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Bientôt des billets de banque équipés de puces RFID ?

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  • Bientôt des billets de banque équipés de puces RFID ?

    Grâce à une technologie de gravure au plasma, des scientifiques américains ont créé des puces RFID suffisamment fines pour être incorporées dans du papier. Un procédé moins onéreux et plus rapide que les méthodes actuelles, qui pourrait être utilisé pour sécuriser des documents officiels et des billets de banque. Explications avec le professeur Val Marinov, le chercheur à l’origine du projet.

    L’utilisation de la technologie RFID (radio frequency identification) est assez courante. Elle prend principalement la forme d’étiquettes pour les emballages de produits, de puces insérées dans les cartes bancaires et certains documents, ou encore d’implants utilisés pour le tatouage électronique des animaux domestiques. Mais l’épaisseur incompressible de ce marqueur, composé d’une puce et d’une antenne, fait qu’il est actuellement difficile, voire impossible, d’utiliser la technologie RFID pour sécuriser des documents papier.

    Cet obstacle vient d’être levé par une équipe de chercheurs de l’université d’État du Dakota du Nord (NDSU). Ils ont mis au point une technique permettant d’incorporer une puce RFID et ses antennes de transmission directement sur du papier. « L’épaisseur typique d’une étiquette RFID est de 0,4 à 0,6 mm. Le papier intelligent que nous élaborons devrait quant à lui être plus fin, entre 0,10 et 0,15 mm, une épaisseur classique pour le papier bureautique », a expliqué à Futura-Sciences le professeur Val Marinov, qui dirige l’équipe du Center for Nanoscale Science and Engineering (CNSE) à l’origine du projet.

    Puce RFID compatible avec tous les papiers

    Ce papier intelligent pourrait être utilisé afin de lutter contre la contrefaçon de documents officiels ou de billets de banque. La méthode employée est nommée Laser-Enabled Advanced Packaging (Leap). Le professeur Marinov en détaille le principe : « Nous employons la technique de gravure ionique réactive (Reactive Ion Etching, ou RIE) avec laquelle des ions de haute énergie du plasma attaquent la surface d'une plaquette en forme de disque, pour en retirer de la matière. Dans notre procédé Leap, le RIE a deux objectifs : diminuer l’épaisseur de la plaquette de silicium de 50 à 20 micromètres, et la diviser en puces individuelles que l’on peut ensuite transférer sur du papier. »



    Ce schéma détaille le procédé de gravure au plasma qui permet de transférer une puce RFID directement sur du papier. La source provient d’un laser pulsé (pulsed laser) dont le rayon est dirigé sur une galette de silicium (diced wafer on glass carrier) par un scanner laser à deux axes. La portion rectangulaire du wafer (die) sur laquelle ont été gravés les circuits d'une puce est alors transférée sur le papier à l’endroit où elle vient se connecter à l’antenne intégrée (webstock with antennas). © Center for Nanoscale Science and Engineering, université d’État du Dakota du Nord

    Le scientifique affirme que ce procédé de fabrication est deux fois plus rapide que les techniques actuelles et moins onéreux. Il assure qu’il pourrait être incorporé dans n’importe quel type de papier. Cela permettrait de produire des puces RFID à moindre coût, tout en ouvrant de nouveaux marchés. À commencer donc par la protection des billets de banque contre le vol, mais aussi la contrefaçon. La présence d’un marqueur RFID dans un billet serait un moyen d’en vérifier l’authenticité, en venant compléter (ou remplacer) les sécurités actuelles que sont les filigranes et les fils magnétisés. La technique peut aussi être employée pour des documents officiels ou sensibles, des tickets de transport ou de spectacle.

    Une innovation prometteuse, qui demande maintenant à passer à la phase d’industrialisation. « Nous devons sortir notre procédé du laboratoire et le préparer à une industrialisation. Cela signifie que nous avons besoin d’un financement, pour amener notre technologie à un stade de préproduction. Nous estimons le budget entre 800.000 et un million de dollars pour construire une ligne de production sur une période de neuf mois à un an », précise le professeur Marinov. Ce dernier nous a confirmé qu’il n’excluait aucune option pour faire aboutir son projet, qu’il s’agisse de l’attribution de licences de fabrication, de la création d’une start-up ou d’une coentreprise avec un ou plusieurs partenaires.

    source : futura-sciences.com

    je publie cet article apres avoir lu ce fait divers quoté:

    Trois millions d'euros en liquide saisis
    Deux millions d'euros ont été découverts dans le sud de la France par les douanes dans la nuit de mercredi et jeudi à un péage dans le véhicule d'un couple de Portugais d'origine angolaise, tandis qu'un autre homme de même origine a été interpellé hier à un autre péage, en possession d'un million d'euros.

    L'homme et la femme, qui ont été interpellés à Arles (sud) en possession de deux millions en coupures de 500 euros, ont affirmé être des agents immobiliers qui devaient se rendre en Italie pour affaire, pour le compte d'un dignitaire africain.

