Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Exportations dans le domaine Agricole .

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Exportations dans le domaine Agricole .

    Il y a tout lieu de penser que le domaine Agricole en Algerie va connaitre un boom avec ce genre de percée .
    Les avants gardistes et ceux qui reussissent montre la voie et entraine derrière eux ceux qui font plutôt dans le mimetisme .
    Ce genre de message aujourd'hui montre ce que sera l'agriculture Algerienne de demain .
    Il est tiré du QO datant de ce jour .
    Le titre ci dessus n'est pas tiré du journal .

    GHAZAOUET
    Les poivrons et les haricots verts s'exportent bien

    C’est peut-être le premier bon investissement qui vient de se concrétiser dans la ville des «Deux Frères». En effet, et pour la première fois, on ne s’occupe plus que d’exportation. Et quelle exportation!
    Celle des fruits et légumes. C’est peut-être une fierté pour les producteurs agricoles de toute la région de Ghazaouet et même au-delà qui se mettent au diapason des normes européennes en matière de qualité et de calibrage des produits de la terre. Déjà, le poivron, les courgettes et les haricots verts se vendent sur les étals de Montpellier, Saint Etienne, Rome et Francfort. «Ce sont des produits de très bonne qualité et entièrement biologique car nous sélectionnons les semences et les engrais mais aussi les fellahs, qui peuvent avoir une bonne capacité de production. Avec les fellahs, mais aussi les marchands de produits phytosanitaires, nous avons mis en place tout un système et un programme pour la collecte des légumes et des fruits en temps opportun. Nous avons déjà plus de 1.000 ha de terres qui produisent plus de 100 tonnes de marchandises par semaine», nous dira M. Kebli Hussein directeur de la SARL «Fruits et légumes Passions» fort d’une expérience de 28 ans dont 17 dans la grande distribution et président de l’association nationale des exportateurs de fruits et légumes.
    C’est extraordinaire, comme nos producteurs agricoles peuvent se mettre au rythme de l’Europe, pourvu qu’ils soient bien encadrés par un programme. Déjà, nous apprend-on, le contrat est bien rempli et bien respecté entre les deux partenaires. Et pour cause, à partir du 15 septembre (et les partenaires d’Outre-mer sont intransigeants sur la ponctualité des livraisons), ce seront 4 camions de 20 tonnes qui prendront la route de l’Union européenne via Almeria (Transmediterranea) et la France avec une cargaison de poivrons, de choux-fleurs et d’haricots verts fins et extra-fins, avec comme partenaires les plus importantes des firmes internationales spécialisées dont des clients grossistes ou de grandes distribution tels que Carrefour, Auchan, groupe Ponama. «Et, ajoute M. Kebli qui a investi plus de 2 milliards de centimes, pour envoyer un camion par semaine, il faut 50 personnes car tout est fait à la main pour le triage et le conditionnement des marchandises. Au plan social, nous créons de l’emploi et de la richesse dans la région». Tout a été mis en place dans la petite unité (ancienne conserverie de sardines et d’anchois) de la route de la gare, pour ne pas rompre la chaîne de froid, des chaînes de triage, aux chambres froides et aux camions frigorifiques pour préserver «l’image de notoriété et de prestige des produits frais d’Algérie» imposée par les normes drastiques européennes qui imposent pour les fruits et légumes un transport et une manutention sans rupture de la chaîne de froid.
    Il y a plus de 40 ans que des produits algériens ne sont pas rentrés en Europe. On se souvient tous, que «l’Algérie était le grenier de l’Europe». Avec «Fruits et Légumes Passions», la ménagère européenne pourra retrouver dans le marché, au coin de la rue, des produits d’une nouvelle origine, d’une nouvelle saveur et entièrement biologiques et peut-être même avec un écriteau «poivrons de Ghazaouet».
    Belbachir Djelloul

  • #2
    L'exportation hors hydrocarbures est un évènement en soi...
    mais ne dit-on pas qu'au pays des aveugles le borgne fait primeur ?
    c'est bien qu'une "boîte" fasse des rentrées en devises, et SVP hors pétrole,

    MAIS la question qui m'interpelle est de savoir si la production agricole algérienne couvre "au moins" la demande au niveau national...

    a- si c'est le cas, super, l'excédent de production est exporté et RABI y zid inchallah...nous n'en vivrons que mieux !

    b- si ce n'est pas le cas, la réussite ponctuelle d'une société n'est rien devant le déficit d'auto suffisance d'un pays...et là ça continuerait à faire très mal au pays...

