Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La Libye de Lévy

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La Libye de Lévy

    La Libye de Lévy
    Dans la Libye de Kadhafi, aucune arme n’était en circulation «libre» et encore moins utilisée par des civils dans des règlements de compte meurtriers, entre clans, tribus, milices, bandes, groupes, individus pour des raisons diverses mais en rapport avec la course au pouvoir central ou local.
    En ce temps-là, la Libye connaissait la paix, la sécurité, la stabilité. Un jour, Sarkozy s’est laissé convaincre par un aventurier au masque de philosophe, appelé Bernard Henri-Lévy, entraînant dans son sillage, pourquoi ne pas les citer, Obama et Cameron, en tout trois chefs de grandes puissances, pour s’acharner sur un petit pays, la Libye, sous prétexte de protéger son peuple, sans lui demander son avis, mais en réalité pour mettre à mort son dirigeant.
    Depuis, la Libye a fait un grand plongeon dans le chaos et n’est pas sur le point d’en sortir. Chaque jour, les mêmes informations nous parviennent de ce pays autour d’un même fait : la violence armée.
    Dernièrement, à Benghazi – «foyer de la révolution» disaient les médias au service des intérêts des pays occidentaux –, des affrontements entre Libyens ont fait 31 morts et plus de cent blessés.
    L’information elle-même traduit l’absence de l’Etat et même d’une quelconque autorité : des manifestants «anti-milices» ont tenté de déloger une brigade d’anciens rebelles, pompeusement désignée sous le nom de «Bouclier de Libye», et les deux belligérants étant lourdement armés, il s’ensuivit un bain de sang, comme il y en malheureusement en permanence dans ce pays.
    L’impact de cette instabilité déborde les frontières libyennes et touche les pays proches : Egypte, Tunisie, Mali, Niger et Tchad.
    Incidemment, notre pays se trouve aussi sous cette menace.
    Les pays occidentaux interviendront-ils encore une fois, et jusqu’à quand ? Il ne s’agirait plus, pour eux, de protéger la population mais… les «autorités légitimes» qu’ils ont installées par la force et qui sont incapables d’empêcher les groupes terroristes de créer leurs sanctuaires en territoire libyen.
    Experts et diplomates occidentaux sont arrivés à la conviction que la Libye est bel et bien une base internationale du terrorisme qui agit dans la région.
    Mais pourquoi s’attaqueraient-ils en Libye à ceux qu’ils soutiennent en Syrie ?
    Par Kamel Moulfi

  • #2
    Elle va un milliard de fois mieux que celle de Bachar ... et beaucoup plus libre que celle de Kahdafou..
    Pas à la tique ..

    Commentaire


    • #3
      c,est une vrai poudriére la lybie d,aujourd,hui mais bon il faut faire avec toute la frustration accumulée depuis 40ans.

      Commentaire


      • #4
        et beaucoup plus libre que celle de Kahdafou..
        Heu, c'est pour ca que l'OTAN discute d'une autre intervention contre des rebelles qu'elle a elle meme armée. que tous les pays de la région tire la sonnette d'alarme sur la situation lybienne.
        l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

        Commentaire


        • #5
          Elle va un milliard de fois mieux que celle de Bachar ... et beaucoup plus libre que celle de Kahdafou.
          C'est sur que si l'on disait a certain<Bouffe de la merde>,il répondrait <Que c'est bon,je peux avoir un peu de supplément?>

          Commentaire


          • #6
            et beaucoup plus libre que celle de Kahdafou.
            tout á fait, libre surtout dans la circulation des armes et la terreur des milices armées.

            ca se voit que toi tu as du respect pour les victimes de ces terroristes miliciens!

            rien qu hier, prés de 30 libyens morts par les armes du "bouclier de libye", une libye libre selon bel court, libre dans les tueries et l insécurité dans les rues des villes libyennes, sans parler du nettoyage ethnique dans le sud!

