CRISE DU FLN : le DRS s’en mêle
Algérie Express le 17 Jui 2013 11:54
Abderahmane Belayat, chargé de gérer l’intérim de la direction du FLN, refuse de céder devant ses adversaires qui le pressent de convoquer le comité central pour procéder à l’élection du secrétaire général. Après avoir épuisé la batterie des arguments renvoyant au calendrier ou spéculant sur la conjoncture inappropriée, il sort la grosse artillerie.
Il avance à tous les membres influents du Comité central du FLN que c’est le chef du DRS, le général major Mohamed Mediène dit Toufik qui l'a instruit aux fins de ne pas réunir leur instance. Incapables de contester frontalement cette injonction, les caciques se défoulent dans les salons d'Alger en rappelant que Belayat n’a d’autre choix que de s’exécuter puisque c'est le même Toufik qui a permis à son rejeton de fils de sortir de prison lorsqu'il était accusé d 'appartenir à un réseau structuré de barons de la drogue.
Du coup, les gorges profondes du FLN, hostiles à l’intérim de Belayat, règlent deux problèmes. Ils enfoncent leur encombrant chef dont ils soulignent la délinquance de la progéniture et ils mettent l’armée face à ses incohérences quelques jours seulement après la déclaration du MDN qui proclamait le retrait définitif de l’institution militaire de l’arène politique.
« Si on rapproche cette instruction de l’acharnement politique mis à maintenir Bouteflika en poste, on comprend que les services qui veulent maîtriser le calendrier ne sont pas prêts à dévoiler leur jeu. », explique un membre de la commission des affaires étrangères de l’APN, hostile à Belayat.
Algérie Express le 17 Jui 2013 11:54
Abderahmane Belayat, chargé de gérer l’intérim de la direction du FLN, refuse de céder devant ses adversaires qui le pressent de convoquer le comité central pour procéder à l’élection du secrétaire général. Après avoir épuisé la batterie des arguments renvoyant au calendrier ou spéculant sur la conjoncture inappropriée, il sort la grosse artillerie.
Il avance à tous les membres influents du Comité central du FLN que c’est le chef du DRS, le général major Mohamed Mediène dit Toufik qui l'a instruit aux fins de ne pas réunir leur instance. Incapables de contester frontalement cette injonction, les caciques se défoulent dans les salons d'Alger en rappelant que Belayat n’a d’autre choix que de s’exécuter puisque c'est le même Toufik qui a permis à son rejeton de fils de sortir de prison lorsqu'il était accusé d 'appartenir à un réseau structuré de barons de la drogue.
Du coup, les gorges profondes du FLN, hostiles à l’intérim de Belayat, règlent deux problèmes. Ils enfoncent leur encombrant chef dont ils soulignent la délinquance de la progéniture et ils mettent l’armée face à ses incohérences quelques jours seulement après la déclaration du MDN qui proclamait le retrait définitif de l’institution militaire de l’arène politique.
« Si on rapproche cette instruction de l’acharnement politique mis à maintenir Bouteflika en poste, on comprend que les services qui veulent maîtriser le calendrier ne sont pas prêts à dévoiler leur jeu. », explique un membre de la commission des affaires étrangères de l’APN, hostile à Belayat.
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