    Les trois individus ont été placés en garde à vue et sont entendus par les enquêteurs dans le cadre de deux enquêtes de flagrance pour "blanchiment". A l'issue des gardes à vue, les deux dossiers pourraient être joints dans une même information judiciaire, "si les enquêteurs trouvent des connexions", a précisé une autre source proche de l'enquête. le figaro
    plus la quantité est volumineuse , plus c'est facil a detecter les puces RFID

  • #2
    Par Menthalo – Billets perfides aux frontières




    [IMG]http://liesidotorg.files.**************/2012/06/douanes.jpg?w=645[/IMG]
    [IMG]http://liesidotorg.files.**************/2011/12/avatar-menthalo2.jpg?w=645[/IMG]Par Menthalo – Il semblerait que les gabelous de la douane française aient une chance inouïe ces derniers temps. C’est la pêche miraculeuse, jour après jour. Aux frontières espagnoles notamment, ils arrêtent et fouillent des voitures avec un taux de réussite prodigieux. A se demander si les puces RFID qui sont incluses désormais dans tous les billets de banque, n’émettent pas un signal au passage des portiques de la douane ou des péages. Quand vous passez avec 30 billets, le signal est faible, mais quand vous passez avec une valise contenant 100.000 ou 150.000 euros, les puces RFID (de l’anglais Radio Frequency IDentification), l’ensemble des puces incluses dans les billets déclencherait un signal d’alerte pour les douaniers.
    [IMG]http://liesidotorg.files.**************/2012/06/fastrak_toll_diagram1.jpg?w=645[/IMG]Ceux, qui sont abonnés au système de télépéage "Liber-T", le mal nommé, savent comment leur puce RFID marche pour leur ouvrir le passage aux péages.
    Péage (en) FasTrak (littéralement : (fr) VoieRapide) : Système de télépéage automatique, sans arrêt du conducteur. Dans la voie de péage, des capteurs (1) détectent le véhicule, lisent (2) le transpondeur (3) monté sur le pare-brise. Le « rideau de lumière » (4) compte (5) le nombre d’essieux, et le compte-propriétaire de la puce est facturé. Un panneau électronique (6) affiche le prix facturé. Un véhicule sans transpondeur, est classé comme contrevenant ; les caméras (7) filment et mémorisent la plaque d’immatriculation pour une contravention (si la plaque est celle d’un utilisateur FasTrak enregistré, il ne paiera que le prix du péage.
    Le système des douanes doit être similaire. On peut imaginer que l’on retrouve un système semblable dans les gares et les aéroports, pour arrêter les citoyens, qui essaieraient de passer les frontières avec une somme dépassant les 10.000 euros.
    D’après le Traité de Rome, il y a libre circulation des personnes et des biens (donc des capitaux) à l’intérieur de la Communauté Européenne et plus encore de la Communauté Monétaire Européenne. La législation française (art 464 et 465 du code des douanes) exige une déclaration des sommes transportées au-delà de 10.000€. Une non-déclaration peut entrainer une confiscation de la totalité de la somme, dont 95% serait rendu après vérification qu’il ne s’agit pas d’une fraude fiscale. Notez le prélèvement de l’Etat qui ne se sucre pas avec le dos de la cuillère. La France est-elle en contravention avec le règlement de la CME ou de la CEE ? L’un de nos amis avocats étudie actuellement la question. Nous vous tiendrons informés, si vous avez besoin de conseils en la matière…
    Mattrix et les perfides
    Neo et ses amis ont bien sûr conçu des parades pour inhiber temporairement ou définitivement ces PeRFIDes.
    La première consiste à mettre vos billets dans un micro-ondes. Il y a différentes vidéos sur le net montrant que c’est très efficace, mais assez sot. La puce explose et fait un trou dans le billet.
    La seconde est le système des grand-mères, qui envoient de l’argent de poche à leurs petits-enfants, en mettant le ou les billets dans du papier d’alu. Celui-ci isole la puce plus ou moins efficacement.
    La troisième est de remplacer votre valise en carton, par une valise en plomb qui bloquera toutes les émissions radios de la peRFIDe. Un peu lourd à porter toutefois.
    La quatrième, si vous êtes bricoleurs, vous essayez le système D du "petit bricoleur" décrit sur cette file.
    La cinquième semble plus simple. Comme vous le savez, les programmes informatiques, les séquences de codes, les disques durs, etc., détestent les aimants. Si vous passez un aimant sur la puce de votre billet, vous allez effacer son programme et la transformer en une chose inerte. Votre billet intelligent redevient du simple PQ ordinaire des années 70. Retour à l’âge de pierre.
    Un peu de science fiction

    Comme aujourd’hui votre carte d’identité a elle-même une puce, chaque fois qu’un billet change de portefeuille, il pourrait se souvenir des différents propriétaires et de toutes les transactions auxquelles il aura servi. Imaginez un marchand de bonheur à la sauvette, qui vend sa pilule de bonheur 10€. Il se fait arrêter avec une liasse de 100 billets de 10€. Chacun des billets révèle l’identité du propriétaire précédent. Au fichier central, parfaitement illégal mais qui existe néanmoins, le Grand Inquisiteur va pouvoir constater que les propriétaires précédents sont tous fichés comme consommateurs de bonheur. Le vendeur de bonheur peut donc être écroué comme trafiquant sans autre forme de procès. Comme il y a des émetteurs-récepteurs un peu partout en ville, le Grand Inquisiteur va pouvoir connaître les parcours quotidiens du coupable et trouver la planque, où il a mis son magot au frais.
    Beaucoup de science fiction

    Papy Mougeot est un vieux parano, qui préfère la relique barbare à tous les "Richelieu" d’hier ou "Marie-Curie" d’aujourd’hui. Sagement, il a transformé tous les mois une partie de sa retraite en "Marianne-coq" ou en "Napoléon-tête-laurrée" acheté chez CPOR, mais sans faire attention à cette petite poussière noire accrochée dans l’œil, côté "face". bip-bip, la petite poussière émet son petit message en continu, attendant que le Grand Inquisiteur interdise la possession de reliques barbares. Une fois la loi passée, les véhicules de détection et triangulation n’ont plus qu’à passer dans les rues pour faire le ramassage. (façon Minority report) Papy Mougeot a passé ses reliques barbares à l’aimant, les a emballées dans du papier d’aluminium avant de les mettre dans un tuyau en plomb. Pas folle la guêpe, mais totalement parano.

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    • #3
      Ils sont quand même forts ces Amerloques .......
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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