Bonjour, la rente ne peut prospérer que dans un systéme opaque ou toutes les entreprises et les bien appartiennent à l'état.
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L’Algérie est en voie de ne plus être ce gâteau que se partageait la nomenklatura. La rente et les rentiers vivent leurs derniers jours. D’abord par une meilleure maîtrise des ressources pétrolières qui ne transitent plus par les canaux traditionnels depuis la création des nouvelles agences telles que l’Anaft. Mais pas seulement l’argent du pétrole.
Les nouvelles dispositions liées à l’exercice des activités de l’import-export ont eu le mérite également de faire mieux que tous les scanners du monde en matière de transparence. Une manne importante échappe ainsi à ce que l’opinion publique désignait comme étant «les barons du container». L’extraordinaire hémorragie des deniers publics constatée lors des différents scandales qui ont touché nos banques et certaines entreprises publiques a pu, par là même, être sérieusement réduite. Enfin, l’obligation du chèque pour les paiements dépassant 50.000 DA signe la fin de la «chkara». Tout ceci s’est fait sans trop de tapage. Graduellement. L’Etat agissant en profondeur sans coup d’éclat, tandis que les rentiers, toujours en silence, faisaient par des actes détournés de la résistance en vain. Plus que quelques miettes encore sur la table et l’Algérie en aura fini avec ces détrousseurs version BCBG.
Malgré la libéralisation de notre économie que beaucoup ont pu qualifier de tous les maux, l’Etat n’a jamais renoncé à accorder une large place au logement social et ceci alors que tout le monde sait que la gestion du parc immobilier public ne s’inscrit, jusque-là, qu’au registre des pertes et profits. Un choix sans lequel les démunis n’auraient jamais de toit décent. Tout en poursuivant l’éradication des bidonvilles, l’Etat a mis d’énormes moyens pour aider la paysannerie via notamment le Pnda qui donne de réels résultats en termes de création d’emplois, de relèvement de la production et de la qualité que l’on peut aisément constater sur les étals de nos marchés.
Plus de trois millions d’écoliers nécessiteux auront droit à la gratuité des livres scolaires, et la prime de la rentrée est toujours maintenue pour cette année. Les petites retraites ont aussi connu un relèvement conséquent de leur seuil. Et pendant que le ministère de la Solidarité continue toujours à travailler sur la carte des soins gratuits au profit de la frange défavorisée de notre population, une commission vient d’être installée dans ce même département pour venir en aide à des millions de familles sans ou avec très peu de ressources pour passer un Ramadhan humainement acceptable. L’aide se fera sous forme de denrées livrées à domicile. Ceci sans parler du relèvement des salaires de la Fonction publique et même d’une meilleure prise en charge de nos malades mentaux dont un bon nombre est dans la rue.
En clair, l’Etat est en train d’enlever à quelques rentiers ce qu’il donne à tout un peuple. Et à moins de faire de l’opposition pour l’opposition on ne peut qu’applaudir.
Zouhir MEBARKI
29 août 2006 L'expression.
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L’Algérie est en voie de ne plus être ce gâteau que se partageait la nomenklatura. La rente et les rentiers vivent leurs derniers jours. D’abord par une meilleure maîtrise des ressources pétrolières qui ne transitent plus par les canaux traditionnels depuis la création des nouvelles agences telles que l’Anaft. Mais pas seulement l’argent du pétrole.
Les nouvelles dispositions liées à l’exercice des activités de l’import-export ont eu le mérite également de faire mieux que tous les scanners du monde en matière de transparence. Une manne importante échappe ainsi à ce que l’opinion publique désignait comme étant «les barons du container». L’extraordinaire hémorragie des deniers publics constatée lors des différents scandales qui ont touché nos banques et certaines entreprises publiques a pu, par là même, être sérieusement réduite. Enfin, l’obligation du chèque pour les paiements dépassant 50.000 DA signe la fin de la «chkara». Tout ceci s’est fait sans trop de tapage. Graduellement. L’Etat agissant en profondeur sans coup d’éclat, tandis que les rentiers, toujours en silence, faisaient par des actes détournés de la résistance en vain. Plus que quelques miettes encore sur la table et l’Algérie en aura fini avec ces détrousseurs version BCBG.
Malgré la libéralisation de notre économie que beaucoup ont pu qualifier de tous les maux, l’Etat n’a jamais renoncé à accorder une large place au logement social et ceci alors que tout le monde sait que la gestion du parc immobilier public ne s’inscrit, jusque-là, qu’au registre des pertes et profits. Un choix sans lequel les démunis n’auraient jamais de toit décent. Tout en poursuivant l’éradication des bidonvilles, l’Etat a mis d’énormes moyens pour aider la paysannerie via notamment le Pnda qui donne de réels résultats en termes de création d’emplois, de relèvement de la production et de la qualité que l’on peut aisément constater sur les étals de nos marchés.
Plus de trois millions d’écoliers nécessiteux auront droit à la gratuité des livres scolaires, et la prime de la rentrée est toujours maintenue pour cette année. Les petites retraites ont aussi connu un relèvement conséquent de leur seuil. Et pendant que le ministère de la Solidarité continue toujours à travailler sur la carte des soins gratuits au profit de la frange défavorisée de notre population, une commission vient d’être installée dans ce même département pour venir en aide à des millions de familles sans ou avec très peu de ressources pour passer un Ramadhan humainement acceptable. L’aide se fera sous forme de denrées livrées à domicile. Ceci sans parler du relèvement des salaires de la Fonction publique et même d’une meilleure prise en charge de nos malades mentaux dont un bon nombre est dans la rue.
En clair, l’Etat est en train d’enlever à quelques rentiers ce qu’il donne à tout un peuple. Et à moins de faire de l’opposition pour l’opposition on ne peut qu’applaudir.
Zouhir MEBARKI
29 août 2006 L'expression.
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