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A la veille des beaux jours de l’été, la chasse aux kilos superflus s’accentue. Tout le monde aspire à exhiber une belle silhouette à la piscine ou en bord de mer. On veut être filiforme, se sentir bien dans son bikini. Peau d’orange, cellulite, surcharge pondérale… sont un véritable cauchemar dont il faut absolument se débarrasser. Il est certain que sans une hygiène de vie saine, il est illusoire de prétendre à un corps «parfait». Aujourd’hui, il existe de nombreuses solutions, qui peuvent contribuer à donner d’excellents résultats.
Mais, si certains optent pour la chirurgie, qui demeure le moyen le plus rapide, le plus «efficace», mais aussi le plus onéreux, d’autres n’osent pas franchir le pas du bistouri. Frileux par rapport aux risques liés à la chirurgie, ils préfèrent se tourner vers des moyens plus « soft » pour un résultat assez flatteur. Et il semble que c’est possible. Aujourd’hui, grâce aux prouesses de la technologie, on peut perdre du poids sans avoir recours au bistouri : Power Plate, Cellu M6, pressothérapies, ultra-sons, Mesobiolift … sont autant de méthodes non invasives très prisées par les femmes et les hommes qui cultivent un intérêt particulier pour leur physique.
Dans cet entretien, Houda Kamal, kinésithérapeute et directrice du centre Kinesens, évoque avec nous les dernières innovations des technologies dédiées à la perte de poids.
La Nouvelle Tribune : Confirmez-vous que l’on peut perdre du poids en faisant appel à des machines?
Houdda Kamal : Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, c’est tout à fait vrai. A condition de ne pas faire une chose et son contraire. C’est à dire commencer une cure et, le soir, aller se gaver de sucreries et de gras. Mais il n’est pas non plus question de se priver complétement. Il faut reconnaître que ce sont des méthodes qui s’adressent à des personnes qui ont du mal à suivre un régime alimentaire trop [stricte]. Donc, je confirme qu’on peut très bien perdre du poids avec des machines, en faisant un peu attention, sans tomber dans les excès dans les deux sens.
Vous êtes le seul centre à Casablanca et au Maroc à disposer du Lipobelt, qui est un laser froid destiné aux soins lipo-réducteurs, et qui semble donner d’excellents résultats.
En effet, on peut avoir des résultats assez satisfaisants avec le Lipobelt. Mais avant de vous parler du Lipobelt, je voudrais juste préciser qu’il est rarement proposé seul. On travaille souvent en mode cure. Et pour chaque patient, on définit la cure qu’il faut et qui intégre plusieurs techniques, en fonction de de l’IMC (indice de masse corporelle), de la qualité de la peau, du bilan santé. Pour ce faire, nous avons recours à l’impédencémétre, qui un appareil qui nous permet d’avoir une évaluation de l’IMC, une analyse abdominale qui nous donne une idée sur la masse graisseuse et en particulier la graisse viscérale, le taux de la pression artérielle, ainsi qu’un bilan morphologique. Et c’est à partir de là que nous prescrivons telle ou telle cure. Donc, dans une même cure je peux utiliser le Lipobelt, la caviation, la Luxomed, …
Est-ce que l’on peut définir chacune de ces techniques ? Comment fonctionne une lipobelt ?
Le lipobelt est la dernière technologie avancée dans la réduction des traitements dédiés à la minceur en termes de sécurité et d’efficacité. Il agit d’une manière non invasive, entière, et très précise. Elle induit une réaction photochimique au cœur de la cellule adipeuse, activant ainsi le processus naturel qui libère sa teneur en matières grasses. Le laser déclenche deux actions en parallèle. D’une part, il active des lipases, qui sont des enzymes responsables du processus de décomposition des triglycérides en acides gras simples afin de faciliter leur élimination ultérieure. Et d’autre part, il permet la photoporation de la membrane des adipocytes à la suite de l’activation de la circulation sanguine. Ces micropores dans la paroi de la cellule permettent l’évacuation rapide et plus facile de l’émulsion de la graisse. Résultat, on a une diminution importante de la cellule adipeuse, une amélioration de la qualité de la peau grâce à l’augmentation de la microcirculation sanguine, une augmentation de l’oxygénation des tissus et enfin un drainage lymphatique dû à l’activation de la lymphe.
