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Le retour des jihadistes fait craindre pour la sécurité en Tunisie

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  • Le retour des jihadistes fait craindre pour la sécurité en Tunisie

    Les familles tunisiennes ont lancé jeudi 6 juin un appel de détresse pour le rapatriement de leurs enfants encore bloqués dans une Syrie ravagée par la guerre.

    Les autorités syriennes ont donné leur accord sans condition à la libération de quarante-trois ressortissants tunisiens emprisonnés.

    Mais le retour de ces jihadistes suscite des inquiétudes de la part de plusieurs partis politiques et d'associations de défense des droits de l'Homme en Tunisie.

    Le ministère de l'Intérieur estime que plus de cinq cents Tunisiens se battent actuellement en Syrie aux côtés de l'armée libre ou dans les rangs de Jabhat al-Nusra, qui a prêté allégeance à al-Qaida.

    Mais les organisations des droits de l'Homme et les associations de la société civile locale estiment ce nombre à plus de trois mille jeunes, dont une centaine a été tuée ces derniers mois.

    "Le gouvernement tunisien peut poursuivre les Tunisiens qui ont combattu en Syrie en vertu de la loi antiterroriste de 2003, dans la mesure notamment où certains d'entre eux ont reconnu publiquement leur participation à la guerre en Syrie et à la mort de soldats de l'armée syrienne lors des affrontements", selon Kais Said, professeur de droit constitutionnel.

    Aux termes de la législation tunisienne, toute personne appartenant à une faction ou à un groupe armé quelconque en dehors du pays peut être condamnée à quinze ans de prison.

    Certains rapports indiquent que ces jeunes sont entrés en Syrie en provenance de Turquie, par l'intermédiaire de réseaux de recrutement actifs en Tunisie et en Libye. Le ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou avait annoncé auparavant que les services de sécurité tunisiens avaient réussi à démanteler plusieurs réseaux spécialisés dans le recrutement de jeunes Tunisiens et leur envoi en Syrie pour combattre.

    La menace que constituent des salafistes aguerris revenant du Levant est encore aggravée par une vague d'attentats à la bombe le long de la frontière algérienne, où un groupe de militants affiliés à al-Qaida se bat contre les forces de sécurité tunisiennes. Au moins quatre soldats ont été tués dans le Jebel Chaambi, et de nombreux autres ont été blessés.

    Il y a deux semaines, le ministère de l'Intérieur avait lié les violences dans le Jebel Chaambi au groupe salafiste extrémiste Ansar al-Sharia.

    "Certains éléments actifs de ceux qui se désignent comme Ansar al-Sharia appartiennent au groupe terrroriste du Jebel Chaambi", avait expliqué Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l'Intérieur, le 31 mai. Des membres de ce groupe extrémiste entretiennent également "des liens avec des terroristes algériens", avait-il ajouté.

    Au lendemain de la révolution, le nombre de Tunisiens combattant dans les bastions du terrorisme dans le monde a augmenté, de la Syrie et de la Libye au Mali. De plus, les prisonniers qui avaient bénéficié d'une amnistie législative générale sont retournés vers leurs anciennes activités et combattent aujourd'hui aux côtés d'al-Qaida et des autres organisations religieuses militantes.

    "Il ne fait aucun doute que ce qui se passse depuis près de deux mois dans le Jebel Chaambi à la frontière algéro-tunisienne n'est pas étranger à ce qui se passe dans les pays de la région et dans le monde arabe en général", a expliqué le journaliste et politologue Mohamed Bou Oud.

    Il a ajouté que les mines, les armes et les autres matériels découverts par les soldats tunisiens dans les montagnes "ne sont pas le signe d'une implantation permanente, mais d'un séjour transitoire dans ces régions frontalières".

    "En d'autres termes, ces camps sont des centres de rassemblement des combattants, où ils reçoivent une formation en attendant d'être envoyés vers des champs de bataille importants qui nécessitent des renforts humains sous la forme de combattants bien endoctrinés et prêts à apporter leur expérience sur un champ de bataille ayant besoin de soutien", a-t-il expliqué.

    La brigade Uqba Ibn Nafaa liée à al-Qaida, qui opère non loin de la ville de Kasserine et à quelques kilomètres seulement de la région protégée du Jebel Chaambi, a pour mission d'envoyer des combattants originaires de Tunisie en Syrie, en particulier. Elle s'appuie sur de nombreux réseaux pour recruter des jeunes issus de quartiers pauvres, dans les mosquées, les universités et différentes institutions.

    D'autres groupes les transportent dans le Jebel Chaambi où ils reçoivent une formation, à l'issue de laquelle ils sont envoyés en Libye ou partent pour la Turquie ou l'Algérie pour se rendre en territoire syrien.

