Quelques chiffres sur la rentrés scolaire qui aura lieu le 9 Septembre .
Ont peut y lire en particulier l'ouverture cette année de 7000 postes budgétaires dont 5000 administratifs .
Ainsi que la reception de 64 lycées, 165 CEM et 2 549 salles de classe .
Cet article est tiré du journal La Tribune dont le titre est perché ci dessus .
Ont peut y lire en particulier l'ouverture cette année de 7000 postes budgétaires dont 5000 administratifs .
Ainsi que la reception de 64 lycées, 165 CEM et 2 549 salles de classe .
Cet article est tiré du journal La Tribune dont le titre est perché ci dessus .
Le ministre de l’éducation, M. Boubekeur Benbouzid, affirme que tout est fin prêt pour leur accueil
Plus de 7 millions d’élèves sur le chemin de l’école le 9 septembre prochain
Lundi 28 Août 2006
Par Karima Mokrani
DQuelque 7 575 000 élèves sont attendus le 9 septembre prochain dans les établissements scolaires des wilayas du Nord et le 16 septembre dans celles du Sud. Soit une baisse de 0,24% par rapport à l’année dernière, avec toutefois une augmentation de 59 500 élèves dans les classes de première année primaire. Ce qui ne s’est pas produit depuis cinq ans. «Cette augmentation est due au retour de la stabilité dans le pays et à la hausse du nombre des mariages», a déclaré le premier responsable du secteur de l’éducation nationale, M. Boubekeur Benbouzid, à l’ouverture des travaux de la conférence nationale des directeurs de l’éducation de wilaya, organisée à l’Institut de formation des formateurs de Ben Aknoun, à Alger.
Le ministre affirme son engagement à poursuivre les réformes dans les trois paliers de l’enseignement, jugeant les premiers résultats assez bons. «Je vous recommande la rigueur», a-t-il ordonné. Ces réformes sont à leur quatrième année. 56 nouveaux programmes seront mis en place dans les classes concernées (11 dans les classes de 4ème année primaire, 14 dans la 4ème année moyenne et 29 dans la 2ème année secondaire). Pour la première fois depuis plusieurs années, 7 000 postes budgétaires, dont 5 000 administratifs, ont été ouverts et 53 millions de manuels ont été produits par l’Office national des publications scolaires (ONPS). Ces manuels sont déjà arrivés dans l’ensemble des établissements scolaires du pays et quelque trois millions d’élèves nécessiteux en bénéficieront gratuitement, ainsi que les enfants des travailleurs de l’éducation nationale, selon les déclarations du ministre. Une enveloppe de 5 milliards de dinars est dégagée pour ce faire, souligne M. Benbouzid. «Tous les élèves auront leurs livres», promet-il.
5 autres milliards de dinars sont dégagés pour la couverture de la prime de scolarité destinée aux élèves nécessiteux (2 000 DA chacun). Les enfants seront accueillis dans 24 449 établissements dont 1 542 lycées, 4 137 CEM et 18 770 écoles primaires. 64 lycées, 165 CEM et 2 549 salles de classe sont réceptionnés cette année. Le nombre des cantines dépassera les 10 000 au niveau national, avec 2,5 millions de bénéficiaires. Par ailleurs, six grandes filières seront introduites dans la deuxième année secondaire en remplacement des quinze existantes. Il s’agit des mathématiques, sciences expérimentales, gestion-économie, techniques mathématiques, lettres-philosophie et langues étrangères. Autre priorité du ministère de l’Education nationale, la mise en œuvre du projet d’établissement et du projet de service censés donner à chaque établissement scolaire son autonomie et permettre, par conséquent, une meilleure évaluation des résultats. Les chefs d’établissement sont instruits de préparer chacun son projet, en collaboration avec les parents d’élèves, et de mettre en place une cellule de la rentrée scolaire pour prendre en charge les doléances des enfants et de leurs parents.
Encore une fois, le ministre a réitéré son refus du système du rachat. «Pas question de rachat, même lorsque l’élève obtient 9,99/20. Nous faisons un bac pédagogique et non politique», a-t-il insisté. Il est également revenu sur l’enseignement de tamazight : «Je vous demande d’élargir au maximum l’enseignement de cette langue. Elle va bientôt être obligatoire dans l’examen de 6ème AF.» Concernant l’enseignement du français à partir de la troisième année primaire et non la deuxième, M. Benbouzid a affirmé que le programme est tout à fait nouveau : «Ce n’est pas le même que le premier.» Interrogé sur une éventuelle augmentation des salaires, il n’a pas écarté cette possibilité après l’adoption du nouveau statut de la fonction publique : «Il y a aura un nouveau statut de l’enseignant et, par conséquent, une nouvelle grille de salaires. Autrement dit, des augmentations.» Interrogé également sur ses relations avec les organisations syndicales non agréées, le CLA (Conseil des lycées d’Alger) et le CNAPEST (Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), le ministre a déclaré, pour la première fois : «Je ne suis pas contre le fait que ces deux organisations soient agréées.» Et d’ajouter : «Je ne vois pas d’inconvénient à ce que des membres compétents de ces organisations participent aux débats que nous organisons sur les différents projets de réforme.» Pour ce qui est des écoles privées, «elles sont les bienvenues, à condition que leurs programmes soient les mêmes que ceux dispensés dans les écoles publiques et en langue arabe», insiste encore le ministre. Selon lui, le nombre des élèves inscrits dans ces écoles n’est que de 15 715. Concernant les raisons de la fermeture de l’école saoudienne, M. Benbouzid a expliqué que «ses responsables refusent d’adopter le programme algérien et, contrairement à la France, nous n’avons aucun accord avec l’Arabie saoudite pour l’enseignement de ses programmes chez nous».