Combien de séances faut-il pour avoir des résultats ?
Il faut compter une cure de 15 à 20 séances, ça dépend de la morphologie de chaque personne. On peut commencer à percevoir des résultats dès la troisième séance, à condition de s’hydrater de manière régulière, mais surtout avant chaque séance. Selon le cas traité, nous voyons une réduction de la cellule adipeuse allant jusqu’à 3 cm dès la première séance. Mais, encore une fois, pour avoir de bons résultats, il faut absolument faire deux séances par semaine au maximum, pour une durée de 10 à 20 mn.
Qu’en est-il du Mesobiolift, connu pour son effet tenseur ?
Le Mesobiolift propose un traitement contre la flaccidité dans les zones difficiles, qui a un effet de raffermissement des cuisses, de l’abdomen et des bras. Son mécanisme de réparation stimule les cellules de la peau, en particulier les cellules souches, et permet l’activation des mécanismes d’auto-régénération. La peau réagit naturellement et affiche progressivement un aspect lisse et tonique. Le raffermissement de la peau a un effet de vasodilatation stimulant et nutritif, pénétrant à l’intérieur de la peau. Avec le Mesobiolift, deux objectifs sont atteints en même temps. Ce nouveau système fonctionne de manière synchronisée à partir de la surface et à l’intérieur de la peau, afin d’actionner les engrenages qui améliorent la régénération cellulaire. L’énergie endothermique, résultant de la fusion bifonctionnelle de deux courants, a le pouvoir d’activer les fibroblastes de collagène et de stimuler les tissus du système artérioveineux.
D’ailleurs, on utilise le Mesobiolift également dans le rajeunissement facial. Dans les soins du visage, l’augmentation contrôlée de la température dans le tissu dermique entraîne la stimulation de cellules souches, et une activation immédiate de la circulation sanguine, qui améliore la réception cellulaire et une activation du collagène. D’où un effet immédiat de régénération des fibres de collagène et la formation progressive de nouvelles fibres élastiques.
Dans vos cures vous faites également appel à la Luxomed, qui fait fureur en France en ce moment. On dit que c’est une méthode révolutionnaire dans la lutte contre la surcharge pondérale, mais également le tabagisme, le stress, les troubles du sommeil…
En effet, on peut dire que c’est un appareil qui a plusieurs cordes à son arc. Les séances du Luxomed, qui sont en fait des séances d’acupuncture aident à modifier profondément et durablement le comportement.
Face à l’alimentation, ils agissent comme un coupe-faim par stimulation. L’objectif étant de diminuer les comportements compulsifs (grignotage, aliments sucrés ou gras…), de recouvrer la satiété, de rétablir le transit et diminuer les rétentions.
La Cure LUXO antitabac se déroule en 2 étapes. Une phase de sevrage, qui comporte 3 à 5 séances à raison d’une par jour. Elle a pour but de de diminuer l’envie de fumer, et de combattre la nervosité, l’irritabilité et l’excès d’appétit liés au sevrage.
La phase de suivi est d’une durée de trois mois. Durant celle-ci, le patient est accompagné pour gérer au quotidien les tentations et les risques de rechutes (habitudes, stress, entourage…). Au terme de cette deuxième phase, le patient fait une séance par semaine pendant 7 semaines, puis 3 séances tous les 6 mois, ou à la réapparition de l’inconfort. La cure Luxomed est également recommandé pour les femmes qui souffrent des troubles de la ménopause, et aux personnes stressées.
Peut-on proposer une cure minceur quelle que soit la surcharge pondérale ? Y-a-t-il des contre-indications pour tous ces appareils ?
On peut faire une cure minceur et obtenir d’assez bons résultats, si l’IMC ne dépasse pas 35. Quant aux contre-indications, comme pour tous les autres appareils, [elle concernent] les patients qui ont un problème cardiaque, un diabète non surveillé, une hyper ou une hypothyroïdie, un asthme chronique ou un problème hépatique. En revanche, c’est totalement proscrit pour les enfants.
Un mot pour conclure ?