            NETTOYAGE ETHNIQUE DANS LE SUD

            La minorité noire de Libye avait beaucoup espéré de la chute de Kadhafi. Le tyran leur refusait la nationalité de plein droit. A l'état civil, les Toubous, ces nomades sédentarisés des oasis du Sud, aux traditions millénaires, étaient «réfugiés» ou «résidents étrangers». Mais la révolution qui devait panser leurs plaies les a ensanglantées davantage. Entre février et mars 2012, se produisent à Koufra et Sebha, à 700 km de Tripoli, de véritables pogroms. La vieille haine des tribus arabes, les Ouled Slimane, pour les Noirs toubous s'est exercée à l'arme lourde contre des jeunes et des femmes. Une infirmière a été abattue en plein hôpital. On dénombre une centaine de morts lors de ces tueries où se sont distingués les snipers. Les chefs toubous en appellent à l'ONU «pour que cesse le nettoyage ethnique» et dénoncent l'hypocrisie du pouvoir central révolutionnaire. En vain. Selon Samuel Laurent, qui a rencontré ces victimes, «les tribus arabes du Sud, qui entretiennent des complicités avec Aqmi, cherchent à affaiblir les Toubous pour faciliter le passage des contrebandiers à travers leurs territoires». Les Noirs seraient les dernières victimes d'une révolution libyenne convertie au jihadisme mercantile.

            Commentaire


            • #7
              Pour toute chose un début. . . il fallait se débarraser du roi des rois de l'Afrique... mais bon, c'est votre frustration qui parle. Prés de 100000 morts en syrie et vous n'avez rien vu, 20 morts en libye c'est la catastrophe. Comme quoi l'hypocrisie vole trés haut ces derniers jours.. vaut mieux ca que la dictature de Kadhafi .. s'il avait repris la situation il aurait tué 1000 par jour et vous n'aurez rien dit. Vous aviez soutenu le dictateur, il s'est tait et ne parle plus aujourd'hui, faites comme lui
              Pas à la tique ..

              Commentaire


              • #8
                Pour toute chose un début
                espérant pas un début qui remonte á des années comme en Irak!

                Commentaire


                • #9
                  Ca ne vous regarde pas.. le camp que vous aviez soutenu n'existe plus.. soyez comme lui
                  Pas à la tique ..

                  Commentaire


                  • #10
                    Libye: la catastrophe dont personne ne parle
                    Lundi 10 Juin 2013

                    Rien ne se passe comme prévu. Le tribalisme l'emporte sur le patriotisme, les milices triomphent de l'Etat. La terreur frappe, l'intégrisme est plébiscité, Aqmi se promène dans le Grand Sud. Voici les faits.

                    Ça se passe toujours de la même façon. Dans un décor explosé, entre les morceaux de fer et les flaques de sang, alors qu'on vient de ramasser ce qui reste du dernier cadavre, quelques centaines de jeunes gens, parfois deux ou trois femmes, crient : «Benghazi, réveille-toi !» Ou encore : «Fanatiques et bandits, vous n'êtes pas la Libye !»

                    C'était le 13 mai dernier, devant l'hôpital Al-Jala, quand une bombe a fait 15 morts. C'était le 11 septembre 2012, devant le consulat américain calciné où Christopher Stevens, l'ambassadeur des Etats-Unis, avait été tué avec trois autres diplomates dans l'assaut mené par les jihadistes d'Ansar al-Charia. Parmi les habitants qui protestaient quelques heures plus tard contre cette folie, on voyait même quelques femmes. Etroitement voilées, bien sûr, car une créature féminine non voilée en Libye, c'est inconcevable. Le 8 août 2012, lors de la passation des pouvoirs au parlement fraîchement élu, une présentatrice avait dû quitter la tribune au motif qu'elle était maquillée et ne portait pas de foulard. Un ordre de Moustapha Abdeljalil, le maître de cérémonie, qui venait d'achever sa tâche de président du Conseil national de transition. Abdeljalil, Bernard-Henri Lévy l'appelle «le père la victoire». Comme Clemenceau. Pas sûr que la comparaison tienne la route...

                    Passons. Ce bout de tissu dont la femme de Tripolitaine ou de Cyrénaïque doit s'affubler d'urgence au risque d'être virée des glorieux lendemains révolutionnaires, ce n'est qu'un détail dans l'océan des camouflages qui nous dissimulent la réalité libyenne. Les jeunes indignés des lendemains d'attentats, ceux qui scandent «Non aux milices ! Une seule armée sous une seule bannière !» savent que leur vérité à eux, démocratique et unitaire, tombe en loques. Ils ne maîtrisent plus rien.

                    Le rêve ? Un cauchemar

                    Car qui maîtrise quoi quand les commissariats de police sautent trois jours de suite, quand les groupes armés assiègent le parlement au cœur de la capitale ?