K. M.
Plus de 7 millions d’élèves sur le chemin de l’école le 9 septembre prochain
Lundi 28 Août 2006
Par Karima Mokrani
DQuelque 7 575 000 élèves sont attendus le 9 septembre prochain dans les établissements scolaires des wilayas du Nord et le 16 septembre dans celles du Sud. Soit une baisse de 0,24% par rapport à l’année dernière, avec toutefois une augmentation de 59 500 élèves dans les classes de première année primaire. Ce qui ne s’est pas produit depuis cinq ans. «Cette augmentation est due au retour de la stabilité dans le pays et à la hausse du nombre des mariages», a déclaré le premier responsable du secteur de l’éducation nationale, M. Boubekeur Benbouzid, à l’ouverture des travaux de la conférence nationale des directeurs de l’éducation de wilaya, organisée à l’Institut de formation des formateurs de Ben Aknoun, à Alger.
Le ministre affirme son engagement à poursuivre les réformes dans les trois paliers de l’enseignement, jugeant les premiers résultats assez bons. «Je vous recommande la rigueur», a-t-il ordonné. Ces réformes sont à leur quatrième année. 56 nouveaux programmes seront mis en place dans les classes concernées (11 dans les classes de 4ème année primaire, 14 dans la 4ème année moyenne et 29 dans la 2ème année secondaire). Pour la première fois depuis plusieurs années, 7 000 postes budgétaires, dont 5 000 administratifs, ont été ouverts et 53 millions de manuels ont été produits par l’Office national des publications scolaires (ONPS). Ces manuels sont déjà arrivés dans l’ensemble des établissements scolaires du pays et quelque trois millions d’élèves nécessiteux en bénéficieront gratuitement, ainsi que les enfants des travailleurs de l’éducation nationale, selon les déclarations du ministre. Une enveloppe de 5 milliards de dinars est dégagée pour ce faire, souligne M. Benbouzid. «Tous les élèves auront leurs livres», promet-il.
5 autres milliards de dinars sont dégagés pour la couverture de la prime de scolarité destinée aux élèves nécessiteux (2 000 DA chacun). Les enfants seront accueillis dans 24 449 établissements dont 1 542 lycées, 4 137 CEM et 18 770 écoles primaires. 64 lycées, 165 CEM et 2 549 salles de classe sont réceptionnés cette année. Le nombre des cantines dépassera les 10 000 au niveau national, avec 2,5 millions de bénéficiaires. Par ailleurs, six grandes filières seront introduites dans la deuxième année secondaire en remplacement des quinze existantes. Il s’agit des mathématiques, sciences expérimentales, gestion-économie, techniques mathématiques, lettres-philosophie et langues étrangères. Autre priorité du ministère de l’Education nationale, la mise en œuvre du projet d’établissement et du projet de service censés donner à chaque établissement scolaire son autonomie et permettre, par conséquent, une meilleure évaluation des résultats. Les chefs d’établissement sont instruits de préparer chacun son projet, en collaboration avec les parents d’élèves, et de mettre en place une cellule de la rentrée scolaire pour prendre en charge les doléances des enfants et de leurs parents.
Encore une fois, le ministre a réitéré son refus du système du rachat. «Pas question de rachat, même lorsque l’élève obtient 9,99/20. Nous faisons un bac pédagogique et non politique», a-t-il insisté. Il est également revenu sur l’enseignement de tamazight : «Je vous demande d’élargir au maximum l’enseignement de cette langue. Elle va bientôt être obligatoire dans l’examen de 6ème AF.» Concernant l’enseignement du français à partir de la troisième année primaire et non la deuxième, M. Benbouzid a affirmé que le programme est tout à fait nouveau : «Ce n’est pas le même que le premier.» Interrogé sur une éventuelle augmentation des salaires, il n’a pas écarté cette possibilité après l’adoption du nouveau statut de la fonction publique : «Il y a aura un nouveau statut de l’enseignant et, par conséquent, une nouvelle grille de salaires. Autrement dit, des augmentations.» Interrogé également sur ses relations avec les organisations syndicales non agréées, le CLA (Conseil des lycées d’Alger) et le CNAPEST (Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), le ministre a déclaré, pour la première fois : «Je ne suis pas contre le fait que ces deux organisations soient agréées.» Et d’ajouter : «Je ne vois pas d’inconvénient à ce que des membres compétents de ces organisations participent aux débats que nous organisons sur les différents projets de réforme.» Pour ce qui est des écoles privées, «elles sont les bienvenues, à condition que leurs programmes soient les mêmes que ceux dispensés dans les écoles publiques et en langue arabe», insiste encore le ministre. Selon lui, le nombre des élèves inscrits dans ces écoles n’est que de 15 715. Concernant les raisons de la fermeture de l’école saoudienne, M. Benbouzid a expliqué que «ses responsables refusent d’adopter le programme algérien et, contrairement à la France, nous n’avons aucun accord avec l’Arabie saoudite pour l’enseignement de ses programmes chez nous».
K. M.
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