On ne le dira jamais assez, il est vrai qu’aujourd’hui, les progrès de la technologie nous aident dans cette quête de correspondre aux dictats de la beauté et de la mode, mais sans une hygiène de vie globale (alimentation, sport, oxygénation, …), on ne sera jamais dans cette satisfaction que nous procure l’équilibre en tout
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Mais, si certains optent pour la chirurgie, qui demeure le moyen le plus rapide, le plus «efficace», mais aussi le plus onéreux, d’autres n’osent pas franchir le pas du bistouri. Frileux par rapport aux risques liés à la chirurgie, ils préfèrent se tourner vers des moyens plus « soft » pour un résultat assez flatteur. Et il semble que c’est possible. Aujourd’hui, grâce aux prouesses de la technologie, on peut perdre du poids sans avoir recours au bistouri : Power Plate, Cellu M6, pressothérapies, ultra-sons, Mesobiolift … sont autant de méthodes non invasives très prisées par les femmes et les hommes qui cultivent un intérêt particulier pour leur physique.
Dans cet entretien, Houda Kamal, kinésithérapeute et directrice du centre Kinesens, évoque avec nous les dernières innovations des technologies dédiées à la perte de poids.
La Nouvelle Tribune : Confirmez-vous que l’on peut perdre du poids en faisant appel à des machines?
Houdda Kamal : Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, c’est tout à fait vrai. A condition de ne pas faire une chose et son contraire. C’est à dire commencer une cure et, le soir, aller se gaver de sucreries et de gras. Mais il n’est pas non plus question de se priver complétement. Il faut reconnaître que ce sont des méthodes qui s’adressent à des personnes qui ont du mal à suivre un régime alimentaire trop [stricte]. Donc, je confirme qu’on peut très bien perdre du poids avec des machines, en faisant un peu attention, sans tomber dans les excès dans les deux sens.
Vous êtes le seul centre à Casablanca et au Maroc à disposer du Lipobelt, qui est un laser froid destiné aux soins lipo-réducteurs, et qui semble donner d’excellents résultats.
En effet, on peut avoir des résultats assez satisfaisants avec le Lipobelt. Mais avant de vous parler du Lipobelt, je voudrais juste préciser qu’il est rarement proposé seul. On travaille souvent en mode cure. Et pour chaque patient, on définit la cure qu’il faut et qui intégre plusieurs techniques, en fonction de de l’IMC (indice de masse corporelle), de la qualité de la peau, du bilan santé. Pour ce faire, nous avons recours à l’impédencémétre, qui un appareil qui nous permet d’avoir une évaluation de l’IMC, une analyse abdominale qui nous donne une idée sur la masse graisseuse et en particulier la graisse viscérale, le taux de la pression artérielle, ainsi qu’un bilan morphologique. Et c’est à partir de là que nous prescrivons telle ou telle cure. Donc, dans une même cure je peux utiliser le Lipobelt, la caviation, la Luxomed, …
Est-ce que l’on peut définir chacune de ces techniques ? Comment fonctionne une lipobelt ?
Le lipobelt est la dernière technologie avancée dans la réduction des traitements dédiés à la minceur en termes de sécurité et d’efficacité. Il agit d’une manière non invasive, entière, et très précise. Elle induit une réaction photochimique au cœur de la cellule adipeuse, activant ainsi le processus naturel qui libère sa teneur en matières grasses. Le laser déclenche deux actions en parallèle. D’une part, il active des lipases, qui sont des enzymes responsables du processus de décomposition des triglycérides en acides gras simples afin de faciliter leur élimination ultérieure. Et d’autre part, il permet la photoporation de la membrane des adipocytes à la suite de l’activation de la circulation sanguine. Ces micropores dans la paroi de la cellule permettent l’évacuation rapide et plus facile de l’émulsion de la graisse. Résultat, on a une diminution importante de la cellule adipeuse, une amélioration de la qualité de la peau grâce à l’augmentation de la microcirculation sanguine, une augmentation de l’oxygénation des tissus et enfin un drainage lymphatique dû à l’activation de la lymphe.
Combien de séances faut-il pour avoir des résultats ?
