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Le projet de raffinerie d’El-Kseur de nouveau sur la table

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  • Le projet de raffinerie d’El-Kseur de nouveau sur la table

    Le projet de raffinerie d’El-Kseur vient d’être remis sur la table par les élus de l’APW auxquels se sont joints les parlementaires de la wilaya de Béjaïa. Leur sortie survient après que le gouvernement ait décidé de construire cinq nouvelles raffineries à travers le territoire national.

    Le président de l’APW, M. Bettache, en a profité pour associer aujourd’hui l’ensemble des élus locaux et nationaux à une réunion visant la relance du projet de raffinerie d’El-Kseur.

    Laquelle région avait été préalablement retenue pour y recevoir en 2007 ledit projet. Mais une décision politique s’est traduite par le transfert du projet à la wilaya de Tiaret.

    Et pour éviter qu’un tel scénario ne se reproduise, le président de l’APW a préféré prendre les devants en se concertant avec l’ensemble des élus, indépendamment de leurs couleurs politiques. «L’important étant d’arracher le projet dont la wilaya de Béjaïa a été privée il y a huit ans de cela ; c’est la raison pour laquelle j’invite tout le monde à travailler main dans la main avec pour seul et unique objectif : la réalisation de ce projet sur le territoire de la wilaya d’autant qu’un terrain de quelque 380 ha a été dégagé au niveau du sens unique d’El-Kseur», a déclaré avec insistance M. Bettache.

    Pour l’heure, tout le monde semble confiant sur les chances de la wilaya d’être retenue en compensation du préjudice moral subit suite à la délocalisation, «sur des critères peu objectifs», de la raffinerie en 2007.

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi serait, à en croire les différents intervenants favorable à l’inscription de cette opération. C’est le cas aussi des dirigeants de Sonatrach, conviés à la même rencontre, d’afficher leur optimisme.

    Pour eux, il n’y a aucun doute : Béjaïa a de forte chance d’être retenue à accueillir non seulement une raffinerie de pétrole mais aussi une plate-forme pétrochimique.

    Leur vœu : voir installer ce projet éminemment structurant pas très loin de la mer.

    Une occasion d’énumérer les critères objectifs qui plaident pour le choix de Béjaïa, à savoir l’inscription au ministère de tutelle d’un grand port pétrolier d’autant que des études sont menées en vue de la délocalisation de l’ancien ; la réalisation d’un «oléoduc GPL, qui va relierde Hassi R’mel à Béjaïa».

    Le président de l’APW a complété, quant à lui, la liste les commodités (électricité, eau, structures de base…) qu’offre la wilaya. L’existence d’un port, d’un aéroport, d’un réseau de voie ferrée et bientôt d’une bretelle qui va relier le port à l’autoroute est-ouest.

    Si on y ajoute la proximité avec les zones industrielles de Béjaïa, d’El-Kseur et d’Akbou et de l’université, qui compte près d’une dizaine de facultés. Il n’a pas omis de rappeler les forages de pétrole en offshore et en on-shore que l’entreprise Sonatrach réalise en partenariat avec un groupement d’entreprises étrangères.

    Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi avait, pour rappel, déclaré sur les ondes de la radio nationale que «l'Algérie prévoit d'investir environ 10 milliards de dollars pour construire cinq nouvelles raffineries de pétrole afin d'augmenter ses capacités de production».

    Le ministre ne s’est néanmoins pas avancé sur la date du lancement de ces projets. Actuellement les capacités de raffinage de l'Algérie sont estimées à 26 millions de tonnes par an.

    Salim Aït-Sadi
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