Écrit par Dahbia C.
« Diabète et ramadan », tel est le thème du forum de discussion qui a été organisé hier par les laboratoires Novo Nordisk Algérie, sous l’égide de la Société algérienne de diabétologie et avec le soutien du ministère des Affaires religieuses. Ce forum, qui a eu lieu à l’hôtel Mercure, à Alger, a vu la présence de plusieurs diabétologues et de spécialistes de médecine interne et surtout de malades diabétiques.
A cette occasion, les professionnels du domaine ont plaidé pour l’élargissement des discussions entre les personnes diabétiques et leurs médecins traitants quant à la décision de faire le jeûne ou de le rompre. Tout en mettant en évidence les répercussions néfastes engendrées par la prise de décision des diabétiques de jeûner sans l’avis de leurs médecins, notamment pour les diabétiques de type 1 et de type 2 à risque. « Il est strictement interdit aux diabétiques de type 1 sous insuline et même de type 2 à risque de jeûner. Le jeûne est toléré seulement pour les patients diabétiques de type 2 sous mesures hygiéno-diététiques », a affirmé hier le chef de service de médecin interne à l’hôpital Mohamed-Lamine-Debaghine, à Bab El Oued, le professeur Nacer Oudahi. Selon lui, le diabétique doit respecter l’avis de son médecin afin d’éviter les complications, pas seulement durant le mois de ramadan, mais tout au long de l’année.
Se référant aux chiffres, l’orateur a affirmé que « 52% des diabétiques de type 1 ont jeûné plus d’un jour en Algérie en 2011. Sachant qu’il est strictement interdit que cette catégorie de malades jeûne », a-t-il souligné. De son côté, la présidente de la Société algérienne de diabétologie, le professeur Arbouche, a tiré la sonnette d’alarme quant au rôle des mosquées et de la société civile pour faire toucher aux diabétiques les dangers et les séquelles du jeûne. « Faute de sensibilisation, une étude scientifique révèle que 50 millions d’individus jeûnent dans le monde musulman, alors qu’ils sont au courant des interdictions de jeûner. Quant aux risques engendrés par le jeûne, ils sont lourds. »
A ce sujet, elle citera : « Un diabétique qui jeûne risque de subir trois séquelles. A savoir l’hyperglycémie, le déséquilibre glycémique et la déshydratation, notamment que le mois de ramadan intervient ces derrières années durant la saison estivale. » Selon elle, les personnes âgées diabétiques ne devront en aucun cas jeûner afin d’éviter ce genre de risques. Quant à l’aspect religieux, la représentante du ministère des Affaires religieuses, Samira Mikhaldi, a affirmé que son département a instruit les imams et les prêcheurs de mener des campagnes de sensibilisation au niveau des mosquées afin d’appeler les citoyens atteints de maladies chroniques, comme le diabète, à éviter se mettre en danger.
reporters.dz
« Diabète et ramadan », tel est le thème du forum de discussion qui a été organisé hier par les laboratoires Novo Nordisk Algérie, sous l’égide de la Société algérienne de diabétologie et avec le soutien du ministère des Affaires religieuses. Ce forum, qui a eu lieu à l’hôtel Mercure, à Alger, a vu la présence de plusieurs diabétologues et de spécialistes de médecine interne et surtout de malades diabétiques.
A cette occasion, les professionnels du domaine ont plaidé pour l’élargissement des discussions entre les personnes diabétiques et leurs médecins traitants quant à la décision de faire le jeûne ou de le rompre. Tout en mettant en évidence les répercussions néfastes engendrées par la prise de décision des diabétiques de jeûner sans l’avis de leurs médecins, notamment pour les diabétiques de type 1 et de type 2 à risque. « Il est strictement interdit aux diabétiques de type 1 sous insuline et même de type 2 à risque de jeûner. Le jeûne est toléré seulement pour les patients diabétiques de type 2 sous mesures hygiéno-diététiques », a affirmé hier le chef de service de médecin interne à l’hôpital Mohamed-Lamine-Debaghine, à Bab El Oued, le professeur Nacer Oudahi. Selon lui, le diabétique doit respecter l’avis de son médecin afin d’éviter les complications, pas seulement durant le mois de ramadan, mais tout au long de l’année.
Se référant aux chiffres, l’orateur a affirmé que « 52% des diabétiques de type 1 ont jeûné plus d’un jour en Algérie en 2011. Sachant qu’il est strictement interdit que cette catégorie de malades jeûne », a-t-il souligné. De son côté, la présidente de la Société algérienne de diabétologie, le professeur Arbouche, a tiré la sonnette d’alarme quant au rôle des mosquées et de la société civile pour faire toucher aux diabétiques les dangers et les séquelles du jeûne. « Faute de sensibilisation, une étude scientifique révèle que 50 millions d’individus jeûnent dans le monde musulman, alors qu’ils sont au courant des interdictions de jeûner. Quant aux risques engendrés par le jeûne, ils sont lourds. »
A ce sujet, elle citera : « Un diabétique qui jeûne risque de subir trois séquelles. A savoir l’hyperglycémie, le déséquilibre glycémique et la déshydratation, notamment que le mois de ramadan intervient ces derrières années durant la saison estivale. » Selon elle, les personnes âgées diabétiques ne devront en aucun cas jeûner afin d’éviter ce genre de risques. Quant à l’aspect religieux, la représentante du ministère des Affaires religieuses, Samira Mikhaldi, a affirmé que son département a instruit les imams et les prêcheurs de mener des campagnes de sensibilisation au niveau des mosquées afin d’appeler les citoyens atteints de maladies chroniques, comme le diabète, à éviter se mettre en danger.
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