Dans une interview à un journal allemand, le président syrien Bachar al-Assad a mis en garde les pays européens contre une exportation du terrorisme dans leurs pays en cas de livraison d'armes aux rebelles.
"Si les Européens livrent des armes [aux rebelles, NDLR], l’Europe verra le terrorisme s’installer chez elle et aura à en payer le prix", a déclaré le président syrien Bachar al-Assad dans une interview que publiera mardi 18 juin le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Le chef de l’État syrien a mis les Européens en garde contre une exportation du terrorisme. "Les terroristes vont acquérir de l’expérience au combat et retourneront [en Europe, NDLR] avec leur idéologie extrémiste", a ajouté le président syrien.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad, a de son côté affirmé que vouloir armer les rebelles était un "appel au meurtre".
Les États-Unis ont promis la semaine dernière de fournir aux rebelles syriens. Une aide qui, selon plusieurs sources, devrait se résumer à des armes automatiques, des mortiers et des lance-roquettes mais ne comportera sans doute pas de missiles anti-aériens. Les premières livraisons devraient se faire dans un délai de deux à trois semaines. Plusieurs pays européens n’excluent pas non plus d’envoyer des armes aux insurgés.
Bachar al-Assad a en outre rejetté les accusations d'utilisation d'armes chimiques. "Si Paris, Londres et Washington avaient une seule preuve de leurs allégations, il les auraient présentés au monde", a-t-il déclaré.
France 24
"Si les Européens livrent des armes [aux rebelles, NDLR], l’Europe verra le terrorisme s’installer chez elle et aura à en payer le prix", a déclaré le président syrien Bachar al-Assad dans une interview que publiera mardi 18 juin le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Le chef de l’État syrien a mis les Européens en garde contre une exportation du terrorisme. "Les terroristes vont acquérir de l’expérience au combat et retourneront [en Europe, NDLR] avec leur idéologie extrémiste", a ajouté le président syrien.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad, a de son côté affirmé que vouloir armer les rebelles était un "appel au meurtre".
Les États-Unis ont promis la semaine dernière de fournir aux rebelles syriens. Une aide qui, selon plusieurs sources, devrait se résumer à des armes automatiques, des mortiers et des lance-roquettes mais ne comportera sans doute pas de missiles anti-aériens. Les premières livraisons devraient se faire dans un délai de deux à trois semaines. Plusieurs pays européens n’excluent pas non plus d’envoyer des armes aux insurgés.
Bachar al-Assad a en outre rejetté les accusations d'utilisation d'armes chimiques. "Si Paris, Londres et Washington avaient une seule preuve de leurs allégations, il les auraient présentés au monde", a-t-il déclaré.
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