Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Entretien au Journal El Moudjahid de M. Youcef Yousfi Ministre de l'Energie et des Mines

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Entretien au Journal El Moudjahid de M. Youcef Yousfi Ministre de l'Energie et des Mines

    L’industrie énergétique, l’importance du gaz en Algérie, la promotion du domaine minier des hydrocarbures, le développement d’une industrie de transformation et de valorisation des ressources extraites, le raffinage, la pétrochimique, le partenariat et les conséquences de l’attaque terroriste du site de Tiguentourine sont autant de sujets que le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a abordé dans cet entretien exclusif accordé à El Moudjahid.

    Le secteur des hydrocarbures a connu un développement important ces dernières années. Quelles sont les perspectives attendues pour les prochaines années ?
    La politique du secteur vise essentiellement deux objectifs : satisfaire à long terme la demande nationale en produits énergétiques et contribuer au financement de l'économie nationale à travers les exportations des hydrocarbures et des produits dérivés et ce, à travers une consolidation de la position de l'Algérie sur le marché international de l'énergie. Pour les prochaines années, le secteur s'attelle à adapter le cadre juridique par la promulgation des textes d'application de la loi nouvelle sur les hydrocarbures.
    Il est également question d’intensifier l'effort d'exploration dans tous les bassins (nouveaux horizons, zones sous explorées, ressources non conventionnelles en hydrocarbures, etc.) en recourant aux techniques et technologies les plus récentes et en s'assurant de l'augmentation du taux de récupération des gisements en exploitation, notamment Hassi Messaoud. Ensuite, vient l’achèvement du programme de réhabilitation des raffineries existantes, le lancement et la réalisation de six nouvelles raffineries d'une capacité totale de plus de 32 millions de tonnes avec en parallèle une augmentation des infrastructures de stockage et de distribution, et un élargissement des capacités de production de GNL et de séparation du GPL. Enfin, assurer le développement et la valorisation de la filière pétrochimie (engrais, polymères, etc.) pour maximiser la valeur ajoutée tirée de nos hydrocarbures liquides et gazeux, renforcer le tissu industriel national et réduire les importations en produits dérivés.

    Avec l'arrivée de volumes supplémentaires sur les marchés (gaz de schiste, l'offre de GNL du Moyen-Orient et d'Australie), les tarifs ont enregistré une baisse sensible en dessous des prix pratiqués. N’est-ce pas que le prix du gaz naturel est tombé à son plus bas niveau depuis 20 ans ?
    Non, les prix du gaz ne sont pas tombés au niveau que vous indiquez. Ils suivent ceux du pétrole et ceux-ci connaissent effectivement des fluctuations. Ceci étant, les investissements dans l'industrie du gaz sont très capitalistiques et à maturation lente. Cette réalité est encore plus marquée pour ce qui concerne la chaîne GNL qui nécessite des investissements considérables pour se développer, aussi bien au niveau du producteur/exportateur de gaz, qu'au niveau du consommateur appelés à mettre en place l'ensemble des infrastructures de production, de transport, de réception, de stockage et de distribution.
    D'où la nécessité d'un partage équitable des risques et donc de garantir un prix rémunérateur du gaz pour encourager et favoriser le développement de nouveaux projets gaziers et ainsi satisfaire la demande mondiale de gaz à moyen et long termes. La solution à ces préoccupations réside donc dans la promotion d'une relation de confiance entre les partenaires engagés dans l'industrie gazière. Cette approche, basée sur la concertation, la coopération et le partenariat entre les différents acteurs de l'industrie et du commerce international du gaz, est largement partagée par tous les exportateurs de gaz.

