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Avant le G8, Vladimir Poutine engage un bras de fer avec les Occidentaux sur la Syrie

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  • Avant le G8, Vladimir Poutine engage un bras de fer avec les Occidentaux sur la Syrie

    La Syrie s'invite au menu du G8. Alors que Vladimir Poutine et Barack Obama doivent se rencontrer ce lundi pour discuter de la crise, le président russe met en garde les Occidentaux contre la livraison d'armes aux rebelles syriens .


    Le G8, qui s’ouvre lundi 17 juin en Irlande du Nord, s'annonce houleux alors que les grandes puissances mondiales entendent profiter du sommet pour discuter de la Syrie. Dimanche soir déjà, lors d’une première rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre britannique David Cameron, les divergences de point de vue ont éclaté au grand jour.


    SYRIE
    Le gaz sarin, une arme de destruction massive


    Alors que les pays européens et les États-Unis estiment que Damas a franchi la "ligne rouge" en utilisant des armes chimiques, la Russie persiste à soutenir le régime de Bachar al-Assad et à n’accorder aucun crédit aux rebelles.

    "Je pense que tout le monde sera d'accord sur le fait que ça ne vaut pas la peine de soutenir des personnes qui non seulement tuent leurs ennemis mais mangent aussi leurs organes en public et devant les caméras", a lancé Vladimir Poutine, dimanche, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre britannique. Il faisait ainsi référence à une vidéo diffusée en mai et montrant un rebelle syrien éviscérant un soldat. "Est-ce ces gens que vous voulez soutenir ? Est-ce à eux que vous voulez fournir des armes ?, a-t-il insisté. Mais dans ce cas-là, cela n'a pratiquement rien à voir avec les valeurs humanitaires prônées depuis des siècles en Europe." Pour sa part, Vladimir Poutine estime ne "violer aucune règle ou norme" en livrant des armes au régime syrien de Bachar al-Assad et appelle " tous [ses] partenaires à agir de la même façon".

    "Arrêter la désintégration de la Syrie"

    De son côté, David Cameron, qui a redit sa préférence pour un départ du président Assad, a cherché à mettre en avant les "objectifs communs" avec la Russie : "D'après ce que je comprends de nos discussions de ce jour, nous pouvons surmonter ces divergences à condition de reconnaître le fait de partager un certain nombre d'objectifs communs: à savoir mettre un terme au conflit, arrêter la désintégration de la Syrie, laisser le peuple syrien décider qui doit le gouverner et combattre les extrémistes et leur infliger une défaite".

    Une journée décisive s’annonce ce lundi avec la rencontre entre le président russe et son homologue américain Barack Obama. Le chef de l’État américain avait déclaré la semaine dernière qu’il allait augmenter son soutien à l'opposition syrienne - sans pour autant dire clairement si Washington allait livrer des armes -, en riposte contre l’utilisation de gaz sarin par Damas. Des déclarations qui tranchent après des semaines de silence des États-Unis, jusqu'ici très réticents à s'engager dans le conflit syrien.

    Moscou a prévenu qu’une aide militaire compromettrait tout effort de paix, alors qu’est évoquée régulièrement la possibilité que la Russie et les États-Unis parviennent à réunir les deux parties syriennes en conflit autour de la table. Il a été question de fixer une réunion en juillet à Genève. Mais rien n’est encore moins sûr
    FRANCE 24
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