                    «Le gouvernement gouverne un tiers de Tripoli, et encore, grâce à l'alliance conclue avec la milice locale !» résume Samuel Laurent. Ce baroudeur vient de sillonner la Libye, ses tribus, son désert et ses haines. Il s'est risqué jusqu'à la passe de Salvador, vers la frontière du Niger, par laquelle se faufilent les hommes d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Samuel Laurent n'est pas journaliste mais balance une rafale de faits brûlants dans Sahelistan (Seuil). Une enquête écrite, dit-il, «pour sortir de cette vision médiatique de la Libye avec un paysage figé à la chute de Kadhafi». Effectivement, on a beaucoup rêvé. Surtout à Paris, capitale phare du soutien aux insurgés. Pourtant, quand une voiture piégée explose devant l'ambassade de France à Tripoli, le 23 avril dernier, il ne se trouve pas un seul Libyen, contrairement aux habitudes, pour manifester sa réprobation dans la rue.

                    Le rêve est un cauchemar. Les milices sont partout et l'Etat n'est nulle part. Le 3 mai, une loi dite d'«isolation politique» est imposée par les armes aux députés, après un long siège du parlement et des ministères. Elle risque d'exclure 500 000 personnes de toute participation à la société nouvelle au motif qu'elles auraient été associées à la Libye de Kadhafi depuis 1969. «Du coup, des régions entières sont éliminées, la loi s'oppose à toute réconciliation nationale», explique Patrick Haimzadeh, ancien diplomate à notre ambassade de Tripoli, qui raconta en 2011 son expérience dans Au cœur de la Libye de Kadhafi (JC Lattès). Lui aussi multiplie les voyages dans la Libye nouvelle «pour comprendre le moment historique où tout a basculé».

                    Ce jour d'après où la révolution s'est transformée en guerre civile, où les fractures ont pris le dessus sur le mythe de l'unité, le tribalisme sur le patriotisme. Chaque mois, chaque semaine, chaque heure apporte une preuve nouvelle de la dislocation générale. «Vers le 25 mai, raconte Haimzadeh, on s'est battus entre tribus à côté de Tripoli. Un jeune de la ville de Zintan a tué un jeune de la ville de Garian. Le conseil des anciens de Garian a sommé le parlement d'ordonner au meurtrier de se livrer, faute de quoi des représailles collectives seraient exercées contre sa ville. Et le Congrès général national, qui est le parlement libyen, a obéi !»

                    Ce parlement, on n'en a plus du tout parlé en France depuis son installation en juillet 2012, au lendemain des élections. La rumeur médiatique l'a couvert de lauriers : fabuleux, les islamistes y étaient minoritaires ! On n'avait pas regardé d'assez près la composition de la coalition dite «libérale», victorieuse, emmenée par Mahmoud Jibril, ancien numéro deux du Conseil national de transition pendant la révolution. Le schéma classique, laïcs contre islamistes, n'avait en réalité aucun sens. «Les députés du parti pseudo-libéral avaient un discours complètement rétrograde, observe Samuel Laurent, et Jibril lui-même répétait que la charia serait appliquée sans référendum. Les électeurs ne voulaient effectivement pas des Frères musulmans, perçus comme une émanation hostile de l'Egypte, mais il se crée aujourd'hui des blocs parlementaires bien plus radicaux, comme le Mouvement de la mémoire du sang des martyrs, qui compte déjà 60 députés sur les 200 de l'assemblée. Et de nouveaux groupes apparaissent sans cesse.»

                    Les hommes forts ? Les ultras

                    Leurs vrais chefs sont les hommes qui montent. Ceux qui ont les armes, les milices, et prêchent l'islam le plus intégriste qui soit. C'est Abdelhakim Belhadj, gouverneur de Tripoli, un jihadiste qui a troqué son treillis contre un complet veston et vise désormais le pouvoir par les urnes avec son nouveau parti, le Hezb el-Watan, de tendance «salafiste nationaliste». La reconquête s'opère en faisant table rase des dirigeants actuels grâce à la fameuse loi de bannissement politique votée sous la menace des kalachnikovs.