    La question des réserves d'hydrocarbures revient de façon récurrente. Selon les données dont vous disposez, le sous-sol algérien recèle-t-il encore des richesses dont pourraient bénéficier les générations futures ?
    Sans la moindre hésitation, ni aucune ambiguïté, je réponds par l'affirmative à cette question, qui d'ailleurs nous intéresse tous en tant qu'Algériens. En effet, les efforts de prospection et de recherche ne cessent de s'accroître.
    Ces efforts ont permis la mise en évidence de découvertes d'hydrocarbures liquides et gazeux, classés en différentes catégories de réserves. On compte celles actuellement en cours d'exploitation, les réserves prouvées mais non encore développées, les réserves probables et les réserves possibles. Ces deux dernières catégories font l'objet de travaux et d'études supplémentaires, dans le cadre d'un programme d'intensification des travaux de recherche et d'exploration dont les résultats permettront sans aucun doute d'augmenter les volumes des réserves prouvées. N'oublions pas que les travaux de prospection continuent à proposer de nouvelles perspectives par la mise en évidence de nouveaux prospects pétroliers, dont les réserves correspondantes ne sont pas encore évaluées.
    Les réserves en cours d'exploitation ne représentent qu'une fraction des réserves totales réellement en place. Pour prouver l'existence de ces dernières, un budget significatif est consacré au segment amont en vue d'intensifier, durant les prochaines années, les efforts de recherche consentis par la société nationale Sonatrach, dont le nombre de découvertes réalisées ne cesse d'augmenter.
    Le partenariat continue également d'apporter sa contribution dans ce domaine. Ajoutons à cela les hydrocarbures non conventionnels, dont la thématique est récente, pour lesquels les premières études sont déjà lancées afin d'en déterminer le potentiel ainsi que leur répartition géographique.
    Nous demeurons donc pleinement confiants pour l'avenir et sommes persuadés que notre sous-sol, qui est loin d'avoir livré tous ses secrets, recèle encore d'importantes ressources en matière d'hydrocarbures.
    Ces dernières ne demandent qu'à être mises en évidence. Pour que cela se réalise de manière optimale, nous devons faire appel aux nouvelles techniques et technologies et améliorer les conditions au sein desquelles sont menées nos différentes opérations (prospection, recherche, exploitation, transport, commercialisation, etc.). D'où la nécessité d'adapter, à chaque fois que nécessaire, l'environnement législatif en vue de son actualisation par rapport à l'évolution de l'industrie des hydrocarbures dans le monde. Pour revenir aux générations futures, celles-ci trouveront non seulement des hydrocarbures encore en place, mais également un potentiel humain formé et expérimenté, des unités de traitement, de transformation, ainsi qu'un réseau de transport dépassant déjà aujourd'hui les 18.000 km et des capacités d'exportation de gaz appréciables.
    Sur un autre plan, le nombre de compagnies qui déposent auprès de l'agence ALNAFT, continuellement soit des dossiers de préqualification pour des nouvelles compagnies, soit des demandes de renouvellement de l'attestation de préqualification pour celles qui étaient déjà pré-qualifiées, démontre la volonté et l'intérêt de ces compagnies à investir dans le domaine minier des hydrocarbures en vue d'acquérir des projets en Algérie, pour la recherche et l'exploitation des hydrocarbures.
    Mais on ne le répétera jamais assez, le meilleur héritage reste le développement de la ressource humaine et des ressources dont nous disposons, ce qui permettra aux générations futures d'hériter d'un environnement qui les mettra à l'abri de toute dépendance économique. Notre devoir aujourd'hui est d'accélérer la diversification de notre économie.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Qu'en est-il réellement du développement des gaz de schistes ? L'approche choisie par l'Algérie est-elle la plus judicieuse ?
    Nous sommes, actuellement, dans la première phase qui consiste à réaliser des études préliminaires. Un programme a été mis en place afin d'évaluer avec précision le potentiel en gaz de schiste, qui semble considérable.
    L'approche adoptée par l'Algérie a été mûrement réfléchie, avec la mise en place d'un cadre juridique incitatif en matière d'investissement et propice au partenariat.
    Vous êtes au courant de cette étude qui place les ressources en gaz de schiste algérien en 3e position dans le monde, avec la possibilité de récupérer jusqu'à 20.000 milliards de m3. Cette étude n'inclut pas les hydrocarbures compacts dont les ressources s'avèrent considérables. La phase d'exploration est beaucoup moins difficile que celle du gaz conventionnel, mais l'exploitation de ce type de gisement requiert des techniques et technologies adaptées. Ces techniques d'extraction, en l'occurrence le forage horizontal et la fracturation, sont des techniques fiables et éprouvées et leur futur développement en Algérie bénéficiera des avancées technologiques réalisées, de par le monde, par les compagnies qui opèrent dans ce domaine.


