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Les Américains diffusent dans le Sahel, depuis la semaine dernière, à la manière du Far West, des affiches promettant 5 millions de dollars de récompense pour la capture mort ou vif du terroriste Mokhtar Belmokhtar en rupture de ban avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Cette stratégie annoncée par le Département d’Etat avait « très bien fonctionné en Bosnie et en Serbie lors de la traque des criminels de guerre », se souvient un militaire français qui a participé à l’époque à ces opérations.
Ce même interlocuteur, aujourd’hui dans une position stratégique à Paris, révèle que le groupe de Mokhtar Belmokhtar, « les signataires par le sang », est aujourd’hui scindé en deux, avec une partie au Nord-Mali et une autre dans une position de repli au sud de la Libye.
De source algérienne au plus haut niveau, on assurait, il y a quelques jours, que l’émir d’Aqmi, Abdelkader Droudkel, se trouvait, lui, en Kabylie.
Les Algériens sont en permanence mobilisés dans la lutte antiterroriste et ont participé indirectement aux opérations militaires au Nord-Mali en permettant le survol aérien du territoire et également grâce à l’action permanente de la base de Tamanrasset.
Des avions de surveillance américains y sont stationnés, ainsi que TSA l’avait
révélé, dès 2007 et une base d’écoute terrestre permet à l’armée US de bénéficier, à cet endroit stratégique, d’un point d’appui pour ses Forces spéciales qui sont présentes dans la zone des pays du champ. Officiellement et essentiellement, les Forces spéciales américaines y mènent des missions de formation, mais également « des actions de renseignement à visée opérationnelle », reconnaît un expert de la zone.
C’est sur la base d’informations recueillies et une évaluation favorable de la situation que les militaires américains ont ainsi lancé leur campagne de récompense destinée à faire tomber Mokhtar Belmokhtar. « Avec cinq millions de dollars et un passeport américain, on peut tout à fait changer de vie et quitter la violence », promet un des acteurs du dossier.
TSA
Hayet Zitouni
Cette stratégie annoncée par le Département d’Etat avait « très bien fonctionné en Bosnie et en Serbie lors de la traque des criminels de guerre », se souvient un militaire français qui a participé à l’époque à ces opérations.
Ce même interlocuteur, aujourd’hui dans une position stratégique à Paris, révèle que le groupe de Mokhtar Belmokhtar, « les signataires par le sang », est aujourd’hui scindé en deux, avec une partie au Nord-Mali et une autre dans une position de repli au sud de la Libye.
De source algérienne au plus haut niveau, on assurait, il y a quelques jours, que l’émir d’Aqmi, Abdelkader Droudkel, se trouvait, lui, en Kabylie.
Les Algériens sont en permanence mobilisés dans la lutte antiterroriste et ont participé indirectement aux opérations militaires au Nord-Mali en permettant le survol aérien du territoire et également grâce à l’action permanente de la base de Tamanrasset.
Des avions de surveillance américains y sont stationnés, ainsi que TSA l’avait
révélé, dès 2007 et une base d’écoute terrestre permet à l’armée US de bénéficier, à cet endroit stratégique, d’un point d’appui pour ses Forces spéciales qui sont présentes dans la zone des pays du champ. Officiellement et essentiellement, les Forces spéciales américaines y mènent des missions de formation, mais également « des actions de renseignement à visée opérationnelle », reconnaît un expert de la zone.
C’est sur la base d’informations recueillies et une évaluation favorable de la situation que les militaires américains ont ainsi lancé leur campagne de récompense destinée à faire tomber Mokhtar Belmokhtar. « Avec cinq millions de dollars et un passeport américain, on peut tout à fait changer de vie et quitter la violence », promet un des acteurs du dossier.
TSA
Hayet Zitouni