Jamais maladie d’un chef d’Etat, même sous l’empire soviétique, n’aura été tenue à un secret aussi strict que celle d’Abdelaziz Bouteflika, dont les Algériens n’ont aucune nouvelle depuis qu’il a été expatrié en France. Les Coréens du Nord savaient presque tout sur l’état de santé de Kim Jong-il, le père de l’actuel maître de Pyongyang, aujourd’hui décédé, alors que leur pays est considéré comme le plus fermé au monde.
            Là où le bât blesse, c’est que la santé du président de la République algérienne, relevant du grand secret d’Etat à l’intérieur du pays, soit confiée à des médecins étrangers, qui plus est, à des médecins militaires du Val-de-Grâce et, maintenant, des Invalides, pour y être rééduqué parce que ses fonctions motrices et sensitives ont été altérées par son AVC.
            A en croire les autorités algériennes, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le chef de l’Etat aurait très bien récupéré depuis son attaque cérébrale et qu’il serait, comme l’a dit également François Hollande, en convalescence. Il faut qu’il soit encore très fatigué pour la poursuivre, en ne remplissant aucune de ses prérogatives, pas même protocolaires.
            Emettons l’hypothèse qu’Abdelaziz Bouteflika ait bien récupéré de son accident ischémique transitoire (AIT) et qu’il dispose de toutes ses capacités cérébrales, le cas deviendrait encore plus problématique pour la sécurité de l’Etat algérien.
            Par définition, le président de la République détient des secrets qui pourraient lui être soutirés dans une situation de faiblesse physique et psychologique, dans laquelle il se trouve actuellement. A moins que l’Algérie n’en ait pas, elle serait alors le seul pays à ne pas avoir de secrets.
            Et c’est pourquoi, le black-out qui entoure la maladie du chef de l’Etat est inquiétant, d’autant que les institutions officielles ont été écartées de la gestion de ce dossier au plan médical et communicationnel.
            La maladie du président de la République n’est pas une affaire privée pour ne concerner que la famille d’Abdelaziz Bouteflika qui semble avoir été pris en otage par son frère cadet, Saïd, devenu le deus ex machina de la République.
            Sans fonction officielle, conseiller occulte du chef de l’Etat, Saïd Bouteflika empêche quiconque de rendre visite au malade, veillant nuit et jour à ce que personne ne s’y approche, de crainte, bien que le chanteur Enrico Macias ait vendu la mèche il y a quelques jours, qu’il ne se rende compte de la dégradation physique et cérébrale du président de la République.
            La mise à l’écart des institutionnels par Saïd Bouteflika, qui cherche à éviter le recours à l’article 88 de la Constitution, agace au plus haut point et au plus haut niveau les autorités françaises qui ne savent plus comment gérer ce dossier, devenu un dossier de politique intérieure française.
            L’interpellation du député du Front national, Gilbert Collard, sur «les conséquences financières de l’hospitalisation de longue durée du chef de l’Etat algérien. […] Sa pathologie lourde, a-t-il dit, a nécessité des soins coûteux, engagés par la République française, via le budget du ministère des Armées», démontre, s’il en est besoin, l’utilisation, voire l’instrumentalisation, d’une manière ou d’une autre, de la maladie d’Abdelaziz Bouteflika par la France et par les partis français.
            Très embarrassés, ne sachant quoi faire, comme s’ils se trouvaient devant un fait accompli, l’Elysée, Matignon et le Quai d’Orsay assurent le minimum sur cette affaire devenue très gênante à tous égards, au point où le chef de l’Etat français, qui, habituellement, va s’enquérir personnellement de l’état de santé de ses homologues africains ou maghrébins soignés dans les hôpitaux français, n’est pas allé souhaiter un prompt rétablissement au président algérien.
            La dernière déclaration de François Hollande à ce sujet, faite à France 24, montre combien les autorités françaises sont pressées de voir Abdelaziz Bouteflika et sa famille, notamment son frère Saïd, qui leur complique la tâche, regagner l’Algérie au plus vite, convaincues qu’elles sont que ce dernier tient les rênes du pouvoir sans mandat et ne veut plus les lâcher.
            L’impression qui se dégage dans les allées du pouvoir français est que l’hospitalisation d’Abdelaziz Bouteflika, dont il pensait pouvoir tirer un profit politique et matériel, est un cadeau empoisonné, ce qui a fait dire au ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, que «seuls les proches du président Bouteflika ont accès à l’information sur son état de santé».
            Les lignes rouges sont très largement dépassées par Saïd Bouteflika, qui a fait main basse sur l’Etat et ses richesses, et le gouvernement, qui lui obéit au doigt et à l’œil, ne fait que gérer les affaires courantes. Et loin de se dissiper, le clair-obscur, savamment entretenu, s’épaissit.
            Par Brahim Younessi
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              La DGSE et la CIA dans le détail du dossier médical du président : Paris et Washington cherchent à influer pour leur propre compte sur les choix de l’après-Bouteflika
              Ca par contre fait vraiment peur. En tous cas, je ne pense pas qu'il existe plus servile que Boutef.

              Commentaire


              • #8
                par définition, le président de la république détient des secrets qui pourraient lui être soutirés dans une situation de faiblesse physique et psychologique, dans laquelle il se trouve actuellement. A moins que l’algérie n’en ait pas, elle serait alors le seul pays à ne pas avoir de secrets.
                il faut vite le demissioner il ya danger en la demeure
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                Commentaire


                • #9
                  في وقفة الوادي اليوم أمام قصر العدالة ..

                  Commentaire


                  • #10
                    Ca par contre fait vraiment peur. En tous cas, je ne pense pas qu'il existe plus servile que Boutef.
                    Depuis quand le dossier médical d'un président qui au mieux lui reste 10 mois de présidance est un motif d'inquiétude...

                    Certains perdent parfois tout sens de la raison...
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Les premiers responsables de cette situation sont ceux qui sont responsables du sort d'un président Boudiaf agonisant et qu'on a amené à Ain Naaja dans des conditions choquantes pour tous les algériens, aux dire de son fils Nacer et de beaucoup de témoins en 1992...
                      Othmane BENZAGHOU

                      Commentaire


                      • #12
                        في وقفة الوادي اليوم أمام قصر العدالة ..
                        ça date du 06/09/2013
                        أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

                        Commentaire


                        • #13
                          Depuis quand le dossier médical d'un président qui au mieux lui reste 10 mois de présidance est un motif d'inquiétude...
                          Qui a dit que c'était l'état de santé de Boutef qui me fait peur. Qu'il va au diable. Il faut savoir lire mon vieux.

                          Commentaire


                          • #14
                            Le "traitre" serait plus traitre 10 mois avant la fin de sa "traitrise", qu'au début de sa "haute trahison"...
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Un petit correctif, purement technique : l'institution des invalides est un établissement qui offre un large éventail de soins, aussi bien de court séjour que de moyen séjour (soins de suite et de réadaptation) et n'est pas réservé aux handicapes lourds.
                              Pour le reste, nous assistons actuellement à une campagne orchestrée par des officines occultes dont le but est de dénigrer Boutef, ses proches et son entourage et H.Aboud est l'un des instruments de cette campagne.
                              Des personnes de l'entourage du président doivent certes rendre des comptes, mais il n'y a pas qu'eux... D'autres ont pillé ce pays et nous sont présentés aujourd'hui comme des honorables patriotes...
                              Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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