    L'Algérie dispose de ressources minérales importantes, pourtant, il semble que le développement de minerais comme le phosphate et le fer soit en deçà des capacités réelles. Quelles dispositions votre département compte-t-il prendre pour remédier à ces lacunes ?
    L'Algérie dispose d'un potentiel important en ressources minérales. Dans l'activité minière proprement dite, hors matériaux de construction, le problème fondamental à résoudre est celui de mettre en évidence des gisements commercialement exploitables pour assurer, pour le moins, le relais des gisements exploités.
    L'insuffisance de l'effort global de recherche minière depuis les années 1980, a amené la fermeture de nombreuses mines consécutivement à l'épuisement des réserves minières.
    L'aggravation de cette situation s'est accentuée depuis que la législation minière en vigueur exclut tout financement d'activités de recherches minières par l'Etat. Cependant, dès 2011, il a été décidé de l'affectation de ressources financières d'un montant annuel de l'ordre d’un milliard de dinars visant un programme de reconstitution des réserves minières.
    Cette préoccupation est prise en charge pleinement dans le projet de loi portant loi minière en cours d'examen actuellement par le gouvernement. Mais le pays recèle des gisements insuffisamment ou non encore exploités : fer, phosphates, non-ferreux, métaux précieux, sel, marbres, baryte et autres substances minérales utiles. Partant de ces constats, il est accordé une attention particulière à un certain nombre d'actions prioritaires. Pour ce qui concerne la valorisation des phosphates, qui occupent une place de choix dans les richesses minières nationales, et le développement de l'industrie des engrais, ils visent essentiellement à élaborer des produits intermédiaires (acide phosphorique) et des engrais composés. Nombre d'opérations seront réalisées : développement des capacités d'extraction et traitement du complexe minier de djebel Onk qui produira à partir de 2019, 5 millions de tonnes/an de phosphates marchands, avec une extraction de 10 millions de tonnes/an de minerai brut en carrière, la transformation des phosphates à Oued Kebirit pour produire en phase finale 1,5 million de tonnes d'acide phosphorique.
    Ainsi, l'Algérie produira 3 millions de tonnes/an de DAP, produit de base dans la formulation de nombreux engrais ; ceci induira la création de plus de 6.900 emplois directs et indirects. Nous comptons également valoriser le gisement de minerais de fer de Gara Djebilet. Les réserves minières du gisement sont de l'ordre de 2 milliards de tonnes. Le problème essentiel posé pour la mise en valeur de ce gisement est de trouver un procédé de traitement rationnel permettant de ramener le niveau de la teneur en phosphore qu'il contient à la norme commerciale. Compte tenu des prévisions à l'horizon 2020-2025 :
    i) de la production nationale d'acier prévue à 12 millions de tonnes/an ; ii) des besoins nationaux en minerais de fer estimés à 16 millions de tonnes/an et iii) de la consommation nationale prévue se situant à 9-12 millions de tonnes/an, des actions ont été lancées, ou sont sur le point d'être lancées, et portent sur la mise en place, depuis 2013, d'un groupe de travail interministériel chargé de définir le schéma général de mise en valeur de ce gisement, la réalisation d'essais semi-industriels pour l'optimisation des procédés de traitement, d'enrichissement, de pelletisation et de réduction directe du minerai de fer de Gara Djebilet, l'identification des sites potentiels d'implantation, l'étude des infrastructures nécessaires : voie ferrée, port, alimentation en eau, électricité et gaz, et enfin l'étude de faisabilité technico-économique.
    Quant aux autres substances minérales, notamment le sel, marbre, baryte, des actions ont été lancées pour la réhabilitation du potentiel de production existant par des actions de renouvellement et de modernisation, la création d'une nouvelle unité de production de baryte à Draïssa (w. Béchar), l'extension des unités de marbres de Fil Fila et de Kristel et la création d'une nouvelle unité de production de bentonite et de terres décolorantes à Maghnia.
    Il faut également souligner la mise en œuvre d'actions appropriées de formation et de perfectionnement pour satisfaire les besoins exprimés par les différents opérateurs miniers à travers l'Institut Algérien des Mines et l'Ecole des Mines d'El Abed. Enfin l''évolution, la promotion et le dynamisme du secteur d'activité des mines suppose une politique minière. La politique minière définie par les pouvoirs publics sera mise en application par le ministère de l'Energie et des Mines dans le cadre du projet de loi, en cours d'examen actuellement par le gouvernement. Ce projet de loi vise à faire occuper au secteur minier une place plus importante dans l'économie nationale, le but étant de créer les conditions pour une meilleure préparation de son avenir.

    Près de 6 mois après l'attaque qui a ciblé le complexe de Tiguentourine avez-vous constaté une baisse des investissements étrangers dans le secteur des hydrocarbures ?
    Permettez-moi d'abord de souligner que grâce à la détermination de son personnel, le champ de production de gaz en partenariat entre Sonatrach/BP et Statoil est actuellement en production. Je rappelle aussi que de nouvelles mesures de sécurité sont déjà en place. Un engagement très fort est pris par les autorités afin d'éviter qu'une telle tragédie ne se reproduise à l'avenir et de fournir aux partenaires, une assurance maximale dans le domaine de la sécurité de leur personnel.
    Malgré ce terrible événement de Tiguentourine, l'intérêt des compagnies internationales pour l'Algérie est toujours présent, et nous croyons que cela va continuer, compte tenu du potentiel de notre domaine minier et de la confiance entretenue au fil des années avec tous les partenaires. Les compagnies internationales sont actives avec Sonatrach dans le développement et l'exploitation des nouveaux projets. Cette année, les champs de Menzel Ledjmat et d'El Merk démarrent leur production. D'autres grandes compagnies d'Amérique, d'Europe et d'Asie ont exprimé leur intérêt à développer avec Sonatrach de nouveaux projets.