Il faut compter une cure de 15 à 20 séances, ça dépend de la morphologie de chaque personne. On peut commencer à percevoir des résultats dès la troisième séance, à condition de s’hydrater de manière régulière, mais surtout avant chaque séance. Selon le cas traité, nous voyons une réduction de la cellule adipeuse allant jusqu’à 3 cm dès la première séance. Mais, encore une fois, pour avoir de bons résultats, il faut absolument faire deux séances par semaine au maximum, pour une durée de 10 à 20 mn.
Qu’en est-il du Mesobiolift, connu pour son effet tenseur ?
Le Mesobiolift propose un traitement contre la flaccidité dans les zones difficiles, qui a un effet de raffermissement des cuisses, de l’abdomen et des bras. Son mécanisme de réparation stimule les cellules de la peau, en particulier les cellules souches, et permet l’activation des mécanismes d’auto-régénération. La peau réagit naturellement et affiche progressivement un aspect lisse et tonique. Le raffermissement de la peau a un effet de vasodilatation stimulant et nutritif, pénétrant à l’intérieur de la peau. Avec le Mesobiolift, deux objectifs sont atteints en même temps. Ce nouveau système fonctionne de manière synchronisée à partir de la surface et à l’intérieur de la peau, afin d’actionner les engrenages qui améliorent la régénération cellulaire. L’énergie endothermique, résultant de la fusion bifonctionnelle de deux courants, a le pouvoir d’activer les fibroblastes de collagène et de stimuler les tissus du système artérioveineux.
D’ailleurs, on utilise le Mesobiolift également dans le rajeunissement facial. Dans les soins du visage, l’augmentation contrôlée de la température dans le tissu dermique entraîne la stimulation de cellules souches, et une activation immédiate de la circulation sanguine, qui améliore la réception cellulaire et une activation du collagène. D’où un effet immédiat de régénération des fibres de collagène et la formation progressive de nouvelles fibres élastiques.
Dans vos cures vous faites également appel à la Luxomed, qui fait fureur en France en ce moment. On dit que c’est une méthode révolutionnaire dans la lutte contre la surcharge pondérale, mais également le tabagisme, le stress, les troubles du sommeil…
En effet, on peut dire que c’est un appareil qui a plusieurs cordes à son arc. Les séances du Luxomed, qui sont en fait des séances d’acupuncture aident à modifier profondément et durablement le comportement.
Face à l’alimentation, ils agissent comme un coupe-faim par stimulation. L’objectif étant de diminuer les comportements compulsifs (grignotage, aliments sucrés ou gras…), de recouvrer la satiété, de rétablir le transit et diminuer les rétentions.
La Cure LUXO antitabac se déroule en 2 étapes. Une phase de sevrage, qui comporte 3 à 5 séances à raison d’une par jour. Elle a pour but de de diminuer l’envie de fumer, et de combattre la nervosité, l’irritabilité et l’excès d’appétit liés au sevrage.
La phase de suivi est d’une durée de trois mois. Durant celle-ci, le patient est accompagné pour gérer au quotidien les tentations et les risques de rechutes (habitudes, stress, entourage…). Au terme de cette deuxième phase, le patient fait une séance par semaine pendant 7 semaines, puis 3 séances tous les 6 mois, ou à la réapparition de l’inconfort. La cure Luxomed est également recommandé pour les femmes qui souffrent des troubles de la ménopause, et aux personnes stressées.
Peut-on proposer une cure minceur quelle que soit la surcharge pondérale ? Y-a-t-il des contre-indications pour tous ces appareils ?
On peut faire une cure minceur et obtenir d’assez bons résultats, si l’IMC ne dépasse pas 35. Quant aux contre-indications, comme pour tous les autres appareils, [elle concernent] les patients qui ont un problème cardiaque, un diabète non surveillé, une hyper ou une hypothyroïdie, un asthme chronique ou un problème hépatique. En revanche, c’est totalement proscrit pour les enfants.
Un mot pour conclure ?
On ne le dira jamais assez, il est vrai qu’aujourd’hui, les progrès de la technologie nous aident dans cette quête de correspondre aux dictats de la beauté et de la mode, mais sans une hygiène de vie globale (alimentation, sport, oxygénation, …), on ne sera jamais dans cette satisfaction que nous procure l’équilibre en tout
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