Barrage sur le Nil Bleu: l'Egypte renouvelle ses menaces contre l'Ethiopie

[darelbeida]

Le ton monte entre l’Égypte et l’Éthiopie au sujet d’un barrage qu’Addis Abeba a commencé à construire sur le Nil Bleu. Dans un discours tenu au Caire devant ses partisans, Mohamed Morsi n'a exclu « aucune option pour protéger ses intérêts ». Et ajouté : « Nous ne sommes pas les avocats de la guerre, mais nous ne permettrons jamais que soit mise en péril notre sécurité en matière d'approvisionnement en eau ».


Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
C’est la seconde fois en moins de dix jours que l’Égypte menace l’Éthiopie. Il y a une semaine, le président avait tenu une réunion avec les chefs des mêmes partis islamistes ou alliés.
Plusieurs d’entre eux avaient tenu un discours ouvertement va-t-en-guerre que le président Mohamed Morsi a approuvé par son silence. Il y a été question de bombardement aérien ou à coup de missiles à longue portée du barrage éthiopien. Certains ont même recommandé que les services secrets fomentent des troubles en Éthiopie par le biais de la Somalie et de l’Érythrée. Et tout cela était diffusé en direct à la télévision.
Les premières réactions de l’opposition ont déjà fusé : un discours « fasciste » qui parle d’unité des rangs et d’intérêt national en vue de museler l’opposition. Celle-ci réclame des élections présidentielles anticipées et a lancé une pétition qui a déjà réuni plus de dix millions de signatures. Une manifestation monstre est prévue à la fin du mois pour obtenir le départ du président Morsi.


RFI

[darelbeida]

La guerre de l'eau aura-t-elle lieu au 21 ieme siecle...?

[bledard_for_ever]

L'egypte sans le NIL?

[Avucic]

Et ajouté : « Nous ne sommes pas les avocats de la guerre, mais nous ne permettrons jamais que soit mise en péril notre sécurité en matière d'approvisionnement en eau ».

Cette situation est causé par les décisions imposées par l'Empire Britanique lors de la décision d'accorder l'indépendance à l'Égypte et l'ancien Soudan anglo-égyptien.
Dans le fameux traité il est stipulé que l'Égypte aura toujours droit à sa part d'eau du Nil.

Mais aujoud'hui on peut se poser la question: Quel droit a un état à imposer à un autre état ce qu'il fait chez lui?

Imaginons les États Unis interdire au Canada de construire des barrages sur des fleuves qui coulent vers les états Unis.... ou un pays qui essayerait en Europe de faire le même interdit à un voisin.

Malheureusement le cas de l'eau en palestine n'est pas le même: les israéliens sont des occupants illégitimes qui font diversion de l'eau pour priver les propriaire légitimes du pays occupé.

[darelbeida]

@ Avu
l'Egypte est un don du nil,il faut pas comparer ,et rester coherant,assoiffer quel qu'un c'est le condamner....,la peur de cet etat de fait peut conduire a de grave consequences pour la paix...

[sako]

Le traité actuel de partage des eaux du Nil.

Long de près de 6.700 km, le Nil est issu de la rencontre du Nil Blanc, qui prend sa source au lac Victoria (Ouganda, Kenya, Tanzanie), et du Nil bleu, dont l'origine est le lac Tana, en Ethiopie.
Les deux fleuves se rejoignent à Khartoum, capitale du Soudan, puis le Nil traverse toute l'Egypte pour se jeter en un vaste delta dans la Méditerranée.
Egypte et Soudan ont longtemps eu la main sur cette immense ressource: le traité actuel de partage des eaux, élaboré en 1929 par le colonisateur britannique, puis amendé 30 ans plus tard, attribue des quotas très favorables à l'Egypte (55,5 milliards de m3) et au Soudan (18,5 mds), soit au total 87% du débit du fleuve.
Il octroie en outre au Caire un droit de veto sur tous les travaux susceptibles d'affecter le débit du fleuve.

L'Ethiopie, la Tanzanie, l'Ouganda, le Kenya et la RDC contestent cette répartition. Menées péniblement depuis dix ans, les négociations entre les neufs pays du bassin du Nil ont finalement abouti à la mi-avril à un projet d'accord, immédiatement rejeté par l'Egypte.
Le Caire et Khartoum craignent que leur approvisionnement en eau ne soit drastiquement réduit avec le nouvel accord cadre, qui prévoit de nombreux projets d'irrigations et de barrages hydro-électriques dans les pays en amont du fleuve.


