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Le modéré Hassan Rohani en tête du premier tour de la présidentielle

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  • Le modéré Hassan Rohani en tête du premier tour de la présidentielle

    Le modéré Hassan Rohani arrive en tête du premier tour de la présidentielle iranienne, selon des résultats provisoires diffusés samedi. Le candidat réformateur apparaît loin devant le conservateur Mohammad Bagher Ghalibaf.



    Selon des résultats partiels diffusés samedi 15 juin, le modéré Hassan Rohani arrive en tête de l'élection présidentielle iranienne, avec près de 50 % des voix sur 2,920 millions de bulletins valides, soit 10 % des bureaux de vote du pays, a indiqué le ministère de l’Intérieur.

    LES PRÉCISIONS DE L'ENVOYÉE SPÉCIALE DE FRANCE 24 À TÉHÉRAN

    Par Pascale BOURGAUX, envoyée spéciale FRANCE 24
    Soutenu par les courants modérés et réformateurs, M. Rohani, le plus âgé des six candidats du haut de ses 64 ans, devance ainsi pour l’instant trois conservateurs : le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf (16,6 %), le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili (13,1 %) et un ex-commandant des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime, Mohsen Rezaïe (13,1 %), a précisé un porte-parole du ministère. Les deux autres candidats, l'ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati et Mohammad Gharazi sont, eux, hors-course.

    Renouer les liens avec l’Europe et les États-Unis


    Hassan Rohani était le responsable des négociations sur le dossier nucléaire entre 2003 et 2005 sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami. Son discours modéré prône plus de souplesse dans les discussions avec l’Europe et les États-Unis afin d’alléger les sanctions décrétées contre l'Iran, à l'origine d'une grave crise économique.

    Avant la proclamation des premiers résultats, M. Rohani a remercié dans un communiqué ses partisans qui se sont mobilisés pour "créer cette merveille". "Cette participation et l'unité (des réformateurs et modérés) aidera l'Iran à prendre une nouvelle voie", a-t-il déclaré.

    Le prochain président sera le deuxième personnage de l'État selon la Constitution iranienne, mais il n'aura que peu d'influence sur les dossiers stratégiques comme le nucléaire, qui sont sous l'autorité directe du Guide suprême.

    FRANCE 24

  • #2
    The candidates are:




    • Nuclear strategist Saeed Jalili - conservative
    • Tehran mayor Mohammad Baqer Qalibaf - conservative
    • Former Majlis Speaker Gholamali Haddad Adel - conservative
    • Advisor to the Supreme Leader Ali Akbar Velayati - conservative
    • Former Revolutionary Guards commander Mohsen Rezaie - conservative
    • Former nuclear negotiator Hasan Rouhani - centrist (photo en haut - le plus à droite)
    • Former Vice President Mohammad Reza Aref - reformist
    • Mohammad Gharazi - independent




    Dernière modification par absent, 15 juin 2013, 16h46.

    Commentaire


    • #3


      ---

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      • #4
        c'est bon, officielement Hassan Rohani est le nouveau président iranien

        Le religieux modéré Hassan Rohani a remporté l'élection présidentielle iranienne dès le premier tour. Cet anti-Ahmadinejad prône plus de souplesse avec l'Occident, notamment dans les discussions sur le nucléaire.


        Suivez la présidentielle en Iran en langue farsi sur le site des Observateurs en cliquant ici.

        Hassan Rohani est le nouveau président élu de la République islamique d'Iran. Le ministre de l'Intérieur iranien, Mostafa Mohammad-Najjar, l'a annoncé à la télévision publique en fin de journée samedi 15 juin. Le candidat réformateur âgé de 64 ans récolte 11,75 millions de voix, soit 50,68 % des suffrages exprimés. Il devance largement trois conservateurs : le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf, ex-commandant des Gardiens de la révolution, Mohsen Rezaïe et le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili.

        L'ANNONCE OFFICIELLE DU MINISTRE DE L'INTÉRIEUR SUR LA TÉLÉVISION PUBLIQUE

        Un score très surprenant, note Ardavan Amir-Aslani, auteur du livre "Iran - État-Unis : Les amis de demain ou l'après-Ahmadinejad", tout comme le taux particulièrement élevé de la participation (72 %). Dans cette course à la présidentielle largement dominée par les ultra-conservateurs proches de l’ayatollah Ali Khamenei, "Rohani ne figurait pas parmi les favoris du système", explique-t-il. Mais il a bénéficié du soutien de candidats qui se sont désistés durant la campagne, à savoir le réformateur Mohammad Reza Aref et des ex-présidents modéré Akbar Hachémi Rafsandjani et réformateur Mohammad Khatami.

        Seul candidat clérical, Rohani est un juriste qui parle anglais couramment et incarne l’ouverture aux yeux des Iraniens. Celui qui a étudié le droit à Glasgow au Royaume-Uni a rassemblé le vote des jeunes, et notamment ceux qui avaient soutenu la révolution verte de 2009, mais aussi celui des femmes, constate Azadeh Kian, professeur de sociologie à l’université Paris VII, qui précise que 70 % de la population est âgée de moins de 40 ans. "Il a conquis non seulement dans les grandes villes mais aussi dans les milieux ruraux", ajoute la spécialiste de l’Iran.

