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Le Complexe d’ammoniac et d’urée de Sorfert devrait commencer à produire d’ici deux semaines
Le complexe de Sorfert à Arzew.
Le complexe, a déclaré à Maghreb Emergent, le PDG de Sorfert, Amr Hassaballah ; devrait atteindre au cours de l’année 2014 un taux de production de l’ordre de 85% de ses capacités. Sorfert, a-t-il dit, devrait, dans un premier temps, alimenter de près de 40.000 tonnes/an le marché national de l’ammoniac, dont les besoins annuels sont estimés à quelques 80.000 tonnes.
L’avenant au contrat d’association signé, il y a deux semaines, entre le groupe Sonatrach et Orascom Consctruction et Industries (OCI), a permis à Sorfert, société algéro-égyptienne spécialisée dans la production d’engrais, « de lever les dernières contraintes qui bloquaient jusque-là le lancement du nouveau Complexe d’ammoniac et d’urée d’Arzew, a indiqué à Maghreb Emergent son PDG, Amr Hassaballah.
Ces contraintes, qui portaient essentiellement sur « le prix du gaz, les bénéfices et, surtout, leur partage entres les deux actionnaires », ont finalement fait l’objet d’un accord qui permet à la société Sorfert, où l’égyptien OCI est actionnaire majoritaire avec 51% (contre 49 % des parts pour Sonatrach), de bénéficier « d’un prix d’achat du gaz algérien au tarif du marché domestique » mais avec une partition des bénéfices « donnant avantage à l’actionnaire algérien ». Cet avantage a ajouté M. Hassaballah, possède la qualité, « d’augmenter d’une manière exponentielle par rapport aux profits réalisés par Sorfert ».
Outre ces deux aspects liés au prix du gaz fourni par Sonatrach et au partage des bénéfices, l’avenant au contrat d’association a définitivement tranché la question relative à l’activité de commercialisation qui se fera désormais « à partir de l’Algérie et non de l’étranger », a indiqué le PDG de Sorfert.
Selon M. Hassaballah, Sonatrach et OCI ont également adopté d’un commun accord le principe de la préférence pour la main-d’œuvre algérienne dans la politique d’emploi de Sorfert. Un principe qui devra reposer sur l’engagement à mettre en place un incubateur au sein de l’entreprise destiné à la formation des jeunes recrues.
Deux mois de tests avant la mise en production commerciale
Le Complexe d’ammoniac et d’urée est composé, rappelle-t-on, de deux unités identiques d’ammoniac, selon le procédé Uhde, d’une capacité de production de 2.200 tonnes/jour chacune et d’une unité de d’urée en granulée d’une capacité de production de 3.450 tonnes/jour. L’usine, située au niveau de la zone industrielle d’Arzew, s’étend sur une superficie de 37 hectares et 37 ares.
S’agissant de la mise en marche du Complexe d’ammoniac et d’urée, elle devra intervenir d’ici deux semaines au plus tard, a annoncé le PDG de Sorfert. Une étape à ne pas confondre avec la mise en production commerciale, a souligné le même responsable. Cette mise en marche de l’usine, a-t-il expliqué, se déroulera en deux phases. La première permettra la réalisation des tests de fiabilité pour une durée de 30 jours. La seconde, quant à elle, concernera les tests de performance et permettra notamment d’avoir des éléments de mesure en matière de rendement et de consommation de gaz.
Cette deuxième phase de tests, indispensable avant la mise en exploitation commerciale, devra également durer près d’un mois, a indiqué le PDG de Sorfert. Selon lui, le complexe devrait atteindre au cours de l’année 2014 un taux de production de l’ordre de 85 % de ses capacités.
Perspectives commerciales
Déclinant les grandes lignes de la stratégie commerciale de sa société, notamment dans son volet destiné au marché domestique, M. Hassaballah a tenu à souligner l’engagement de Sorfert au développement de l’activité agricole en Algérie. Un engagement, a-t-il précisé, qui devra se traduire par un prix de l’ammoniac réduit à 50% par rapport aux cours pratiqué sur le marché international du port de Yuzhni.
Selon M. Hassaballah, Sorfert devra, dans un premier temps, alimenter de près de 40.000 tonnes/ an le marché national de l’ammoniac, dont les besoins annuels sont estimés à quelque 80.000 tonnes. La subvention du prix de l’ammoniac sur le marché national doit être supportée d’une manière équitable par les trois producteurs d’ammoniac en Algérie que sont Sorfert, Fertial et AOA, a-t-il affirmé.
Pour le PDG de Sorfert, cet apport de 40.000 tonnes/an sera renforcé par un deuxième apport de 30.000 tonnes supplémentaires si, toutefois, le marché l’exige comme le laissent entrevoir certaines prévisions qui annoncent une demande située à hauteur de 120.000 tonnes/an entre 2015 et 2017, avec cette fois-ci, a-t-il précisé, une subvention du prix à hauteur de 80%.
Pour lui, si les trois producteurs d’ammoniac en Algérie font preuve du même engagement, le marché national pourra être satisfait à 100% à des prix très bénéfiques pour les agriculteurs et pour le secteur agricole tout entier, ce qui ne manquera pas, a-t-il dit, d’influer positivement aussi bien sur les prix que sur les quantités des produits agricoles en Algérie.
S’agissant de la stratégie de Sorfert à l’international, M. Hassaballah a souligné qu’elle sera orientée principalement vers les marchés européens, notamment ceux de l’est du continent, mais aussi vers ceux des USA, de l’Amérique du Sud et certains pays de l’Asie.
