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Le jeûne nuit à la santé du malade diabétique

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  • Le jeûne nuit à la santé du malade diabétique

    Toute personne souffrant du diabète de type 1, c'est-à-dire insulinodépendant (DID), ne doit pas faire le jeûne. Quant au cas de type 2, celui-ci peut faire le carême pour peu que sa glycémie ne soit pas déséquilibrée. Autrement dit, dans ce cas précis, le jeûneur doit se soumettre à des contrôles cliniques réguliers afin de suivre l’évolution de la glycémie.”

    Voilà les recommandations émises par les différents médecins spécialistes ayant pris part à la journée de formation continue organisée le 15 juin à la maison de la culture Taos-Amrouche de Béjaïa, sous le thème “Le diabète et le Ramadhan”.


    C’est à l’approche du mois sacré de Ramadhan 2013 que l’Association des diabétiques de la daïra de Timezrit (ADT) a pris cette louable initiative d’organiser cette journée thématique en invitant un panel de médecins spécialistes, notamment des diabétologues, endocrinologues, cardiologues… à expliquer la conduite que devra tenir un malade diabétique pendant le mois de carême afin d’éviter toute complication pouvant nuire à sa santé.

    Lors de son intervention sur “Diabète et Ramadhan : recommandations et approches thérapeutiques”, le Dr Samir Aouiche, diabétologue au CHU Mustapha d’Alger, expliquera les risques graves auxquels s’exposerait tout patient diabétique en jeûnant.

    “Au-delà du risque d’une hypoglycémie ou d’une hyperglycémie, il y aussi le risque d’une viscosité sanguine (thrombose), déshydratation, variation de poids, etc.”, a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que “parmi les aspects physiologiques du jeûne, on peut citer l’asthénie, les vertiges, la somnolence…, ce qui entraîne la perturbation du cycle insulino-glucagon”.
    Selon l’orateur, certains diabétiques ne tiennent pas compte des conseils de leur médecin traitant, préférant faire le jeûne au détriment de leur santé.
    “Dans ce genre de cas, poursuit-il, le praticien doit recourir à la loi coranique afin de convaincre son patient. Il doit lui rappeler que la religion musulmane n’oblige pas un malade comme lui à s’abstenir de nourriture et de boissons. Bien au contraire, l’islam stipule que le malade est dispensé de jeûner lorsque sa santé est menacée”, a-t-il soutenu.

    Le conférencier a tenu à préciser que “selon l’étude Epidiar, réalisée dans 13 pays musulmans, dont l’Algérie, 43% des patients souffrant du diabète de type1 et 79% du type 2 jeûnent”.

    Pour sa part, le Dr Chalabi, cardiologue au CHU Mustapha, donnera deux communications, l’une sur le “Syndrome coronarien aigu de patient diabétique : quelle prise en charge ?” et l’autre autour du thème “Cas clinique : diabète et risque cardio-vasculaire”.
    Par ailleurs, le Dr Behidj, endocrinologue-diabétologue, interviendra sur le “Diabète gestationnel : quel dépistage ?” et “Nouvelles recommandations et place des incrétines dans le diabète de type 2”.


    Ouhnia Kamel - Liberté
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