Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Hafid Derradji : Monsieur le Président, faites quelque chose avant qu'il ne soit trop tard...

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Hafid Derradji : Monsieur le Président, faites quelque chose avant qu'il ne soit trop tard...

    Hafid Derradji : Monsieur le Président, faites quelque chose avant qu'il ne soit trop tard...

    Lundi 17 Juin 2013


    Lorsqu’en 1999, on lui proposa la présidence, le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika l’avait acceptée. Il était soutenu par les institutions du pays et par un peuple qui voyait en lui l’homme du consensus, de la légalité, de la paix, de la fierté nationale et de la dignité.
    Le peuple lui a même renouvelé sa confiance par deux fois. Ainsi, durant tout le temps où il a été à la tête du pays, il a accompli son devoir envers le peuple et la nation. Il a tantôt réussi et tantôt failli, comme tout être humain, jusqu’à ce que, son âge avançant, il soit touché par la maladie, l'épuisement et la fatigue et qu’il ne soit plus en mesure de donner plus...

    Cependant, les hommes ne l’ont pas lâché, les institutions lui sont restées fidèles, et le peuple lui est toujours attaché. Il s’enquiert de ses nouvelles et attend son retour, en priant pour son rétablissement, jusqu’au jour où il est apparu sur les chaînes de télévision, l’air fatigué par les années, la maladie, les tribulations et les ennuis.
    Tous ceux qui l’ont vu dans cet état ont éprouvé un sentiment de peine à son égard. Un sentiment qui a vite laissé place à toutes sortes de spéculations, d’interprétations et d'analyses sur les images qu’on nous a diffusées.

    Ainsi, il y a ceux qui appellent à ce qu’il reste à la tête de l’Etat et ceux qui pensent qu’il doit se retirer. Tandis que d’autres en appellent à l'application des dispositions de la Constitution, en déclarant le poste de Président vacant pour des raisons de santé…
    Aujourd'hui, et après une longue vie, beaucoup d’efforts et d’endurance, certains Algériens lui demandent, au nom du même devoir qui l’a appelé en 1999, de se retirer et d'organiser des élections anticipées, car n’étant plus en mesure de poursuivre ses fonctions et de mener à bien ses missions.

    On en appelle à lui pour laisser la place à une nouvelle génération qui donnera un nouveau souffle à un pays qui a fortement besoin de changement et de réformes.
    Faut-il pour autant accuser ces personnes de trahison, et remettre en question leur nationalisme et la sincérité de leurs intentions ? Ou douter de leur souci de stabilité et de continuité pour l'Etat et ses institutions, sous le seul prétexte qu’ils exigent le départ du Président et l’organisation d’élections anticipées transparentes et équitables ?
    En revanche, l’appel de certains à appliquer les dispositions de l'article 88 de la Constitution pour annoncer l'incapacité du Président à poursuivre ses fonctions pour des raisons de santé aurait pu passer pour une demande légale et constitutionnellement banale. Mais elle a comme un goût de vengeance, de malveillance et de mauvaises intentions de la part de certaines parties qui font de la maladie du Président un fonds de commerce, en appelant à un coup d'Etat contre la légitimité. Ces parties veulent nous ramener à la période de transition, après avoir échoué à convaincre le peuple lors des différents rendez-vous électoraux et à gagner sa confiance...

    Même ceux-là ne peuvent être accusés de trahison, ni rendus coupables de quoi que ce soit. Ils ne sont que les victimes de pratiques émanant des partisans du Président et de ceux qui l’entourent. Ceux-là mêmes qui ont poussé les gens, par leur hostilité, vers l'extrémisme et l’acharnement contre le Président afin de se venger de lui.

    Quant à ceux qui, malgré les images de ces derniers jours, s'accrochent encore à l’homme, ils ne peuvent être blâmés non plus, ni traités de traîtres ou condamnés pour leurs positions. Ce sont des victimes du « système » et de son « opportunisme ». Ce n’est pas un attachement par amour ou par fidélité pour l’homme. Et c’est encore moins par souci de stabilité pour le pays et ses institutions, comme ils le prétendent. Tout ce qui les intéresse, c’est de préserver leurs intérêts et leur influence et d’assurer leur avenir. Ils représentent une classe qui a peur du départ du Président et de voir les masques tomber. Il s’agit de personnes qui ne veulent pas du changement, car elles continuent à tirer profit du vide, de l'inertie et de l'incapacité du Président à suivre le rythme des changements qui s'opèrent dans la société et des besoins et des aspirations de la jeune génération.

    Une génération qui veut construire une société démocratique et ouverte, loin de toute malveillance et de haine, de régionalisme et de règlements de comptes. Une génération qui rêve d’un pays où les richesses ne sont pas pillées, où ses enfants ne sont pas exclus. Et enfin un pays capable de jouer un rôle régional et international dans une conjoncture pleine de rebondissements et de menaces de tous bords...

    Si le Président est capable d'exercer ses fonctions et d’aller au bout de son mandat, alors, de nombreux Algériens seraient ravis de le voir revenir. En revanche, ils vont lui demander de sauver ce qui peut être encore sauvé. Ils vont lui dire de laisser la Constitution telle qu’elle est ou de la réformer pour qu’elle serve les intérêts du pays. Ils vont l’appeler à compléter les projets de lois qui sont en attente d'approbation par le Conseil des ministres. Ils vont exiger l’indépendance de la justice algérienne, pour lui permettre de punir les auteurs des scandales de pillages et de corruption qui gangrènent de nombreuses institutions, ministères et départements de l’Etat.

