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L’Algérie ne travaillera plus avec les entreprises étrangères impliquées dans la corruptio

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  • L’Algérie ne travaillera plus avec les entreprises étrangères impliquées dans la corruptio

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirmé, ce jeudi 20 juin, que la lutte contre la corruption ne doit pas se faire contre la stabilité des sociétés du secteur et au détriment de l’image du pays. « Nous luttons contre la corruption dans le secteur de l’énergie,
    mais il n’est pas dans l’intérêt du pays de détruire les entreprises du secteur qui sont le moteur de l’économie nationale », a précise M. Yousfi, qui s’exprimait à l’APN lors d’une séance consacrée aux questions orales.
    Youcef Yousfi répondait à une question d’un député relative aux scandales qui ont ébranlé le secteur de l’énergie, ces trois dernières années. Le ministre a souligné que son département « travaille sans relâche et avec rigueur pour bannir les pratiques frauduleuses dans le secteur de l’énergie, tout en veillant à protéger les cadres dirigeants qui exercent leur mission avec transparence, dans les respects des lois et des réglementations en vigueur ».
    Le ministre a également rappelé les mesures préventives prises, en attendant le verdict de justice dans les affaires en cours, notamment le renforcement des mécanismes de contrôle au sein de toutes les entreprises du secteur. Et sur tous les contrats signés ou en négociation. Il s’agit aussi, selon M. Yousfi, de « ne plus travailler avec les sociétés citées dans les affaires de corruption ».
    Par ailleurs, le ministre a annoncé que les sociétés du secteur sont déterminées à défendre « leurs intérêts ». Concrètement, cela va se traduire par la poursuite en justice « des personnes inculpées ». Les sociétés, poursuit le ministre, seront en droit d’exiger d’être remboursées « si les inculpations sont confirmées ».
    Pour le ministre, la corruption dans le secteur de l’énergie ne doit pas être un sujet de polémique. « Laissons la justice faire son travail dans le calme et la sérénité. » Le ministère, a-t-il précisé, « prendra les mesures exigées à la faveur des verdicts ».
    Les députés FLN chahutent la séance
    Le président de l’APN a eu d’énormes difficultés à gérer la séance de ce matin. Et pour cause : les députés du FLN n’ont pas apprécié les questions destinées au ministre de l’Energie et des Mines sur la corruption dans le secteur. Ils ont décidé alors de prendre la parole de force et de répondre d’abord aux députés auteurs des questions. Pour les députés FLN, les questions portent un jugement « infondé » sur le travail du gouvernement. Pendant plusieurs minutes, les députes du FLN et ceux de l’opposition ont échangé les accusations, empêchant le ministre, pourtant visiblement pas du tout gêné par les deux questions, de répondre.
    Un comportement condamné par Lakhdar Benkhelaf, député du parti Al Adala et auteur de la question. « Ma question ne portait aucun jugement. Bien au contraire, j’ai exposé un problème qui préoccupe tous les Algériens, qui est la corruption dans un secteur névralgique », a-t-il déclaré à TSA.
    Ce n’est pas la première altercation entre les députés FLN et ceux de l’opposition. Majoritaires, les élus de l’ex-parti unique n’hésitent pas à taper sur les tables pour interrompe la séance, à chaque fois qu’ils n’apprécient pas les remarques de leurs collègues.

    Achira Mammeri -- TSA- Tout Sur l'Algérie
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