        "À quoi ça sert de faire tourner les centrifugeuses si l'économie ne tourne pas ?"

        "AUSSITÔT DANS LES RUES, LES KLAXONS ONT RÉSONNÉ"

        Par Pascale BOURGAUX, envoyée spéciale en Iran
        D'allure raide, plutôt rigide, Rohani a réussi à séduire la population avec des propos chocs : "À quoi ça sert de faire tourner les centrifugeuses si l'économie ne tourne pas ?" a-t-il déclaré dans l'une de ses publicités électorales. Étranglés par les sanctions économiques qui ont eu pour effet de faire exploser les prix, les Iraniens ont été sensibles à sa campagne axée sur un "nouveau management pour le pays", qui ne serait "pas basé sur les querelles" en référence à la politique étrangère belliqueuse du président sortant, Mahmoud Ahmadinejad. Il a d’ailleurs choisi comme emblème une clé pour montrer sa volonté d’ouvrir la porte des solutions pour l'Iran.

        Et pour redresser le pays, le candidat que l'on qualifie d"anti-Ahmadinejad" prône plus de souplesse dans les discussions avec les grandes puissances sur le nucléaire afin d’alléger les sanctions décrétées contre l'Iran. En tant qu’ancien responsable des négociations sur le dossier nucléaire entre 2003 et 2005 sous la présidence de Khatami (1997-2005), "Rohani sait pertinemment que pour obtenir la levée des sanctions, Téhéran doit aboutir à un accord", juge Ardavan Amir-Aslani.

        Le candidat réformateur veut ainsi restaurer l'image du pays et apporter "ce souffle nouveau de paix auprès des Iraniens, mais aussi avec l’Occident", ajoute Ardavan Amir-Aslani. "Il est le seul capable d’être le porte-étendard de cette opposition libérée et modérée".

        Faire oublier l'élection contestée de 2009

        Mais si l’Iran s’apprête à changer de visage, le pays ne change pas de système pour autant. Hassan Rohani, qui a compté parmi les membres de l’Assemblée des experts chargée de nommer le Guide suprême, n'est pas un révolutionnaire. Sa victoire n’est donc pas synonyme de rupture dans la politique de la République islamique, les dossiers stratégiques comme le nucléaire ou les relations internationales restant sous l'autorité directe du guide suprême Ali Khamenei.

        Ce dernier a d'ailleurs réagi sur son compte Twitter estimant que ce scrutin était "un vote de confiance envers le système". Une façon pour les autorités iraniennes de montrer qu'elles savent accepter le choix des électeurs, et de faire ainsi oublier la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad il y a quatre ans, qui avait jeté des millions d'Iraniens dans la rue, crise la plus grave traversée par la République islamique depuis la révolution de 1979.

        FRANCE 24

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        • #5
          Ah si nous avions la moitié de leur démocratie !
          J'étais là...

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          • #6
            Ah si nous avions la moitié de leur démocratie !
            Comme quoi vaut mieux lire ça que d'être aveugle!
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

            Commentaire


            • #7
              Ah si nous avions la moitié de leur démocratie !
              La démocratie n'existe pas. Juste que des pays arrivent à mieux se vendre que d'autres. Regardez par exemple cette première démocratie au monde qui est les USA, tout le monde dit que ce soit républicains ou démocrates, le système ne change pas. Comme quoi le nouveau président ne peut rien changer quant la politique général du pays et les orientations majeures. C'est pareil en Iran. Juste que la configuration du système diffère. Le guide suprême est là pour garantir la pérennité du système en place et ainsi la politique générale ne changera pas.

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              • #8
                et les urnes ? elles disent vrai ou pas ?
                J'étais là...

                Commentaire


                • #9
                  et les urnes ? elles disent vrai ou pas ?
                  Elles disent vrai du moment que rien n'est à craindre. Le système ne craint rien que ce soit en Iran ou aux USA.

                  PS: j'attends toujours tes preuves sur l'autre sujet.

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                  • #10
                    C'est une très bonne chose que ce soit le candidat centriste et moderé qu'il l'a emporté, le pays peut commencer et tenter des négociations plus fructueuses avec le reste de la communauté internationale.

                    Les iraniens ont eux tout le monde par surprise, les sondages ont été faussés et c'est le candidat modéré qui est sorti vainqueur, le pays avance...

                    L'Iran est dans une situation délicate à cause des sanctions internationales, et spécialement US !

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                    • #11
                      et pourtant chez nous, elle disent jamais vrai !

                      je t'ai offert un lien sur l'autre post
                      J'étais là...

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                      • #12
                        et pourtant chez nous, elle disent jamais vrai !
                        Pare que chez nous, le président est doté de larges prérogatives. Si le président n'était aussi fort, un président comme Boudiaf n'aurait jamais été liquidé.

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