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Jean-François Copé «récompensé» pour l’histoire du pain au chocolat

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  • Jean-François Copé «récompensé» pour l’histoire du pain au chocolat

    Écrit par Lakome





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    Pour sa célèbre histoire du «pain au chocolat», le président de l'UMP a reçu ce lundi un prix pas comme les autres. D'autres personnalités françaises se sont distinguées lors de la cérémonie spéciale organisée en leur honneur.
    En football il y a le Ballon d'or pour récompenser le meilleur footballeur de l'année. En France, il y a depuis 2009, les... «Bananes d'or», qui récompensent les dérapages lors des «Y'a Bon Awards». La 5e édition de cette cérémonie satirique tenait ce lundi sous le thème : «Le racisme toujours aussi normal sous une présidence normale». Au programme, des candidats qui n’ont pas manqué leur sortie dans les médias ou sur les réseaux sociaux. La première «récompense» de la soirée a été décernée à l’actrice Véronique Genest (Julie Lescaut à la télévision), qui avait déclaré en septembre 2012, sur la chaîne NRJ 12 : «J’ai dit que je trouvais l’Islam dangereux pour notre démocratie et qu’il nous le prouvait tous les jours (…) Ce soir je fais mon coming out : oui probablement que je suis, comme beaucoup de Français, islamophobe». La classe.
    Pour sa désormais histoire culte sur «le pain au chocolat», Jean-François Copé, chef de l’UMP a s’est distingué dans la catégorie «Territoires perdus de la République». Pour rappel, il évoquait le 5 octobre 2012, «ces familles qui rentrant du travail le soir apprenant que leurs fils s’est fait arracher son pain au chocolat à la sortie du collège par des voyous qui lui expliquent qu’on ne mange pas pendant le ramadan».

    L’imam de Drancy ne veut pas voir sa fille «entourée de black et de beurs»
    Les membres du jury ont également été très sensibles aux déclarations de Jean-Sébastien Viallate, député UMP. Ce dernier n’y était pas allé de main morte sur Twitter le 20 mai, au moment de commenter les émeutes du Trocadéro survenues une semaine plus tôt : «Les casseurs sont surement des descendants d’esclaves, ils ont des excuses (…)». Autre moment temps des «Y’a bon Awards 2013», la récompense décernée au chroniqueur Franck Tanguy, qui déclarait le 12 novembre sur RMC : «Très franchement, quand je vois un barbu en djellaba qui traverse au feu rouge, j’ai envie d’accélérer».
    Il n’a pas été primé, mais n’aura pas démérité. Hassen Chaghoumi, président de l'association culturelle des musulmans de Drancy déclarait il y a peu : «Quand on a vu sur la première photo de classe que ma fille était entourée de black et de beurs, on s’est dit qu’elle ne devait pas rester dans cette école».
    Instituée en 2009 par l’association Les indivisibles, la cérémonie des «Y’a bon Awards» a pour but de dénoncer les propos racistes tenus dans l’espace public français. Les auteurs de ces propos, généralement des personnalités politiques, artistiques ou autres intellectuels, reçoivent en guise de récompense une peau de banane dorée. Une manière originale de symboliser les dérapages des personnalités publiques, mais surtout, une nouvelle approche dans la lutte contre les préjugés ethno-raciaux.
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