                    Autre figure clé : l'émir de Derna, ville symbole de l'insurrection contre Kadhafi. Abdelkarim al-Hasadi justifie la lapidation et explique que «les talibans respectent les femmes». Il est ultrapopulaire. Parmi les futurs leaders, on trouve encore le grand mufti Sadiq al-Gariani, qui interdit aux Libyennes d'épouser des étrangers, même musulmans. Une fatwa en contradiction intégrale avec le Coran.

                    Ces ultras constituent avec bien d'autres les vraies éminences grises de la nouvelle Libye. A côté d'eux, les salafistes tunisiens et égyptiens sont vert pâlot et plutôt falots. Pour Samuel Laurent, la Libye serait aujourd'hui «le plus radical des pays de la révolution arabe».

                    Bien sûr, les soutiens européens du pouvoir actuel protestent, crient à la désinformation, au sabotage contre-révolutionnaire. Mais les événements les contredisent. Mohamed al-Megaryef, le président du Congrès général national, a démissionné le 28 mai, visé par la loi de bannissement. Plusieurs ministres devraient suivre. Moustapha Abdeljalil avait déjà quitté la scène et Mahmoud Jibril est touché de plein fouet par la loi. Tous les faux hommes forts de l'après-Kadhafi dégagent. Bientôt, le Premier ministre, Ali Zeidan ? Il se sait dans le collimateur : d'un côté, sous la pression de Washington qui l'accuse de lutter mollement contre le terrorisme, de l'autre, sous le feu des critiques à Tripoli pour... collaboration avec Washington. En visite à Bruxelles le 27 mai, Zeidan assure que les auteurs des deux attentats-suicides perpétrés le 23 mai au Niger - contre un camp militaire à Agadez et le site français d'Areva à Arlit - ne venaient pas de Libye. Tout le monde en doute. La passe de Salvador est une passoire. Pierre Servent, expert des questions de renseignement et de défense, confirme : «Le Sud libyen est devenu une base arrière du jihadisme. Et nos otages auraient pu être déménagés par Aqmi en territoire libyen. C'est une hypothèse crédible...» Tout ça pour ça ?

                    Marianne

                    Commentaire


                    • #11
                      Ca ne vous regarde pas.. le camp que vous aviez soutenu n'existe plus.. soyez comme lui
                      tu as soutenu les milices amis de bhl et sarko, ns avons soutenu le peuple et ce dernier est tjrs lá, en train de résister contre les rats mercenaires de l otan, kaddafi était une personne qui incarnait cette résistance, il a été lâchement assassiné en tant que prisonier, mais le peuple est tjrs lá. je voudrais bien que tu te montre plus souvent dans les discussions comme celle-ci, chose que tu évites le plus souvent.

                      Commentaire


                      • #12
                        Non les gars !

                        Les libyens sont libres de s'entretuer dans la joie et la bonne humeur !

                        Et c'est exactement çà que voulait BEL-COURT et ses amis sionistes !

                        But atteint donc. Mais pour eux, biensur !

                        Pas pour les libyens malheureusement !

                        Commentaire


                        • #13
                          c,est une vrai poudriére la lybie d,aujourd,hui mais bon il faut faire avec toute la frustration accumulée depuis 40ans.
                          Exactement ca!
                          le fou kadafou a eu 40 ans de temps et l'argent necessaire pour construire un etat, avec des institutions, des partis politiques, une société civile..., mais non lui, il a préferer soutenire le terrorisme et armés des separatistes voisins.
                          Un bedouin arabe restera un beduin, qu'il soit general ou simple soldat.

                          Commentaire


                          • #14
                            posté par bel-court

                            Ca ne vous regarde pas.. le camp que vous aviez soutenu n'existe plus.. soyez comme lui
                            .
                            ça regarde aussi tes odeurs d une monarchie par le Net ..
                            l histoire et l avenir n oublieront jamais ceux qui ont foutu le b*rdel en Libye ..
                            Le peuple libyen ne niera jamais son passé ..reconnaitront les vrais amis et les hypocrisies des monarchies
                            @Ichweiter
                            Laisse Kadhafi reposer en Paix
                            Lorgne vers ton Roi M6 /Absent ( Fhamti daba ) ...
                            vos services étaient complice , ont soutenu Sarko pour la destruction de l état libyen ?
                            Le peuple libyen n oubliera jamais cette traitrise
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                            Commentaire


                            • #15
                              @hOuari,

                              Désolé pour te le dire mais la liberté n'a pas de prix. En plus, le Maroc reste le plus le plus libre et démocratique dans la region.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X