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L'Algérie a confirmé sa coordination avec la Tunisie pour faire face aux menaces terroristes sur la frontière entre les deux pays.
"La frontière entre la Tunisie et la Libye est bien sécurisée, grâce à la coordination entre les gouvernements des deux pays", a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci sur Radio Algérie internationale lundi 10 juin.
Il a ajouté qu'il était du devoir de son pays de soutenir les pays voisins, comme par le passé. Il a demandé à la Tunisie et à la Libye de s'unir pour nettoyer la région des terroristes et des militants qui ont fui le Nord-Mali à la recherche de bastions plus sûrs.
"L'Algérie a aidé la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger, et apporte encore un soutien économique, militaire et sécuritaire à ces pays pour les aider à mettre en place la sécurité et la stabilité dans la région", a souligné le chef de la diplomatie algérienne.
Cet appel du ministre des Affaires étrangères en faveur du renforcement de la coopération coïncide avec la décision prise par le commandement de l'armée algérienne de créer vingt zones militaires interdites dans les 4ème et 5ème régions militaires situées le long de la frontière avec la Tunisie, où les civils ne seront autorisés à entrer que porteurs d'un permis délivré par le commandant militaire de la province.
Cette décision a été prise après que le même plan de sécurité mis en place sur les frontières libyenne et malienne eut permis de réduire les infiltrations et les trafics. Cette mesure a été prise en concertation avec les autorités tunisiennes, et les deux pays ont décidé de mettre en place un haut comité militaire et de sécurité pour coordonner leurs efforts.
Le commandement militaire a commencé à appliquer un nouveau plan de sécurité il y a trois semaines avec l'armée tunisienne. Ce plan prévoit l'identification de plus de quatre-vingts points frontaliers soupçonnés d'être utilisés pour les infiltrations et les trafics le long de la frontière terrestre de 965 kilomètres qui sépare l'Algérie et la Tunisie.
Les responsables de la sécurité ont identifié vingt points sur la frontière, tous situés dans le secteur sud, comme étant les points de transit les plus importants pour les groupes terroristes engagés dans des opérations de trafic.
Les accords de sécurité entre l'Algérie et la Tunisie prévoient la formation d'un comité de liaison et de coordination militaro-sécuritaire pour le partage immédiat d'informations.
Il viendra s'ajouter aux renseignements dont bénéficient les deux pays par suite des enquêtes menées sur les réseaux jihadistes et de trafic d'armes, et permettra à la Tunisie de bénéficier de renseignements obtenus par les moyens de reconnaissance aérienne de l'Algérie sur cette bande frontalière.
Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kabila a affirmé qu'il existait une coordination en matière de sécurité et d'échange d'informations entre l'Algérie et la Tunisie, qui lutte maintenant contre des militants liés à al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) à proximité de la frontière algérienne.
En réponse à une question qui lui a été posée à l'assemblée nationale populaire concernant les agitations en Tunisie, Ould Kabila a expliqué qu'il existait un partage de renseignements, mais que "l'Algérie n'intervient pas dans les affaires tunisiennes".
"Le groupe terroriste qui est aujourd'hui actif en territoire tunisien non loin de la frontière algérienne est entré par le Mali", a-t-il ajouté, soulignant que l'Algérie "suit ce qui se passe dans cette région" et que "elle a renforcé la sécurité sur sa frontière orientale et accentué les opérations de surveillance de tous les mouvements suspects dans la région. Notre mission est de sécuriser notre frontière".
Le Soir d'Alger 12 juin 2013
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"La frontière entre la Tunisie et la Libye est bien sécurisée, grâce à la coordination entre les gouvernements des deux pays", a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci sur Radio Algérie internationale lundi 10 juin.
Il a ajouté qu'il était du devoir de son pays de soutenir les pays voisins, comme par le passé. Il a demandé à la Tunisie et à la Libye de s'unir pour nettoyer la région des terroristes et des militants qui ont fui le Nord-Mali à la recherche de bastions plus sûrs.
"L'Algérie a aidé la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger, et apporte encore un soutien économique, militaire et sécuritaire à ces pays pour les aider à mettre en place la sécurité et la stabilité dans la région", a souligné le chef de la diplomatie algérienne.
Cet appel du ministre des Affaires étrangères en faveur du renforcement de la coopération coïncide avec la décision prise par le commandement de l'armée algérienne de créer vingt zones militaires interdites dans les 4ème et 5ème régions militaires situées le long de la frontière avec la Tunisie, où les civils ne seront autorisés à entrer que porteurs d'un permis délivré par le commandant militaire de la province.
Cette décision a été prise après que le même plan de sécurité mis en place sur les frontières libyenne et malienne eut permis de réduire les infiltrations et les trafics. Cette mesure a été prise en concertation avec les autorités tunisiennes, et les deux pays ont décidé de mettre en place un haut comité militaire et de sécurité pour coordonner leurs efforts.
Le commandement militaire a commencé à appliquer un nouveau plan de sécurité il y a trois semaines avec l'armée tunisienne. Ce plan prévoit l'identification de plus de quatre-vingts points frontaliers soupçonnés d'être utilisés pour les infiltrations et les trafics le long de la frontière terrestre de 965 kilomètres qui sépare l'Algérie et la Tunisie.
Les responsables de la sécurité ont identifié vingt points sur la frontière, tous situés dans le secteur sud, comme étant les points de transit les plus importants pour les groupes terroristes engagés dans des opérations de trafic.
Les accords de sécurité entre l'Algérie et la Tunisie prévoient la formation d'un comité de liaison et de coordination militaro-sécuritaire pour le partage immédiat d'informations.
Il viendra s'ajouter aux renseignements dont bénéficient les deux pays par suite des enquêtes menées sur les réseaux jihadistes et de trafic d'armes, et permettra à la Tunisie de bénéficier de renseignements obtenus par les moyens de reconnaissance aérienne de l'Algérie sur cette bande frontalière.
Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kabila a affirmé qu'il existait une coordination en matière de sécurité et d'échange d'informations entre l'Algérie et la Tunisie, qui lutte maintenant contre des militants liés à al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) à proximité de la frontière algérienne.
En réponse à une question qui lui a été posée à l'assemblée nationale populaire concernant les agitations en Tunisie, Ould Kabila a expliqué qu'il existait un partage de renseignements, mais que "l'Algérie n'intervient pas dans les affaires tunisiennes".
"Le groupe terroriste qui est aujourd'hui actif en territoire tunisien non loin de la frontière algérienne est entré par le Mali", a-t-il ajouté, soulignant que l'Algérie "suit ce qui se passe dans cette région" et que "elle a renforcé la sécurité sur sa frontière orientale et accentué les opérations de surveillance de tous les mouvements suspects dans la région. Notre mission est de sécuriser notre frontière".
Le Soir d'Alger 12 juin 2013
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