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La coordination locale des étudiants (CLE) a rédigé un long rapport dans lequel elle accuse certains responsables locaux d’être ‘’impliqués’’ dans des affaires de corruption et des actes de dégradation de l’université de Béjaïa.
Des copies dudit rapport ont été envoyées au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, au wali de Béjaïa, au directeur de l’Office national des œuvres universitaires et à la presse. La CLE divulgue dans son rapport comment se déroule la corruption dans le secteur des œuvres universitaires.
Elle parle notamment de l’utilisation, par certains responsables et certains fournisseurs, d’un groupe de pseudo étudiants et d’extra universitaires, qui ne recherchent que leur intérêt personnel. « Les résidences et les œuvres universitaires de Béjaïa sont otages d’un groupuscule de pseudo étudiants et d’extra universitaires. Ce sont quelques voyous qui sèment la panique et la terreur en exerçant pression et violences contre les étudiants. Notre université a tant souffert à cause de leurs actes de vandalisme, commandités et ourdis par des responsables, dont l’unique objectif est l’intérêt personnel », lit-on dans le rapport.
Le document de la CLE fait état d’une complicité à grande échelle, qui va au-delà des franchises universitaires.
« La complicité de ces administrateurs touche tous les niveaux de l’appareil, dont la direction de la résidence universitaire 17 octobre et celle d’Ireyahen. Les agissements de ce groupe se fait avec la bénédiction et la complicité des directeurs des résidences, et même certains fonctionnaires des restaurants tels que les magasiniers et chefs de services », dénonce la CLE dans son rapport.
Outre les affaires de corruption, la CLE s’attaque dans son document à tous ceux qui ont contribué à la dégradation des conditions de vie et de travail à l’université, à l’exemple de la DLEP, qu’elle accuse de gestion ‘’scabreuse’’. « La liste de ceux qui ont saigné l’université est longue. Les projets destinés à soulager les campus et les résidences universitaires (6000 places pédagogiques à Amizour et 12 000 lits à El Kseur) de la surcharge, avancent à pas de tortue à cause de la gestion scabreuse de la DLEP, qui est en charge de ces projets. Pis encore, le grand scandale qui concerne l’important budget de rénovation de nos résidences universitaires, estimé à plusieurs milliards, pour aboutir, au final, à des travaux bâclés et mal faits. Les années passent et les milliards s’envolent sans qu’on voit le moindre résultat », s’indigne la CLE, qui exige une commission d’enquête « sérieuse » pour faire la lumière sur toutes ces anomalies. « Nous, membres de la coordination locale des étudiants de Béjaïa, exigeons l’intervention immédiate et urgente des responsables de ce pays, des hautes autorités publiques, sécuritaires, judiciaires, locales et nationales, afin de diligenter une commission d’enquête sérieuse, pour tirer au clair, une fois pour toutes, les affaires de corruption et les actes de violence au sein de l’université. Nous leur demandons d’être fermes, stricts et implacables à l’égard des coupables », exige la CLE.
M.H.Khodja- la dépêche de kabylie
Des copies dudit rapport ont été envoyées au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, au wali de Béjaïa, au directeur de l’Office national des œuvres universitaires et à la presse. La CLE divulgue dans son rapport comment se déroule la corruption dans le secteur des œuvres universitaires.
Elle parle notamment de l’utilisation, par certains responsables et certains fournisseurs, d’un groupe de pseudo étudiants et d’extra universitaires, qui ne recherchent que leur intérêt personnel. « Les résidences et les œuvres universitaires de Béjaïa sont otages d’un groupuscule de pseudo étudiants et d’extra universitaires. Ce sont quelques voyous qui sèment la panique et la terreur en exerçant pression et violences contre les étudiants. Notre université a tant souffert à cause de leurs actes de vandalisme, commandités et ourdis par des responsables, dont l’unique objectif est l’intérêt personnel », lit-on dans le rapport.
Le document de la CLE fait état d’une complicité à grande échelle, qui va au-delà des franchises universitaires.
« La complicité de ces administrateurs touche tous les niveaux de l’appareil, dont la direction de la résidence universitaire 17 octobre et celle d’Ireyahen. Les agissements de ce groupe se fait avec la bénédiction et la complicité des directeurs des résidences, et même certains fonctionnaires des restaurants tels que les magasiniers et chefs de services », dénonce la CLE dans son rapport.
Outre les affaires de corruption, la CLE s’attaque dans son document à tous ceux qui ont contribué à la dégradation des conditions de vie et de travail à l’université, à l’exemple de la DLEP, qu’elle accuse de gestion ‘’scabreuse’’. « La liste de ceux qui ont saigné l’université est longue. Les projets destinés à soulager les campus et les résidences universitaires (6000 places pédagogiques à Amizour et 12 000 lits à El Kseur) de la surcharge, avancent à pas de tortue à cause de la gestion scabreuse de la DLEP, qui est en charge de ces projets. Pis encore, le grand scandale qui concerne l’important budget de rénovation de nos résidences universitaires, estimé à plusieurs milliards, pour aboutir, au final, à des travaux bâclés et mal faits. Les années passent et les milliards s’envolent sans qu’on voit le moindre résultat », s’indigne la CLE, qui exige une commission d’enquête « sérieuse » pour faire la lumière sur toutes ces anomalies. « Nous, membres de la coordination locale des étudiants de Béjaïa, exigeons l’intervention immédiate et urgente des responsables de ce pays, des hautes autorités publiques, sécuritaires, judiciaires, locales et nationales, afin de diligenter une commission d’enquête sérieuse, pour tirer au clair, une fois pour toutes, les affaires de corruption et les actes de violence au sein de l’université. Nous leur demandons d’être fermes, stricts et implacables à l’égard des coupables », exige la CLE.
M.H.Khodja- la dépêche de kabylie