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Scandales en série à la Fac de droit d’Alger

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  • Scandales en série à la Fac de droit d’Alger

    Falsification de bulletins de notes, permission aux étudiants de surveiller les examens et nomination d’un recteur dont le doctorat a été rejeté par un jury ; les scandales n’en finissent pas d’ébranler la Faculté de droit de Ben Aknoun à Alger.


    Selon le journal arabophone El-Khabar qui cite un étudiant, fils d’un conseiller auprès de la Cours suprême, des « visiteurs de nuit » se sont introduits dans une salle de délibération pour gonfler des notes de passage de plusieurs étudiants, essentiellement des enfants de hauts responsables.

    selon la même source, lorsque les enseignants ont demandé des comptes, l’administration répond par l’impératif de « secret professionnel ».


    Autre scandale révélé par le journal : la faculté de droit de Ben Aknoun a rejeté, à deux reprises, une thèse de doctorat d’un enseignant pour « des fautes ». Mais, paradoxalement, ce dernier a réussi à faire accepter sa thèse par une autre université du Sud. et, l’homme se trouve aujourd’hui recteur d’une autre université de la région.


    La Faculté de Droit de Ben Aknoun ne s’est pas arrêté là. Puisque les responsables de l’établissement ont accepté, en « accord avec une organisation estudiantine » de laisser des étudiants « surveiller des examens ». Selon la même source, la protestation des enseignants n’a abouti à rien du tout. Même le recteur de l’Université d’Alger 1 dont dépend la faculté, n’a pas voulu répondre aux questions du journaliste.


    Source : Algérie focus
    « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

  • #2
    Bonsoir PremierJour,

    Je ne sais pas si ce journal vivait dans un monde de bisounours...

    Ces pratiques ont toujours existé dans les universités algériennes, ce n'est un secret pour personne...

    Les enfant des hauts placés aux différents ministères, militaires etc...ceux d'entre eux qui se retrouvent à l'université avec un bac suspect (ou même sans bac) continuent à avoir de très beaux bulletins alors que leurs camarades savent pertinemment qu'ils ne sont pas à leurs place et sont incapables de suivre le cursus avec leur capacités personnelles, sans le gros coup de pouce de papa et ses amis...

    De faux bulletins de notes, des sujets d'examens récupérés à l'avance, qui donnent lieu avec de faux diplômes avec de fausses mentions...

    Ces enfants à papa ne s'aventurent généralement pas à poursuivre leur études à l'étranger, car l'université découvrirait vite le pot au roses.

    Ceux qui dans mon entourage ont quand même tenté le coup en France, ils ne sont pas allés bien loin et ont fini par repartir chez papa et maman.

    Mais pas d'inquiétude pour eux, papa est là pour les caser dans de très bons postes dans la république DZ ou leur créer leur propre entreprise.

    Ni scandale ni walou, hadi hya dzayer

    et après on se demande pourquoi les (vrais) diplômés fuient le pays!

    il est impossible que ces pratiques qui existent depuis des dizaines d'années aient échappé aux journalistes
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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    • #3
      L'université est victime de l'incurie du régime prédateur où le beggar, le voleur, le tricheur, le corrompu, en un mot le criminel est mieux considéré que le savant....

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      • #4
        Coucou Megane

        Effectivement , ces hauts placés ont fait par le passé et continuent jusqu’à ce jour à faire l'impensable pour assurer à leur progéniture un avenir " brillant" et tant pis pour les pauvres malheureux qui par malchance se trouvent sur leurs chemins ! ceux là on les écarte car ils gênent la progression de ces pistonnés ......

        Mais pas d'inquiétude pour eux, papa est là pour les caser dans de très bons postes dans la république DZ ou leur créer leur propre entreprise.
        « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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        • #5
          Y'a ni hauts responsables, ni rien. Je te donne dans le mille les bénéficiaires des trafics :

          - Les enfants dont les parents exercent dans la justice (avocat, notaire, juge, magistrat, prof de droit ) qui se retrouvent à prêter serment bien avant leurs camardes de promotions (ça se chiffre en années) et pour les besoins desquels on consent à organiser les prestations de serments (sinon on garde l'étau serré pour ne pas avoir de la concurrence).

          - Les prostitués, spécialistes de la promotion canapé, qui soudoient les profs ou les personnes influentes en vue d'obtenir leur diplôme sans jamais assister aux cours.


          - Les begara et autres chkayryas qui arrosent à tous les échelons des profs au les agents de saisis en passant par les agents de sécurité.

          La théorie de Wald l'kyada est généralement un leurre pour cacher la réalité sordide des événements et la nature profondément corrompue d'un système et l'identité de ses réels bénéficiaires. Pour la fac de droit, ils ont un système d'oral, véritable institution du passe-droit : le mec qui pose la question, donne la note sans aucune procédure de contrôle ni de possibilité de réclamation (même un explicite Khta' madi (erreur dans la moyenne, dans la transcription d'une note...etc.) est pris en compte selon le gosto du mec chargé des réclamation). Il n'y a besoin, ni de Ninjas-fossoyeurs de la nuit obscure, ni Zidi Sekri : les mecs gravitant autour de la justice se sont fabriqués un système à leur guise exactement comme les pontes de la médecine l'ont fait à la faculté de médecine.


          Ps. Je n'incrimine pas tout le monde, il y a naturellement des gens bien dans la justice. C'est le système de la fac de droit qui était pourri. Du moins il y'a une quinzaine d'années (je ne sais pas comment ça a évolué).

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