Le miracle n’a pas eu lieu. Le Maroc est une nouvelle fois éliminé d'une coupe du monde. Avec Gerets ou Taoussi, le résultat est le même, bien qu’avec l’ancien entraineur du MAS, les réserves en devises, déjà mal en point, n'ont pas subi un autre fardeau. La Tunisie, l’Algérie et l’Egypte sont encore dans la course pour aller au Brésil en 2014, une consolation pour le public marocain. La France et les Pays-Bas, également. Deux sélections où évoluent des membres de la diaspora.
Rachid Taoussi n'aura pas eu la baraka escomptée avec les Lions de l'Atlas
Et de quatre pour l’équipe nationale de football. Après les mondiaux de 2002, 2006 et 2010, le Maroc ne sera pas à la fête du ballon rond au Brésil 2014. La victoire, en déplacement, dimanche après-midi, de la Côte d’Ivoire face à la Tanzanie a mis fin au soupçon de rêve, chez les quelques optimistes radicaux, d’une remontée de la pente des protégés de Rachid Taoussi. Les trois points arrachés, samedi à Marrakech, dans la douleur et sans la manière, contre les Gambiens, n’ont eu aucun effet sur le classement du groupe C. Avec 13 points, les Eléphants ont assuré leur place pour le second tour des éliminatoires du mondial. Leur dernier match contre le Maroc, du 6 septembre à Abidjan, a perdu toute importance. Sans réel enjeu à l’exception d’offrir au sélectionneur ivoirien, une occasion pour accorder davantage de temps sur le terrain aux remplaçants.
Une élimination annoncée
Le 2 Juin 2012, le Onze national, à l’époque entrainé par le Belge Eric Gerets, trébuchait face à la Gambie. Des trois points qu’il comptait mettre dans son escarcelle, il n'en arrachera qu'un seul... difficilement. Un mauvais début, sachant que le rival ivoirien commençait les éliminatoires avec une victoire face à la Tanzanie. Le 9 juin de la même année, les Marocains produisent, chez eux, une belle prestation, réussissant à contraindre Drogba & co au partage des points. Un sursaut d’orgueil passager qui n'aura pas de suite. Trois mois plus tard, les « Lions de l’Atlas » subissaient une humiliation face au Mozambique par 2 à zéro. La qualification à la CAN était compromise.
La Fédération de Ali Fassi Fihri agissait dans l’urgence, résiliant le contrat avec Gerets et nommant Rachid Taoussi à sa place. Avec le Marocain, le rêve a vite tourné au cauchemar. La victoire 4 à 0 face aux Mozambicains s’est révélée être juste un accident de parcours. En Afrique du sud, le Onze national a été éliminé dès le premier tour. Un revers suivi immédiatement par une cuisante défaite face à la Tanzanie par un score sans appel : 3 à 1. Entretemps, les Ivoiriens continuaient à glaner les trois points. Les deux dernières victoires des Marocains, comptant pour les 4 et 5ièmes journées des éliminatoires n’ont rien changé au classement.
Le prochain challenge : gagner la CAN 2015
Comme au Maroc, la reddition des comptes n’est pas un sport national, le football n’en constituera, d’ailleurs, pas l’exception. La fédération, aidée par certains médias, après les rêves brisés lors de la CAN d’Afrique du sud et d’une qualification au mondial 2014, fait miroiter aux Marocains un autre rêve ; gagner la CAN 2015 qui aura lieu au royaume. Environ 18 mois, nous sépare de ce rendez-vous.
La Fédération est dans l’obligation de chercher un nouvel entraineur pour l’équipe nationale. Le contrat avec Taoussi expire dans quelques mois. Mais avant de passer à l’étape de casting, la FRMF doit, impérativement, tenir son assemblée générale pour l’élection d’un président, sachant que le mandat de Ali Fassi Fihri est arrivée à terme en avril dernier. Ses chances de rempiler demeurent intactes, l’homme jouit de la confiance en haut lieux.
Rachid Taoussi n'aura pas eu la baraka escomptée avec les Lions de l'Atlas
Et de quatre pour l’équipe nationale de football. Après les mondiaux de 2002, 2006 et 2010, le Maroc ne sera pas à la fête du ballon rond au Brésil 2014. La victoire, en déplacement, dimanche après-midi, de la Côte d’Ivoire face à la Tanzanie a mis fin au soupçon de rêve, chez les quelques optimistes radicaux, d’une remontée de la pente des protégés de Rachid Taoussi. Les trois points arrachés, samedi à Marrakech, dans la douleur et sans la manière, contre les Gambiens, n’ont eu aucun effet sur le classement du groupe C. Avec 13 points, les Eléphants ont assuré leur place pour le second tour des éliminatoires du mondial. Leur dernier match contre le Maroc, du 6 septembre à Abidjan, a perdu toute importance. Sans réel enjeu à l’exception d’offrir au sélectionneur ivoirien, une occasion pour accorder davantage de temps sur le terrain aux remplaçants.
Une élimination annoncée
Le 2 Juin 2012, le Onze national, à l’époque entrainé par le Belge Eric Gerets, trébuchait face à la Gambie. Des trois points qu’il comptait mettre dans son escarcelle, il n'en arrachera qu'un seul... difficilement. Un mauvais début, sachant que le rival ivoirien commençait les éliminatoires avec une victoire face à la Tanzanie. Le 9 juin de la même année, les Marocains produisent, chez eux, une belle prestation, réussissant à contraindre Drogba & co au partage des points. Un sursaut d’orgueil passager qui n'aura pas de suite. Trois mois plus tard, les « Lions de l’Atlas » subissaient une humiliation face au Mozambique par 2 à zéro. La qualification à la CAN était compromise.
La Fédération de Ali Fassi Fihri agissait dans l’urgence, résiliant le contrat avec Gerets et nommant Rachid Taoussi à sa place. Avec le Marocain, le rêve a vite tourné au cauchemar. La victoire 4 à 0 face aux Mozambicains s’est révélée être juste un accident de parcours. En Afrique du sud, le Onze national a été éliminé dès le premier tour. Un revers suivi immédiatement par une cuisante défaite face à la Tanzanie par un score sans appel : 3 à 1. Entretemps, les Ivoiriens continuaient à glaner les trois points. Les deux dernières victoires des Marocains, comptant pour les 4 et 5ièmes journées des éliminatoires n’ont rien changé au classement.
Le prochain challenge : gagner la CAN 2015
Comme au Maroc, la reddition des comptes n’est pas un sport national, le football n’en constituera, d’ailleurs, pas l’exception. La fédération, aidée par certains médias, après les rêves brisés lors de la CAN d’Afrique du sud et d’une qualification au mondial 2014, fait miroiter aux Marocains un autre rêve ; gagner la CAN 2015 qui aura lieu au royaume. Environ 18 mois, nous sépare de ce rendez-vous.
La Fédération est dans l’obligation de chercher un nouvel entraineur pour l’équipe nationale. Le contrat avec Taoussi expire dans quelques mois. Mais avant de passer à l’étape de casting, la FRMF doit, impérativement, tenir son assemblée générale pour l’élection d’un président, sachant que le mandat de Ali Fassi Fihri est arrivée à terme en avril dernier. Ses chances de rempiler demeurent intactes, l’homme jouit de la confiance en haut lieux.
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