    Quelles sont les démarches que compte entreprendre le groupe Sonatrach pour rassurer ses partenaires et conquérir de nouveaux marchés ?
    Permettez-moi de rappeler certaines options stratégiques dans ce domaine. Le groupe Sonatrach a clairement annoncé que le partenariat avec des acteurs disposant de capacités et du savoir requis, est une option arrêtée dans son programme de développement. Cette option est également confortée par la dernière adaptation du cadre juridique régissant les activités hydrocarbures. Les partenaires reconnaissent que Sonatrach est un groupe d'envergure qui a montré son professionnalisme et sa fiabilité et reste un acteur clé dans le secteur de l'énergie. En effet, notre compagnie nationale a toujours honoré ses engagements vis-à-vis de ses partenaires et clients. La continuité et la régularité des approvisionnements du marché et des flux d'exportation de gaz naturel, lors des évènements de Tiguentourine du début de cette année, l'ont de nouveau confirmé.
    Afin de consolider sa position, Sonatrach a consenti d'importants investissements dans tous les segments de la chaîne hydrocarbures, y compris dans l'activité de la recherche - développement. Le développement de l'activité commercialisation à l'international s'inscrit dans la stratégie du groupe de consolider ses parts de marché, notamment pour le gaz naturel, mais aussi d'investir de nouveaux marchés, pour sécuriser les débouchés et mieux valoriser ses exportations d'hydrocarbures. La démarche dans ce cadre repose sur la consolidation de sa base de réserves et d'infrastructures, lui permettant la flexibilité requise pour s'adapter au mieux à l'évolution continue du contexte énergétique international, ainsi que sur des partenariats et une coopération fructueuse, s'inscrivant dans une vision de long terme qui transcende les aléas conjoncturels.

    Que faire face à la concurrence des grands groupes pétro-gaziers qui investissent les marchés qui vous étaient réservés ?
    Tout d'abord, il faut souligner que tous les fournisseurs importants du marché européen subissent depuis plusieurs années les effets de la récession dans plusieurs pays de cette région, qui a affecté la demande de gaz de manière significative. Mais forte de ses ressources, de ses avantages comparatifs et de son expérience, l'Algérie fait face avec sérénité aux évolutions des marchés gaziers et notamment son marché naturel qu’est le marché européen. Pour mieux consolider ses positions, sa stratégie s'appuie sur le renforcement de ses moyens comme rappelé plus haut, avec l'argument maintes fois prouvé de sa position de fournisseur fiable sur le marché gazier durant près d'un demi-siècle. Sonatrach est un acteur sérieux et réaliste qui a la capacité de s'adapter et la résilience pour atteindre ses objectifs majeurs. En plus de ses parts de marché en Europe, Sonatrach poursuivra ses actions de diversification de ses débouchés de GNL, vers les marchés les plus prometteurs, comme ceux de l'Asie. Poursuivant l'objectif constant de valoriser au mieux ses exportations gazières, Sonatrach cherche aussi à nouer des partenariats avec d'autres compagnies aux intérêts convergents et qui permettent de développer des synergies économiquement souhaitables et mutuellement profitables.
    Entretien réalisé par
    Wassila Benhamed

    Publié dans : Youcef Yousfi
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      Vous êtes au courant de cette étude qui place les ressources en gaz de schiste algérien en 3e position dans le monde, avec la possibilité de récupérer jusqu'à 20.000 milliards de m3. Cette étude n'inclut pas les hydrocarbures compacts dont les ressources s'avèrent considérables

      Commentaire


      • #4
        aller une petite info

        l algerie produira a partir de 2030 l equivalent de 4 millionsbarils jour de petrole liquide et ce pour au moins pour 100 ans
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

        Commentaire


        • #5
          l algerie produira a partir de 2030 l equivalent de 4 millionsbarils jour de petrole liquide et ce pour au moins pour 100 ans
          Et une production de Gaz d'estimation à la louche de CINQ siècles !
          Dernière modification par pioto, 16 juin 2013, 19h02.

          Commentaire


          • #6
            Ce qui veut dire que 97% des exportations en hydrocarbures est un vrai maximum! Bientot on remontera à 99%. Dites Allah ybarek

            Commentaire


            • #7
              Vous êtes au courant de cette étude qui place les ressources en gaz de schiste algérien en 3e position dans le monde, avec la possibilité de récupérer jusqu'à 20.000 milliards de m3. Cette étude n'inclut pas les hydrocarbures compacts dont les ressources s'avèrent considérables
              Oui on est au courant et aux dernieres nouvelles ça a figé le sang dans les veines de plus d'un !

              Commentaire

              Chargement...
              X