Les Iraniens votent ce vendredi afin de désigner le successeur de Mahmoud Ahmadinejad à la tête de la République islamique. Les réformateurs, mobilisés autour d'un unique candidat, aspirent à remporter le scrutin face à des conservateurs divisés.
Quelque 50 millions d'électeurs sont appelés aux urnes ce vendredi 14 juin, dont 1,6 million voteront pour la première fois, pour désigner le successeur du président Mahmoud Ahmadinejad à la tête de la République islamique, après deux mandats de quatre ans. Les bureaux de vote ont ouvert leur porte à 03h30 (GMT).
LA PREMIÈRE MISSION DU FUTUR PRÉSIDENT IRANIEN SERA DE REDRESSER L'ÉCONOMIE DU PAYS
Par Pascale BOURGAUX, correspondante FRANCE 24 à Téhéran
L’appel à voter du guide suprême
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a appelé vendredi les Iraniens à participer massivement à l'élection présidentielle "pour l'avenir du pays". "Que le peuple participe car il s'agit de l'avenir du pays", a-t-il déclaré après avoir mis son bulletin dans l'urne peu après l'ouverture du scrutin. "Je conseille à tout le monde de voter et le faire dès les premières heures de la matinée", a précisé le numéro un iranien.
Les États-Unis ont minimisé la portée du scrutin, estimant que les électeurs avaient un "choix restreint" entre les six candidats encore en lice, tous choisis par le Conseil des gardiens de la constitution, une instance contrôlée par les ultra-conservateurs.
"Allez au diable si vous n'acceptez pas le scrutin, le peuple iranien n'attend pas de savoir ce que vous acceptez ou ce que nous n'acceptez pas", a répondu l'ayatollah Khamenei.
Trois favoris
Parmi les cinq candidats conservateurs que compte l'élection, tous ont exprimé leur allégeance au "guide
suprême" de la Révolution islamique, Ali Khamenei. Parmi eux, trois possèdent des chances de l'emporter ou d'accéder
au second tour.
Sur les trois favoris, seul Saïd Jalili, actuel négociateur en chef sur la question nucléaire et candidat le plus en vue, souhaite que Téhéran conserve une attitude intransigeante malgré la multiplication des sanctions voulues par les Occidentaux. Ils estiment que le gouvernement iranien cherche à se doter de l'arme nucléaire, une accusation qu'il dément.
Les deux autres prétendants, Mohammad Baqer Qalibaf, maire de Téhéran, et Ali Akbar Velayati, ancien ministre des Affaires étrangères, ont eux promis de poursuivre le programme nucléaire tout en critiquant Jalili pour son intransigeance dans la négociation.
Cette dispersion dans le camp conservateur pourrait favoriser les ambitions du religieux Hassan Rohani, seul modéré en lice.
Sécurité renforcée
Les opérations électorales doivent durer dix heures avec de possibles prolongations dans la journée si nécessaire. Le résultat, quel qu’il soit, ne devrait guère modifier la politique étrangère de l'Iran, ni ses relations avec les Occidentaux et ses voisins du Golfe.
Les mesures de sécurité ont été renforcées au terme d'une campagne relativement calme, sans comparaison avec celle de 2009 lorsque les réformateurs avaient entrevu l'espoir d'une victoire et d'un changement en Iran.
FRANCE 24
Quelque 50 millions d'électeurs sont appelés aux urnes ce vendredi 14 juin, dont 1,6 million voteront pour la première fois, pour désigner le successeur du président Mahmoud Ahmadinejad à la tête de la République islamique, après deux mandats de quatre ans. Les bureaux de vote ont ouvert leur porte à 03h30 (GMT).
LA PREMIÈRE MISSION DU FUTUR PRÉSIDENT IRANIEN SERA DE REDRESSER L'ÉCONOMIE DU PAYS
Par Pascale BOURGAUX, correspondante FRANCE 24 à Téhéran
L’appel à voter du guide suprême
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a appelé vendredi les Iraniens à participer massivement à l'élection présidentielle "pour l'avenir du pays". "Que le peuple participe car il s'agit de l'avenir du pays", a-t-il déclaré après avoir mis son bulletin dans l'urne peu après l'ouverture du scrutin. "Je conseille à tout le monde de voter et le faire dès les premières heures de la matinée", a précisé le numéro un iranien.
Les États-Unis ont minimisé la portée du scrutin, estimant que les électeurs avaient un "choix restreint" entre les six candidats encore en lice, tous choisis par le Conseil des gardiens de la constitution, une instance contrôlée par les ultra-conservateurs.
"Allez au diable si vous n'acceptez pas le scrutin, le peuple iranien n'attend pas de savoir ce que vous acceptez ou ce que nous n'acceptez pas", a répondu l'ayatollah Khamenei.
Trois favoris
Parmi les cinq candidats conservateurs que compte l'élection, tous ont exprimé leur allégeance au "guide
suprême" de la Révolution islamique, Ali Khamenei. Parmi eux, trois possèdent des chances de l'emporter ou d'accéder
au second tour.
Sur les trois favoris, seul Saïd Jalili, actuel négociateur en chef sur la question nucléaire et candidat le plus en vue, souhaite que Téhéran conserve une attitude intransigeante malgré la multiplication des sanctions voulues par les Occidentaux. Ils estiment que le gouvernement iranien cherche à se doter de l'arme nucléaire, une accusation qu'il dément.
Les deux autres prétendants, Mohammad Baqer Qalibaf, maire de Téhéran, et Ali Akbar Velayati, ancien ministre des Affaires étrangères, ont eux promis de poursuivre le programme nucléaire tout en critiquant Jalili pour son intransigeance dans la négociation.
Cette dispersion dans le camp conservateur pourrait favoriser les ambitions du religieux Hassan Rohani, seul modéré en lice.
Sécurité renforcée
Les opérations électorales doivent durer dix heures avec de possibles prolongations dans la journée si nécessaire. Le résultat, quel qu’il soit, ne devrait guère modifier la politique étrangère de l'Iran, ni ses relations avec les Occidentaux et ses voisins du Golfe.
Les mesures de sécurité ont été renforcées au terme d'une campagne relativement calme, sans comparaison avec celle de 2009 lorsque les réformateurs avaient entrevu l'espoir d'une victoire et d'un changement en Iran.
FRANCE 24
Commentaire