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À Alep, les rebelles armés volent et des turcs en profitent

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  • À Alep, les rebelles armés volent et des turcs en profitent

    La citadelle de l’industrie syrienne s’est effondrée. La production s’y est arrêtée. Les industriels d’Alep qui, bien avant le déclenchement de ce qu’il est convenu d’appeler la « crise syrienne » considéraient que le rapprochement syro-turc se faisait au détriment de l’industrie locale, sont maintenant les victimes d’une campagne turque qui a systématiquement détruit leurs infrastructures industrielles. Une véritable opération de pillage à grande échelle qui finira devant les tribunaux internationaux, quelle que soit l’issue du conflit.
    En effet, à peine quelques semaines après le début des violences en Syrie et la réticence de la classe moyenne, des commerçants, et des industriels de cette ville à s’engager dans le « renversement du régime », ses habitants sont devenus les cibles des « mécontents en colère » : insultes sur la voie publique, enlèvements, violences et brigandages sur les axes routiers menant vers la capitale et la côte ; puis, menaces de mort à l’encontre de nombreux industriels, incendies et vandalisme d’un maximum d’usines qui ont atteint leur apogée l’été dernier. C’est là que la grande opération de pillage a commencé, avec démontage et récupération de toutes sortes de machines et d’équipements avant expédition en Turquie ; le nord de la Syrie étant devenu le « marché obligé » de l’industrie turque !


    La destruction des usines et le pillage des équipements industriels
    C’est au mois de Ramadan qu’a commencé la destruction systématique des usines d’Alep. Des représentants de la « Chambre d’industrie d’Alep » ont révélé que le nombre d’usines pillées et/ou démolies dépasse le millier, et que les dossiers d’un grand nombre de celles-ci étaient largement documentés en préparation des poursuites judiciaires contre « l’Etat turc » responsable d’avoir permis, organisé et participé au démontage des usines et au transport de leurs équipements vers la Turquie ; le montant des pertes dépassant les 300 milliards de Livres syriennes !
    En réalité, ce sont des milliers d’usines, de toute taille, qui ont été vandalisées et pillées ; leurs stocks de matières premières et de produits finis dérobés, leurs machines démontées et embarquées ouvertement vers la frontière turque. Certains équipements ont dû être découpés en « ferrailles » vendues aux fonderies turques. Les exemples ne manquent pas !
    Ainsi, M. Mouhamad Bitar, dirigeant d’une usine de textile familiale située dans la cité industrielle de Sheikh Najjar, a déclaré : « Ce sont des individus armés de l’ASL qui ont volé nos équipements après avoir découpé certaines pièces mécaniques de 15 mètres de long en fragments transportés en Turquie, où ils ont été vendus au dixième de leur prix ».
    Un autre industriel du textile, se présentant comme « Abou Ahmad » pour ne pas être nommément identifié, va encore plus loin : « Aujourd’hui, personne ne sait que je suis un industriel de Sheikh Najjar. Mon usine a été volée et saccagée. Avec deux de mes enfants et deux de mes anciens ouvriers, nous essayons de vendre quelques vêtements et conserves alimentaires sur les trottoirs, mais je jure que je ne vendrai jamais un seul produit turc quitte à mourir de faim… Le gouvernement d’Erdogan a arrêté un certain nombre d’avocats turcs venus en Syrie pour enquêter sur la démolition du tissu industriel d’Alep. Ils avaient pu vérifier et recueillir nombre de documents prouvant l’implication de leur gouvernement dans l’organisation du pillage et de la vente des machines et pièces détachées à certains de leurs compatriotes concessionnaires, sous la supervision d’agents du renseignement turcs ! ».
    Quant à M. Ibrahim Clour, industriel spécialisé dans la fabrication de pièces de rechange pour gros véhicules, kidnappé sur l’autoroute internationale puis libéré contre une rançon, il déclare sans ambages : « Je suis de ceux qui ont perdu leur usine avec tout son contenu. Nous avons subi une invasion de nos sites industriels situés aussi bien dans les régions rurales qu’à l’intérieur de la cité. Les coups qui ont frappé l’industrie de la ville d’Alep étaient planifiés et volontairement destructeurs ; ce qui fait que notre performance est désormais rendue impossible ».

    Source : Mondialisation.ca

  • #2
    C'est hallal de voler les siens en ISLAM !

    Tu ne sais pas ?!

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