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Ramadan, jeûne et diabète

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  • Ramadan, jeûne et diabète

    En Algérie, 40% des diabétiques de type 1 jeûnent en dépit des risques

    Le dialogue, la négociation et les explications sont les conditions essentielles pour concilier Ramadan, jeûne et diabète, ont expliqué, hier, les spécialistes, réunis dans le cadre du forum de discussion «Diabète et Ramadan». La période de jeûne constitue ainsi pour les personnes diabétiques un défi récurrent du fait des importantes modifications des cycles hormonaux et biologiques pouvant entraîner des complications graves.

    Les experts, réunis, hier, à l’hôtel Mercure, ont recommandé une hygiène de vie à même de permettre aux personnes atteintes de cette pathologie de passer le Ramadan dans les meilleures conditions. Comme chaque année, depuis 2010, à la même période, la campagne «diabète et Ramadan» est organisée en vue d’informer les personnes ayant le diabète et leur entourage sur les risques associés au jeûne. C’est à l’initiative de la Société algérienne de diabétologie et du laboratoire Novo Nordisk que les experts se sont réunis lors d’un forum de discussion. Ce thème, selon le professeur Ouadahi du service de médecine interne à l’hôpital de Bab El Oued, «est la parfaite illustration de la place de la médecine qui se situe à la croisée de la société et de la science. Cette thématique va illustrer la stratégie de la prise en charge du diabète qui doit être centrée sur le patient». Le spécialiste a ainsi insisté sur la nécessité de la communication entre les patients et leurs médecins traitants.

    «Que vaut la prescription du médecin devant la conviction du malade ?


    Souvent c’est une logique de dialogue de sourds, le médecin n’aborde pas le problème et le malade n’en fait qu’à sa tête. Il faut aller donc vers le dialogue et la négociation sur le fait de jeûner et de ne pas jeûner. Le médecin doit expliquer les risques encourus et la catégorie de risques auxquels le malade appartient », a expliqué le professeur Ouadahi, notant que les études ont montré que beaucoup de patients jeunaient et ceci à un rythme d’un malade sur deux. Les présents préciseront aussi que les préceptes de la religion sont à prendre en compte.


    Pour sa part, le professeur Arbouche, présidente de la Société algérienne de diabétologie, rappellera qu’en dépit des risques, 40% des diabétiques de type 1 jeûnent et 80% de type II jeûnaient aussi en dépit des risques importants.


    Elle imputera cette situation au manque d’information et de sensibilisation :
    la campagne annuelle a pour but de sensibiliser les professionnels de la santé, les autorités et le grand public sur cette problématique qui nécessite l’implication de toutes les parties prenantes engagées dans la lutte contre le diabète. La campagne est organisée par Novo Nordisk en collaboration avec les associations de diabétiques et les professionnels de la santé sur l’ensemble du territoire national.

    Des séances d’éducation et d’information pour les personnes ayant un diabète, ainsi que de sensibilisation seront organisées. Ces journées regrouperont des médecins, paramédicaux, des patients et conseillers religieux et sont organisées deux mois avant le Ramadan.

    F-Zohra B — Alger (Le Soir)

  • #2
    Je pense qu'il faudrait sensibiliser les gens au fait de ne pas mettre leur santé en danger.
    La culpabilité associée au regard de la société pousse quelques fois les gens à mettre leur santé en danger.
    Le concept est pourtant bien simple: pas de jeûne pour les personnes faibles ou malades.
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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