    Les évènements au Mali n'ont fait que renforcer ces flux de combattants dans les régions rurales de Tunisie. Dans le Nord, le retrait d'al-Qaida au Maghreb islamique a contraint les combattants à partir en Libye et en Tunisie, en particulier.

    Les récentes arrestations à Kasserine et aux points de passage frontaliers confirment ce retrait vers le théâtre tunisien, en préparation au départ pour la Syrie, qui reste une destination de choix pour les jihadistes.

    La police des frontières de Kasserine a arrêté un Malien en possession de quatre passeports, tandis que celle de Feriana a appréhendé quatre Africains originaires du Tchad, du Mali et du Niger, accompagnés par un Tunisien qui les conduisait dans le Jebel Chaambi.

    Source: Magharebia

  • #2
    C'est le métier qui rentre, un passage obligé vers l'age adulte des nations. Sur le plan de la liberté religieuse Ben Ali a trop serré la vis au point où les enfants de la Tunisie sont devenus des zombis à l'écoute des fatwas made in Washington. La non autonomie et l'écoute des sirènes sont la résultante directe de l'imposition du modèle de pensée et l'état policier. Ben Ali tout comme Kadafi et Assad n'a pas volé juste du matériel et des biens ,il a ôté aux gens leur bon sens.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      okba30 a dit:
      La non autonomie et l'écoute des sirènes sont la résultante directe de l'imposition du modèle de pensée et l'état policier. Ben Ali tout comme Kadafi et Assad n'a pas volé juste du matériel et des biens ,il a ôté aux gens leur bon sens.
      Tu as bien situé l'un des origines de nos problèmes actuels !

      A force de bloquer la marmite, le jour ou tu essaie de l'ouvrir, çà t’expose à la figure !

      Mais, il y en a d'autres raisons malheureusement.

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      • #4
        La Tunisie devrait leurs fermer le pays, les faires apatrides, qu'ils se trouvent un nouveu pays, pourquoi le Qatar, l'Arabie ou la Jordanie ne les accueilleraient pas ? Après tout c'est bien eux qui les ont enrôles pour la guerre de Fitna...

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        • #5
          Les familles tunisiennes ont lancé jeudi 6 juin un appel de détresse pour le rapatriement de leurs enfants encore bloqués dans une Syrie ravagée par la guerre.
          Les premiers responsables des futurs meurtres et attentas,se sont ceux qui les feront revenir.Pourquoi ne pas simplement les laisser la ou ils ont commit leurs méfait,et payer la note,après tout ils n'ont pas demandé a être rapatrié puisqu'ils sont prisonniers des troupes gouvernementales

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          • #6
            andromed a dit:
            Les premiers responsables des futurs meurtres et attentas,se sont ceux qui les feront revenir.Pourquoi ne pas simplement les laisser la ou ils ont commit leurs méfait,et payer la note,après tout ils n'ont pas demandé a être rapatrié puisqu'ils sont prisonniers des troupes gouvernementales
            Malheureusement, ils resteront toujours un danger, là où ils sont !

            Il faut les rapatrier, les sanctionner durement, et les suivre de très près. S'ils ne se redressent pas, les emprisonner.

            Car ce sont bien des citoyens Tunisiens après tout. Ils se sont fait endoctrinés par ces sectes. Il faut tenter de leur faire le chemin inverse, sinon les emprisonner. Les laisser labas, et les laisser aller échouer dans d'autres pays, ils reviendront à leur pays coute que coute, un jour ou l'autre. Et là, ca sera la CATA.

            Il faut faire çà, tant que la situation est contrôlable, et en faire des exemples pour ceux qui veulent faire la même chose.

            Enfin c'est mon avis !

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            • #7
              Il faut faire çà, tant que la situation est contrôlable, et en faire des exemples pour ceux qui veulent faire la même chose
              Je ne pense pas,c'est comme les animaux sauvage,une fois qu'ils ont gouté au sang humains on les abat Ceux la ne se calmeront jamais !!

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              • #8
                Il ont terminé leur stage en syrie, reste la circoncision aux frontiéres algériennes, gratuitement offert par l'anp.

                Commentaire


                • #9
                  tout les jihadistes qui combatent d'autres musulmans sont dans le tort car les tués et ces qui tuent iront tous en enfer parole du prophete que la paix soit sur lui

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                  • #10
                    sont dans le tort car les tués et ces qui tuent iront tous en enfer
                    Oh ! les tues aussi?Je veux bien les assassins,mais les victimes aussi...?

                    Commentaire


                    • #11
                      Il ont terminé leur stage en syrie, reste la circoncision aux frontiéres algériennes, gratuitement offert par l'anp.
                      Comme elle a fait pour les revenants de l'Afghanistan peut-être???
                      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                      • #12
                        Comme elle a fait pour les revenants de l'Afghanistan peut-être???

                        Je vois qu'il y a du doute chez hben, tiguentourine le dernier exemple en date devrait suffire.

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