    Ils en appelleront au Président pour que, durant ce qui lui reste de son mandat, il nettoie son entourage de tous ceux qui ont porté préjudice à sa personne, à la nation, aux institutions de l’Etat, aux hommes et aux femmes de ce pays par la « hogra », l’exclusion et le pillage des biens de l’Algérie…

    Entre ces divergences, l'Armée nationale a réitéré son respect pour la volonté du peuple et les institutions de l'Etat et pour son ministre de la Défense. Ainsi, l’Armée a fait preuve de neutralité face aux différentes positions pour que la décision finale revienne au Président.
    Un Président qui a le devoir de mettre fin au suspense et aux divergences qui n’ont que trop duré. Nous en appelons donc au Président de rompre ce vide et de marquer l’histoire en prenant une décision courageuse. Une décision qui va soulager nos maux, réduire les tensions, à un moment où nous avons le plus besoin de nous rapprocher, de nous unir et de nous concentrer sur nos préoccupations, nos problèmes et les défis qui nous attendent, loin des pressions politiques et sociales et des règlements de comptes qui ont coûté la vie à de nombreuses personnes cette dernière décennie.

    Par conséquent, Monsieur le Président, nous vous demandons de prendre la décision qui s'impose avec courage, avant qu'il ne soit trop tard, parce que l'Algérie a besoin d’un nouveau souffle…

    [email protected]

    TSA
    Dernière modification par choucha, 17 juin 2013, 17h40.

  • #2
    Le meilleur moyen d'assurer une transition démocratique sereine est que les candidats aient le temps de préparer leur campagne, et que les mécanismes de garatie de la transparance de la future élections soient mis en place en concertation avec toute la classe politique....

    D'autre préfèrent l'intervention d'une armée et une nouvelle période de transition....
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      No way

      D'autre préfèrent l'intervention d'une armée et une nouvelle période de transition ...
      Pas question. L'armée reste dans ses casernes, y a pas le feu à la maison !

      Que Bouteflika reste jusqu'à la fin de son mandat actuel, qu'il décide de se retirer cette semaine pour raisons de santé ou qu'un processus d'empêchement soit engagé, la passation des pouvoirs doit se faire dans le respect des formes légales et de la Constitution !
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

      Commentaire


      • #4
        L'appel de Derradji est pour la démission, car l'article 88 ne permettrait pas le retrait d'un président malade. Ses médecins personnels ayant établis un diagnistique sur les sequelles non vitales de son AVC.

        Personnellement, je pense qu'un campagne électorale nécessite au moins 6 mois, ce qui fait gagner 4 mois sur le calendrier initial, des complications pour gagner 4 mois ne valent pas le coup...
        Othmane BENZAGHOU

        Commentaire


        • #5
          Mainteant on poste de blogs de Hafid Derradji, qui aprés avoir déserté l'Algérie donne des conseils en politique .

          On aura tout vu .

          Les moderateurs devraient supprimer les blogs .
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

          Commentaire


          • #6
            @Iska,

            C'est sur TSA...
            Othmane BENZAGHOU

            Commentaire


            • #7
              Il vit où maintenant ce Hafidh Derradji?
              "L' Algérie c'est le seul pays, où quand les gens me tendaient la main c'était pour m'offir quelque chose alors que dans les autres pays c'était pour m' en demander " Yann Arthus Bertrand

              Commentaire


              • #8
                Hafid Derradji expert en politique. . quand le ridicule ne tue pas.

                d'ailleurs meme son style fait fatiguer. (y3ayyi)

                Commentaire


                • #9
                  C'est sur TSA...
                  Je sais lire , tu sais, mais juste au dessus son adresse mail, donc un blog .
                  " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                  Commentaire


                  • #10
                    Je reitire ma question : il vit où maintenant ce Hafidh Derradji? merci mes amis de m'en informer.
                    "L' Algérie c'est le seul pays, où quand les gens me tendaient la main c'était pour m'offir quelque chose alors que dans les autres pays c'était pour m' en demander " Yann Arthus Bertrand

                    Commentaire


                    • #11
                      Je sais lire , tu sais, mais juste au dessus son adresse mail, donc un blog .
                      Les journaliste et chroniqueurs des quotidens algériens laissent aussi leurs email...
                      Othmane BENZAGHOU

                      Commentaire


                      • #12
                        Les journaliste et chroniqueurs des quotidens algériens laissent aussi leurs email...
                        ce sont des journalistes et des chroniqueurs de journaux , et non des reporter de foot- ball
                        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                        Commentaire


                        • #13
                          Je reitire ma question : il vit où maintenant ce Hafidh Derradji? merci mes amis de m'en informer.
                          Je sais qu'il fait toujours des retransmissions de rencontre de foot , pour el djazira, donc il doit être au Qatar .
                          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                          Commentaire


                          • #14
                            Il exerce sont droit de citoyen algérien. Ceux à blamer sont ceux qui ont décidé de publier systématiquement ses réflexions... où ceux qui voyaient en lui une plume qui arrange bien leur ligne éditoriale... C'est peut être eux qui s'en offusquent aujourd'hui, car il est sur TSA depuis quelques mois...
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              UN VOLEUR CE BOUTEF, il a été mis au pouvoir en 1999 par les militaires, il meprise le peuple algerien, d'ailleur il avait accordé un interview a une chaine etrangère en disant " si le peuple algerien se plait dans sa médiocrité, qu il y reste, moi je peux encore partir pour 20 ans"

                              il a eu le culot de dire qu il s 'était absentait durant 20 ans, quel crapule, non seulement du tant de boumedienne il piochait dans les caisses de l etat mais il meprise le peuple Algerien, DEGAGE CRAPULE.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X