    Dans un deuxième temps, il faudra observer le phénomène par familles de produits (voire même par produit comme la tomate ou le poivron...etc)

    Nous pouvons consulter les entrées et sorties auprès des services de douanes (à ce sujet, y a eu un communiqué du CNIS il y a quelques jours, et qui laissait comprendre que la facture alimentaire est encore...chouia "salée")

    Commentaire


    • #3
      Oui Algerois

      Je te comprend bien .

      Mais ont a aussi une forte tendance à la pensée autarcique .

      L'exportation est très bonne pour stimuler la production .

      C'est comme un appel d'air qui s'ajoute pour renforcer la dynamique .

      Dans un "business plan" la distibution et l'aval sont des secteurs fondamentaux .

      Commentaire


      • #4
        safyo

        L'autarcie est considérée comme une "utopie de gamins" chez certains experts en économie (ceci étant y a plusieurs écoles à ce sujet)

        Mais être tangeant "auto-suffisant" sur certains pans de l'économie est même conseillé dans un environnement "échangiste" à souhait...

        Aujourd'hui, la seule contre partie qu'offre l'Algérie à ses divers homologues est la manne pétrolière...ce qui est gravissime pour l'équilibre et la souveraineté économique du pays à échéance...

        L'état le sait bien et c'est même un des dossiers les plus préoccupants...donc si ya bien un domaine à assurer pour la transition, c'est l'alimentaire (voire même penser à faire reculer le désert)...

        En vérité, le scénario doit être plus complexe que cela...il s'agit de conjuguer les mouvements sectoriels pour navigation sous contraintes...
        Le préalable à celà reste la mesure, et là j'évoque un autre déficit qui m'inquiéte davantage... (histoire des boeufs et de la charrue)

        Commentaire


        • #5
          Mmm

          Cela se sait même depuis bien longtemps je crois

          Quand à ceci :

          Le préalable à celà reste la mesure, et là j'évoque un autre déficit qui m'inquiéte davantage... (histoire des boeufs et de la charrue)
          Non .. ,je pense que tu ne devrait pas . Mais c'est un autre sujet ..

          Commentaire


          • #6
            safyo

            désolé, je n'ai pas compris le sens de ton dernier message, peut être que mon café du matin est pes très serré...
            si tu veux bien m'expliquer, je t'en remercie par avance

            Commentaire


            • #7
              Oui biensûr

              Il est important si l'ont veut justement assurer un devellopement durable du secteur Agricole de rendre aux acteurs direct leurs capacités d'influence .
              Ceci tout en preservant biensûr le rôle de l'Etat dans sa capacité de régulation et d'assistance .

              Commentaire


              • #8
                Les exportations de fruits et de légumes ont aussi pour but de réguler le marché intérieur, je m'explique, si il y a surproduction de poivron en Algérie, les prix baissent, donc c'est mauvais pour le producteur qui a des charges fixes, du personel, du matériel à amortir, et bien l'exportation va lui permettre d'écouler une grande partie de sa surproduction et de ratrapper sa mise.
                Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                Commentaire


                • #9
                  Avec toute la superficie et les terres agricoles que nous avons, je ne comprends pas pourquoi l’Algérie ne peut pas s’auto suffire et exporter en même temps ?
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                  Commentaire


                  • #10
                    Oui

                    Et la mise ne pourra que être réinjecté car la demande sera sans cesse grandissante .

                    Les derniers rapport de la FAO sur les besoins dans le futur sont important à saisir pour les Agriculteurs .

                    Les investissements dans ce secteur ne peuvent que s'amplifier .

                    De plus et c'est un point important , l'exportation va amener forcément le secteur agricole à se moderniser au niveau des secteurs de conditionnement et de distribution .

                    Avec dans la foulée , la creation irremediable de nouveau emploi .

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X