France24

[absent]

Les sionistes utilisent la carte du Nil contre l'Égypte de Morsi.

La vente du Gaz quasi gratuite ne leur a servi a rien.

[TAGHITI]

Les sionistes utilisent la carte du Nil contre l'Égypte de Morsi.

?????

Comment les sionistes? C'est l'Èthiopie qui s'y aventure et non Israel, du moins officiellement, á moins que tu disposes de preuves que c'est l'entité sionsite qui est derriére cette provocation dangeureuse, over

[absent]

?????

Comment les sionistes? C'est l'Èthiopie qui s'y aventure et non Israel, du moins officiellement, á moins que tu disposes de preuves que c'est l'entité sionsite qui est derriére cette provocation dangeureuse, over

je ne suis pas un tutor pour Taghiti. Si tu es nul en géopolitique parceque tu ne maitrises que les sujets du Maroc, c'est ton problem.

Israel a tout intéret a controler l'Égypte a traver le Nil. Le nil est le Coeur de l'égypte, et l'agriculture Égyptienne en dépend. Les sionistes ont déja commence a entretenir des bonnes relations avec les pays parlesquelle le Nil passe ( le Sud de Soudan, l'Éthiopie,...ect). Le premier état qui a reconnu l'indépendance de Sud de Soudan était Israel. Israel n'a jamais nié d'avoir armé les rebelles de Sud de Soudan. Avec l'éthipie, c'est une longue histoire de Sionisme.

Israel meme avait menace l'Égypte d'une frappe sur Al sad al 3ali.

Ya3ni pour toi taghiti, il faut que ça vient du premier minister Israélien pour comprendre que c'est Israel qui est dernier ce projet douteux.

[sako]

C’est une compagnie israélienne qui va gérer ce barrage, d’où les inquiétudes légitimes de l’Egypte.

Barrage Annahda : Le projet qui gêne

Tantôt occupant les devants de la scène politique, tantôt d’autres, ombragé par l’acuité des évolutions de la conjoncture, le projet éthiopien de construction du Barrage Annahda (La Renaissance) sur le Nil, certes, gêne et ne cesse de faire des bulles, d’autant plus que des nouvelles ont circulé sur l’entrée d’une compagnie israélienne en jeu.
Toujours, le Nil a été au cœur d’un grave conflit sur le partage de ses eaux entre les pays riverains. L’Egypte ayant signé certains accords avec les pays nilotiques pour se garantir l’essentiel du flux du Nil, ne cesse d’afficher ses appréhensions quant à la construction d’un barrage éthiopien sur le Nil, ce qui pourrait affecter ses quotas en eau.


Compagnie israélienne pour la gestion


Au moment où les comités d’experts formés pour évaluer les dangers que pourrait constituer ce barrage, devraient présenter, cette semaine, leur rapport définitif, des sources responsables ont laissé savoir que l’Ethiopie avait accordé, à une compagnie israélienne, la mission de gestion dudit barrage. La compagnie israélienne serait donc chargée de tout ce qui a trait à la production d’électricité, sa distribution et à sa commercialisation. En d’autres termes, les observateurs s’alarment d’une pareille étape, vu que cela signifierait qu’Israël contrôlerait les parts techniques et le fonctionnement du barrage et ainsi déterminerait les quotas d’eau revenant à l’Egypte et au Soudan.


30 mille nouveaux employés

Une pareille tendance éthiopienne, renforce la présence israélienne tout près des sources du Nil, analysent les experts hydrauliques et stratégiques, ce qui pourrait affecter la sécurité nationale en Egypte. A noter que l’Ethiopie a annoncé le recrutement de 30 mille nouveaux employés pour la mise en vigueur du projet de barrage, alors qu’il n’est que dans ses premières phases, ce qui confirme, selon les observateurs, que l’Ethiopie poursuivrait ses plans, abstraction faite des résultats et des recommandations du comité tripartite formé.


maadi-gazette.com

[absent]

Comment les sionistes?

"A la fin des années 90 des discussions directes ont eu lieu entre Israël et l'Ethiopie débouchant sur une offre faite à l'Egypte de voir son quota d'eaux du Nil augmenté en échange l'Egypte devait s'engager à en vendre une partie à Israël. L'Egypte de Moubarak a refusé".

Selon le site libanais Al Akhbar

[mahjoub]

Le plan d'israel et de controler un terrain qui va de l'euphrate jusqu'au Nil.
Leur rêve