Gifles, coups de poing, de pied, de ceinture, de fouet, bains forcés, électrocutions, brûlures, étranglements, humiliations… Impossible de décrire en quelques mots, le martyre subi par quatre enfants de la région d’Erezée pendant près de dix ans, tant les faits sont multiples et particulièrement odieux. Poursuivis notamment pour traitements inhumains, les parents minimisent les faits.
Une institutrice témoigne: "L'aînée avait été plongée dans l'eau jusqu'à ne plus savoir respirer"
Horrible. Monstrueux. Révoltant. Aucun mot ne peut exprimer avec justesse le martyre infligé pendant dix ans à quatre enfants, trois filles et un garçon, de la région d’Erezée. Entre 2003 et 2012, leurs parents,Sébastien Hardenne et Isabelle Simon, n’ont eu de « parents » que le nom.
C’est que les sévices infligés aux enfants étaient multiples. Les gifles, les coups de pied, de poing, de ceinture, de fouet étaient la norme. Parfois aussi, le père les frappait avec des objets : un jour un bâton, le lendemain une tapette à mouches électrique, une barre de fer… Mais il n’y avait pas que cela. Les parents affamaient aussi leurs enfants. Qui venaient régulièrement le ventre vide à l’école. Ils avaient parfois tellement faim qu’il leur est arrivé de prendre la collation de leurs petits camarades.
« Papa et tonton arrivaient parfois avec une pizza. On devait juste les regarder manger », expliquera une fillette lorsqu’elle sera entendue par les enquêteurs. À d’autres moments, le père urinait dans leurs tartines ou les recouvrait d’excréments du chien et les obligeait ensuite à manger. Il lui est également arrivé d’uriner dans la bouche de plusieurs d’entre eux.
LA MEUSE.BE
Une institutrice témoigne: "L'aînée avait été plongée dans l'eau jusqu'à ne plus savoir respirer"
Horrible. Monstrueux. Révoltant. Aucun mot ne peut exprimer avec justesse le martyre infligé pendant dix ans à quatre enfants, trois filles et un garçon, de la région d’Erezée. Entre 2003 et 2012, leurs parents,Sébastien Hardenne et Isabelle Simon, n’ont eu de « parents » que le nom.
C’est que les sévices infligés aux enfants étaient multiples. Les gifles, les coups de pied, de poing, de ceinture, de fouet étaient la norme. Parfois aussi, le père les frappait avec des objets : un jour un bâton, le lendemain une tapette à mouches électrique, une barre de fer… Mais il n’y avait pas que cela. Les parents affamaient aussi leurs enfants. Qui venaient régulièrement le ventre vide à l’école. Ils avaient parfois tellement faim qu’il leur est arrivé de prendre la collation de leurs petits camarades.
« Papa et tonton arrivaient parfois avec une pizza. On devait juste les regarder manger », expliquera une fillette lorsqu’elle sera entendue par les enquêteurs. À d’autres moments, le père urinait dans leurs tartines ou les recouvrait d’excréments du chien et les obligeait ensuite à manger. Il lui est également arrivé d’uriner dans la bouche de plusieurs d’entre eux.
LA MEUSE.BE
Commentaire