MaghrebEmergent
mardi 11 juin 2013
Le complexe de Sorfert à Arzew.
Le complexe, a déclaré à Maghreb Emergent, le PDG de Sorfert, Amr Hassaballah ; devrait atteindre au cours de l’année 2014 un taux de production de l’ordre de 85% de ses capacités. Sorfert, a-t-il dit, devrait, dans un premier temps, alimenter de près de 40.000 tonnes/an le marché national de l’ammoniac, dont les besoins annuels sont estimés à quelques 80.000 tonnes.
L’avenant au contrat d’association signé, il y a deux semaines, entre le groupe Sonatrach et Orascom Consctruction et Industries (OCI), a permis à Sorfert, société algéro-égyptienne spécialisée dans la production d’engrais, « de lever les dernières contraintes qui bloquaient jusque-là le lancement du nouveau Complexe d’ammoniac et d’urée d’Arzew, a indiqué à Maghreb Emergent son PDG, Amr Hassaballah.
Ces contraintes, qui portaient essentiellement sur « le prix du gaz, les bénéfices et, surtout, leur partage entres les deux actionnaires », ont finalement fait l’objet d’un accord qui permet à la société Sorfert, où l’égyptien OCI est actionnaire majoritaire avec 51% (contre 49 % des parts pour Sonatrach), de bénéficier « d’un prix d’achat du gaz algérien au tarif du marché domestique » mais avec une partition des bénéfices « donnant avantage à l’actionnaire algérien ». Cet avantage a ajouté M. Hassaballah, possède la qualité, « d’augmenter d’une manière exponentielle par rapport aux profits réalisés par Sorfert ».
Outre ces deux aspects liés au prix du gaz fourni par Sonatrach et au partage des bénéfices, l’avenant au contrat d’association a définitivement tranché la question relative à l’activité de commercialisation qui se fera désormais « à partir de l’Algérie et non de l’étranger », a indiqué le PDG de Sorfert.
Selon M. Hassaballah, Sonatrach et OCI ont également adopté d’un commun accord le principe de la préférence pour la main-d’œuvre algérienne dans la politique d’emploi de Sorfert. Un principe qui devra reposer sur l’engagement à mettre en place un incubateur au sein de l’entreprise destiné à la formation des jeunes recrues.
Deux mois de tests avant la mise en production commerciale
Le Complexe d’ammoniac et d’urée est composé, rappelle-t-on, de deux unités identiques d’ammoniac, selon le procédé Uhde, d’une capacité de production de 2.200 tonnes/jour chacune et d’une unité de d’urée en granulée d’une capacité de production de 3.450 tonnes/jour. L’usine, située au niveau de la zone industrielle d’Arzew, s’étend sur une superficie de 37 hectares et 37 ares.
S’agissant de la mise en marche du Complexe d’ammoniac et d’urée, elle devra intervenir d’ici deux semaines au plus tard, a annoncé le PDG de Sorfert. Une étape à ne pas confondre avec la mise en production commerciale, a souligné le même responsable. Cette mise en marche de l’usine, a-t-il expliqué, se déroulera en deux phases. La première permettra la réalisation des tests de fiabilité pour une durée de 30 jours. La seconde, quant à elle, concernera les tests de performance et permettra notamment d’avoir des éléments de mesure en matière de rendement et de consommation de gaz.
Cette deuxième phase de tests, indispensable avant la mise en exploitation commerciale, devra également durer près d’un mois, a indiqué le PDG de Sorfert. Selon lui, le complexe devrait atteindre au cours de l’année 2014 un taux de production de l’ordre de 85 % de ses capacités.
Perspectives commerciales
Déclinant les grandes lignes de la stratégie commerciale de sa société, notamment dans son volet destiné au marché domestique, M. Hassaballah a tenu à souligner l’engagement de Sorfert au développement de l’activité agricole en Algérie. Un engagement, a-t-il précisé, qui devra se traduire par un prix de l’ammoniac réduit à 50% par rapport aux cours pratiqué sur le marché international du port de Yuzhni.
Selon M. Hassaballah, Sorfert devra, dans un premier temps, alimenter de près de 40.000 tonnes/ an le marché national de l’ammoniac, dont les besoins annuels sont estimés à quelque 80.000 tonnes. La subvention du prix de l’ammoniac sur le marché national doit être supportée d’une manière équitable par les trois producteurs d’ammoniac en Algérie que sont Sorfert, Fertial et AOA, a-t-il affirmé.
Pour le PDG de Sorfert, cet apport de 40.000 tonnes/an sera renforcé par un deuxième apport de 30.000 tonnes supplémentaires si, toutefois, le marché l’exige comme le laissent entrevoir certaines prévisions qui annoncent une demande située à hauteur de 120.000 tonnes/an entre 2015 et 2017, avec cette fois-ci, a-t-il précisé, une subvention du prix à hauteur de 80%.
Pour lui, si les trois producteurs d’ammoniac en Algérie font preuve du même engagement, le marché national pourra être satisfait à 100% à des prix très bénéfiques pour les agriculteurs et pour le secteur agricole tout entier, ce qui ne manquera pas, a-t-il dit, d’influer positivement aussi bien sur les prix que sur les quantités des produits agricoles en Algérie.
S’agissant de la stratégie de Sorfert à l’international, M. Hassaballah a souligné qu’elle sera orientée principalement vers les marchés européens, notamment ceux de l’est du continent, mais aussi vers ceux des USA, de l’Amérique du Sud et certains pays de l’Asie.
MaghrebEmergent
mardi 11 juin 2013
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