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les contes orientaux

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  • les contes orientaux

    Je suis une fan de ces contes anciens plein de sagesse et de morale...et des histoires un peu à la façon des fables de la Fontaine...

    au delà des contes des 1001 nuits il existe beaucoup d'histoires et de contes populaires qui nous rapelle à nos origines


    l'un de mes préféres reste l'histoire "d'abou khir et Abou Sir" qui connait?
    L'histoire de 2 amis avec comme toile de fond la trahison et la cupidité....


    c'est tiré d'un ancien livre très rare

    jiri Tomek
    Contes arabes

    et vous les contes arabes vous en lisez
    Dernière modification par ziazia, 28 août 2006, 13h34.


  • #2
    je suis aux quatrieme tome du "roamn de baibars"...la version populaire de la vie du prince mamlouk baibars
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

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    • #3
      Moi j’ai été nourri et marqué par les contes que nous racontait ma grande sœur « une vrais conteuse », chaque soir avec épisodes, suspens, … qu’on attendait avec impatience.

      C’est l’histoire des chroniques des guerres et pais entre les tribus Chawi et celle du sud (Beni hilal) avec à la tête de chacune un personnage héroïque

      Thiab (de thib = renard pour sa ruse) et Djazia la belle aux cheveux si longs qu’ils peuvent couvrir complètement son corps et cacher sa nudité.
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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      • #4
        Moi j'aime les livres de Tahar Ben Jeloul, mystérieux, envoûtants, et passionnants. De la pure littérature orientale.
        Ziazia, le livre dont tu parles m'intéresserait bcp, où puis-je me le procurer d'après toi?

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        • #5
          illustrés par MARIA ZELIBSKA

          ziazia très bonne idée j'ai toujours voulu en parler mais je me suis jamais lancé alors je te remercie de l avoir fait
          je pense que nous avons le même livre l'histoire des abou est la 104
          Magnifique et surperbe livre de contes arabes avec beaucoup de sagesse et féerie
          dommage que se soit long je sais pas si tous les forumistes aimeraient lire ...
          Sinon se serait bien de pouvoir tout les soirs raconter une histoire et ainsi les tenir .......
          On n'est pas le maître de son coeur...
          "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" A.L.
          les 3 singes de la sagesse : "je n'ai rien vu - je n'ai rien entendu - je n'ai rien dit"

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          • #6
            nanouchka

            j'ai malheureusement perdu ce livre ... mais les histoires sont gravés dans ma mémoire...j'ai trouvé un vendeur sur ebay...JE VAIS le racheter...CE LIVRE dans sa vesrion d'origine est très rare...MAGNIFIQUE...avec des illustrations anciennes



            chaque histoire : une morale

            créer un topic avec une histoire par jour bonne idée

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            • #7
              Ziazia, le livre dont tu parles m'intéresserait bcp, où puis-je me le procurer d'après toi?
              je suis allée à la bibliothèque Avicenne: ils ne l'ont plus
              j'ai rien trouvé sur les libraries

              titre du livre
              Tomek JiriContes Arabes
              editions grund


              j'ai deux adresses sur le net ..d'occasion mais c'est la version rare et limitée
              je te donne les références par mp si tu veux

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              • #8
                Ziazia, merci j'accepte avec joie, je vais aussi me renseigner auprès de la bibliothèque près de chez-moi.

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                • #9
                  Une Petite Histoire

                  On raconte qu’un homme pieux vivait retiré dans la contrée de (uráân (Jourjan). Il avait une belle épouse avec laquelle il vivait depuis longtemps sans avoir eu d’enfant ; puis elle tomba enceinte à un âge avancé. La femme fut très contente ainsi que le dévot qui remercia le Créateur et le supplia de lui accorder un garçon ; puis il dit :
                  - « Réjouis-toi, Ô femme, j’espère que tu enfanteras un garçon qui nous apportera la prospérité et la sérénité. Je vais lui trouver le plus beau nom et lui choisir les meilleurs précepteurs. »
                  - « Qu’est-ce qui te porte, dit la femme, à parler de choses que tu ignores et qui adviendront peut-être, ou pas ? »
                  Ensuite la femme enfanta un garçon sain et vigoureux, à la plus grande joie du dévot, son époux.
                  Lorsque le temps de ses ablutions arriva, la femme dit :
                  -« Reste près de l’enfant ; je dois faire mes ablutions au bain et je reviens. » Puis elle partit, laissant l’enfant à la garde de son mari.
                  Mais voilà que l’émissaire du roi vint le convoquer auprès du monarque ; il ne trouva, pour le remplacer auprès de l’enfant, qu’une belette qu’il avait élevée et bien dressée et qu’il affectionnait autant qu’un fils ; il la laissa près du nouveau-né, ferma la porte et partit avec le messager.
                  Or voici qu’un serpent noir sortit de quelque coin de la maison et s’approcha de l’enfant. La belette lui asséna un coup, puis lui sauta dessus et le déchiqueta au point que son museau était plein de sang.
                  Rentrant chez lui, le dévot ouvrit la porte ; la belette vint lui apporter la bonne nouvelle et l’accueillir, toute fière d’avoir tué le serpent. A la vue du sang qui entachait la belette, une fureur aveugle fit perdre la tête à l’homme qui imagina que l’animal avait tué son fils. Pris par la rage et la colère, et sans chercher à vérifier, il asséna un grand coup de son bâton sur la tête de la belette et la tua.
                  Une fois à l’intérieur de la maison, il vit son enfant sain et sauf et, gisant près de lui, le serpent noir déchiqueté. Lorsqu’il comprit
                  ce qui s’était passé et eut constaté sa mauvaise action par sa précipitation, il se frappa la tête et dit :
                  - « Cet enfant n’aurait pas dû naître, je n’aurais pas commis ce crime. »
                  Sa femme rentra et, le trouvant prostré et triste, l’interrogea :
                  - « Qu’as-tu, mon ami ? »
                  Il lui narra la bonne action dela belette et la mauvaise récompense qu’il lui avait réservée ; sa femme lui dit :
                  - « Voilà la sanction de ta précipitation, car tu n’as pas pris le soin de vérifier le fond des choses, et tu as agi avec empressement et irreflexion."

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                  • #10
                    autant j ai la version original dit moi comment savoir la différence
                    le mien est bien illustré comme tu dit avec de trés belle gravure
                    comme koi sa sert d'étre conservatrice
                    On n'est pas le maître de son coeur...
                    "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" A.L.
                    les 3 singes de la sagesse : "je n'ai rien vu - je n'ai rien entendu - je n'ai rien dit"

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                    • #11
                      très jolie histoire Ziazia, merci.

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                      • #12
                        c'est l'edition de 1971 il me semble...les dessins sont du style perses...avec de jolies couleurs

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                        • #13
                          oui je confirme celui la aussi belle couleur avec le style perse
                          mais c l'année il est indiqué 1978 pour la traduction
                          merci ziazia
                          On n'est pas le maître de son coeur...
                          "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" A.L.
                          les 3 singes de la sagesse : "je n'ai rien vu - je n'ai rien entendu - je n'ai rien dit"

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                          • #14
                            Fable du jour

                            La vache noyée.

                            On raconte qu’un homme avait une vache dont il vendait le lait mélangé avec de l’eau.
                            Un jour, une inondation soudaine surprit la vache qui paissait près d’un ru et la noya.
                            Son propriétaire était là, à se lamenter sur sa mort ; un de ses fils lui dit alors :
                            -« Ô Père ! ne te lamente pas ! L’eau que nous avons mélangée à son lait a débordé et l’a emportée et noyée ».

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