La substance de ce proverbe n'est plus accessible aux algériens...
le pire dans l'histoire, c'est que c'est un proverbe.....maure.
Un article qui nous rappelle une certaine certaine somme d'argent en francs français dial "ezzelt ouetfer3ine" !...un autre temps...
le pire dans l'histoire, c'est que c'est un proverbe.....maure.
Un article qui nous rappelle une certaine certaine somme d'argent en francs français dial "ezzelt ouetfer3ine" !...un autre temps...
Algérie : Les Algériens voyagent-ils toujours ?
lundi 28 août 2006.
Algérie : Aujourd’hui, vu les conditions socio-économiques, l’Algérien ne peut plus se permettre un petit voyage même pour quelques jours.
Si les années 1970-1980 ont été une période faste, la dernière décennie a marqué le début de la descente aux enfers. Terrorisme dévastateur et crise économique aiguë ont secoué le pays, généré la misère sociale sous toutes ses formes et porté un coup très dur à la sérénité de la vie citoyenne.
Auparavant, un citoyen aux revenus très moyens pouvait se permettre une sortie à l’étranger de temps à autre et nombreux étaient ceux qui ne s’en privaient pas. Le voyage ne nécessitait pas de mobiliser de « grosses mannes ». « Quelques sous nous suffisaient pour sortir.
C’était une époque de bénédiction où chacun y trouvait son compte. Le voyage était à la portée de tous. Nous étions des travailleurs dans des firmes à l’époque de la révolution agraire et nous passions les week-ends en France, en Espagne, en Egypte et parfois même en Inde lorsque la période de repos était de plus d’une semaine », raconte Ammi Mokrane, un sexagénaire croisé dans un café à Birkhadem. « Les plus nantis d’entre nous choisissaient les continents les plus lointains tels que l’Amérique ou l’Australie », intervient un autre vieux.
La chute vertigineuse du pouvoir d’achat de l’écrasante majorité des Algériens les a privés de tout ce qui a trait au loisir, à la détente et au repos. « Un smicard peut-il se permettre un séjour à l’étranger alors que la survie de sa famille représente pour lui un monstre qui l’agresse jour et nuit ? » s’interroge Hamid B., un jeune fonctionnaire au ministère de l’Education nationale, précisant qu’il n’a jamais visité un pays étranger. « Je suis enseignante et nous arrivons péniblement à couvrir les besoins de notre petite famille ; loyer, électricité, gaz, nourriture... Nous voyageons entre le domicile familial, le lieu de travail et le marché... », ironise Karima, son épouse.
Aujourd’hui, seuls les hommes d’affaires, les hauts fonctionnaires et les gros commerçants sont capables d’effectuer des virées dans d’autres pays. Les autres, ô combien nombreux, se contentent de voyages virtuels à travers des reportages ou des feuilletons. Certains sont devenus d’éminents experts en la matière sans avoir mis les pieds ailleurs...
A. H. — Infosoir
lundi 28 août 2006.
Algérie : Aujourd’hui, vu les conditions socio-économiques, l’Algérien ne peut plus se permettre un petit voyage même pour quelques jours.
Si les années 1970-1980 ont été une période faste, la dernière décennie a marqué le début de la descente aux enfers. Terrorisme dévastateur et crise économique aiguë ont secoué le pays, généré la misère sociale sous toutes ses formes et porté un coup très dur à la sérénité de la vie citoyenne.
Auparavant, un citoyen aux revenus très moyens pouvait se permettre une sortie à l’étranger de temps à autre et nombreux étaient ceux qui ne s’en privaient pas. Le voyage ne nécessitait pas de mobiliser de « grosses mannes ». « Quelques sous nous suffisaient pour sortir.
C’était une époque de bénédiction où chacun y trouvait son compte. Le voyage était à la portée de tous. Nous étions des travailleurs dans des firmes à l’époque de la révolution agraire et nous passions les week-ends en France, en Espagne, en Egypte et parfois même en Inde lorsque la période de repos était de plus d’une semaine », raconte Ammi Mokrane, un sexagénaire croisé dans un café à Birkhadem. « Les plus nantis d’entre nous choisissaient les continents les plus lointains tels que l’Amérique ou l’Australie », intervient un autre vieux.
La chute vertigineuse du pouvoir d’achat de l’écrasante majorité des Algériens les a privés de tout ce qui a trait au loisir, à la détente et au repos. « Un smicard peut-il se permettre un séjour à l’étranger alors que la survie de sa famille représente pour lui un monstre qui l’agresse jour et nuit ? » s’interroge Hamid B., un jeune fonctionnaire au ministère de l’Education nationale, précisant qu’il n’a jamais visité un pays étranger. « Je suis enseignante et nous arrivons péniblement à couvrir les besoins de notre petite famille ; loyer, électricité, gaz, nourriture... Nous voyageons entre le domicile familial, le lieu de travail et le marché... », ironise Karima, son épouse.
Aujourd’hui, seuls les hommes d’affaires, les hauts fonctionnaires et les gros commerçants sont capables d’effectuer des virées dans d’autres pays. Les autres, ô combien nombreux, se contentent de voyages virtuels à travers des reportages ou des feuilletons. Certains sont devenus d’éminents experts en la matière sans avoir mis les pieds ailleurs...
A. H. — Infosoir
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