La télévision algérienne a diffusé ce mercredi des images de Bouteflika, presque deux mois après son évacuation à l’hôpital du Val de Grâce de Paris. Le président algérien était en compagnie de son premier ministre Sellal et son chef d’Etat- major Gaïd Salah, dans une des salles des Invalides où il ferait sa rééducation fonctionnelle.
Quel constat pouvons nous faire de ces images ? Le président a été installé sur ce fauteuil avec un peignoir, et les caméras n’ont a aucun moment montré le président de près. Pas de gros plans pour ne pas certainement montrer un visage trop meurtri et inexpressif, et son regard absent. Pour prouver qu’il peut se mouvoir, on le montre avec une tasse de café dans la main droite. Mais ses gestes sont extrêmement lents. Par contre on a à aucun moment vu son bras gauche bouger. Si on nous l’a montré remuer ses lèvres, on ne l’a à aucun moment entendu. Ce qui voudrait dire qu’il a de grandes difficultés d’élocution.
Avec cela Sellal voulait nous faire croire que « Le président Bouteflika continue de donner des directives au quotidien », ou Medelci « Il le fait au quotidien et je vous le confirme ». sauf si tout cela fait partie d’une stratégie, visant à faire avaler la pilule en vue d’un quatrième mandat. Dans le cas contraire l’article 88 de la constitution est explicite. Il prévoit l’empêchement quand le Président se trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions, ce qui semble être le cas. Ou alors sauf si on veut gagner du temps, parce que la bataille pour sa succession fait rage.
Par A.Z
Quel constat pouvons nous faire de ces images ? Le président a été installé sur ce fauteuil avec un peignoir, et les caméras n’ont a aucun moment montré le président de près. Pas de gros plans pour ne pas certainement montrer un visage trop meurtri et inexpressif, et son regard absent. Pour prouver qu’il peut se mouvoir, on le montre avec une tasse de café dans la main droite. Mais ses gestes sont extrêmement lents. Par contre on a à aucun moment vu son bras gauche bouger. Si on nous l’a montré remuer ses lèvres, on ne l’a à aucun moment entendu. Ce qui voudrait dire qu’il a de grandes difficultés d’élocution.
Avec cela Sellal voulait nous faire croire que « Le président Bouteflika continue de donner des directives au quotidien », ou Medelci « Il le fait au quotidien et je vous le confirme ». sauf si tout cela fait partie d’une stratégie, visant à faire avaler la pilule en vue d’un quatrième mandat. Dans le cas contraire l’article 88 de la constitution est explicite. Il prévoit l’empêchement quand le Président se trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions, ce qui semble être le cas. Ou alors sauf si on veut gagner du temps, parce que la bataille pour sa succession fait rage.
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