Des combats entre forces spéciales libyennes et manifestants armés ont fait six morts parmi les soldats samedi matin à Benghazi. Ces heurts interviennent une semaine après la mort de 31 personnes au cours d'affrontements.
Six soldats ont été tués au cours d'affrontements entre les forces spéciales libyennes et des manifestants armés devant une base de l'est de Benghazi, en Libye, a-t-on appris samedi de source militaire libyenne.
Des échanges de coups de feu nourris ainsi que des explosions ont été entendus depuis l'aube près du QG des Forces spéciales de l'armée et dans le quartier al-Lithi sur la route de l'aéroport, ont indiqué un journaliste de l'AFP et des témoins. Quelques heures plus tôt, des groupes d'hommes avaient volé des armes dans une caserne.
"Les combats ont duré de 2 heures du matin (0h GMT) à 6h mais sont maintenant terminés", a déclaré à Reuters le colonel Mohamed Chérif, un officier des Forces spéciales.
La crainte d’un "bain de sang" à Benghazi
Dans la nuit de vendredi à samedi, le chef d'état-major par intérim, Salem al-Konidi s'est voulu alarmiste, lors d'une déclaration à la chaîne de télévision Al-Aseema : "Si les forces spéciales sont attaquées, il y aura un bain de sang [...] Il pourrait y avoir une catastrophe à Benghazi", a prévenu M. Konidi, affirmant ne pas connaître les assaillants ni leurs motivations. On ne sait pas non plus si les manifestants ont subi des pertes.
Vendredi en début de soirée, des dizaines d'hommes, se présentant comme des manifestants pacifistes, ont délogé une brigade d'ex-rebelles, la "Première brigade d'infanterie", de son QG à Benghazi, et ont incendié deux de ses véhicules.
Ces violences surviennent alors que la semaine dernière, déjà, au moins 31 personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées au cours d'affrontements entre des miliciens de Benghazi et des manifestants armés.
Ces derniers réclamaient la dissolution des milices issues de la révolution contre Mouammar Kadhafi, dont certains membres font désormais partie des forces de sécurité libyennes.
FRANCE24
Six soldats ont été tués au cours d'affrontements entre les forces spéciales libyennes et des manifestants armés devant une base de l'est de Benghazi, en Libye, a-t-on appris samedi de source militaire libyenne.
Des échanges de coups de feu nourris ainsi que des explosions ont été entendus depuis l'aube près du QG des Forces spéciales de l'armée et dans le quartier al-Lithi sur la route de l'aéroport, ont indiqué un journaliste de l'AFP et des témoins. Quelques heures plus tôt, des groupes d'hommes avaient volé des armes dans une caserne.
"Les combats ont duré de 2 heures du matin (0h GMT) à 6h mais sont maintenant terminés", a déclaré à Reuters le colonel Mohamed Chérif, un officier des Forces spéciales.
La crainte d’un "bain de sang" à Benghazi
Dans la nuit de vendredi à samedi, le chef d'état-major par intérim, Salem al-Konidi s'est voulu alarmiste, lors d'une déclaration à la chaîne de télévision Al-Aseema : "Si les forces spéciales sont attaquées, il y aura un bain de sang [...] Il pourrait y avoir une catastrophe à Benghazi", a prévenu M. Konidi, affirmant ne pas connaître les assaillants ni leurs motivations. On ne sait pas non plus si les manifestants ont subi des pertes.
Vendredi en début de soirée, des dizaines d'hommes, se présentant comme des manifestants pacifistes, ont délogé une brigade d'ex-rebelles, la "Première brigade d'infanterie", de son QG à Benghazi, et ont incendié deux de ses véhicules.
Ces violences surviennent alors que la semaine dernière, déjà, au moins 31 personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées au cours d'affrontements entre des miliciens de Benghazi et des manifestants armés.
Ces derniers réclamaient la dissolution des milices issues de la révolution contre Mouammar Kadhafi, dont certains membres font désormais partie des forces de sécurité libyennes.
FRANCE24
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