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Syrie : Controverse

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  • Syrie : Controverse

    Par René Naba
    Syrie : Controverse


    Conférence de François Burgat au «Centre du Roi Faysal sur les sciences islamiques» (Arabie saoudite)
    sur le Thème «Les conceptions occidentales des mouvements islamiques».

    Syrie : A propos de François Burgat, de son dépit amoureux d’Oumma.com et de René Naba, de ses vapeurs et de ses humeurs.

    René Naba – 21.06.2013
    Paris- Sous d’autres cieux où la Liberté d’opinion et d’expression est sacrée, pareils borborygmes se seraient dissipés dans les remugles des fosses nauséabondes de la médiocrité et de la haine rance.
    Mais nous sommes en France, le pays des Droits de l’homme certes, mais aussi du Code Noir de l’esclavage et surtout du Code de l’indigénat. Il nous incombe donc de renvoyer nos détracteurs à leurs vilénies.
    D’une manière répétitive, François Burgat, tantôt sur son mur de lamentation Facebook, tantôt par tweeter de ses serviles laudateurs anonymes, qatarologues à la petite semaine, nous gratifie, tour à tour, d’amabilités du genre mauvais génie du site oumma, souteneur des dictateurs, voire pire, insulte suprême, un «nationaliste pro Hezbollah (Tahar Houhou), sans compter la pitoyable prestation de son comparse intellectualoide sur le site de Médiapart.
    I- Clarifications méthodologiques préalables

    La rigueur consiste à procéder à une analyse concrète d’une situation concrète, non à moduler ses prises de position en fonction des sources de sa subsistance ou de sa configuration matrimoniale ou encore des dividendes espérées de ses sollicitations empressées auprès de sa tutelle pour une prolongation de sa durée d’activité.
    A – A propos de la Syrie

    La France, qui a procédé à l’équarrissage de la Syrie, n’est pas légitime pour décréter le système politique du pays anciennement sous son mandat. De même que la Turquie, bénéficiaire du démantèlement de la Syrie (Alexandrette), d’autant plus impérativement que Place Taqsim a apporté la preuve de la face hideuse de l’autoritarisme néo-ottoman erdoganien.
    Une universitaire syrienne, ayant émargé sur le budget de l’Etat syrien tout au long de sa scolarité du fait des responsabilités de son père au sein de la haute administration syrienne, et porteuse de la nationalité française, c’est-à-dire de l’ancien pouvoir mandataire, n’a pas qualité à prendre la tête de l’opposition à son pays d’origine, sauf à renoncer à sa nationalité française, à démissionner de ses fonctions et surtout à son salaire français. Imaginons le tollé qu’aurait suscité un français boursier de l’Etat français, qui aurait opté pour la nationalité syrienne et pour prendre depuis Damas la tête de l’opposition française pour engager une guerre de libération de la Corse, de la Bretagne ou du Pays basque.
    Et puis ma foi, s’il est impératif d’armer l’opposition syrienne, selon les exigences de Laurent Fabius, pour établir un équilibre des forces et exiger le retour immédiat des réfugiés syriens, il est non moins impératif d’armer les Palestiniens pour rétablir un équilibre des forces avec les Israéliens et exiger le retour des réfugiés palestiniens expulsés depuis un demi-siècle de leur patrie.
    Une révolution qui bénéficie du soutien de la totalité des pétromonarchies parmi les plus rétrogrades et les plus répressives du Monde fait problème. La condamnation de la dictature syrienne doit être aussi ferme que la condamnation des pétromonarchies toutes aussi autoritaires, népotiques que le régime syrien.
    L’Otan, l’adversaire le plus résolu aux aspirations du Monde arabe, particulièrement les Etats-Unis, le protecteur d’Israël, ne sauraient être un partenaire fiable dans l’avènement de la démocratie dans le Monde arabe.
    B- Souteneur de la dictature syrienne

    L’auteur de ces lignes a eu l’honneur de figurer parmi les intervenants majeurs au colloque de l’opposition démocratique syrienne à Genève les 29 et 30 janvier 2013. Un honneur ressenti comme un privilège et un devoir en ce que qu’il constituait une forme de reconnaissance de la rigueur intellectuelle et militante à l’unique intervenant d’origine libanaise au titre d’expert. M. Thomas Pierret et son mentor peuvent-il expliquer comment un laudateur du régime syrien peut-il être invité à un congrès de l’opposition démocratique, dont le plus grand tort est de ne pas émarger sur le budget du Qatar, ni d’être encadré par la DGSE et les autres services occidentaux.
    Ci-joint le texte de mon intervention. xxxxxxxxxxxxxxxxxx
    Ancien correspondant de guerre au bureau régional de l’AFP à Beyrouth, puis responsable du monde arabo musulman au service diplomatique de l’AFP, journaliste de terrain non un bureaucrate de la communication, par ailleurs auteur d’un ouvrage «Média et démocratie, la captation de l’imaginaire, un enjeu du XXI me siècle (Golias 2012), l’auteur considère de son devoir de déconstruire le discours dominant de la pensée occidentale, particulièrement les manigances de l’ancien pouvoir colonial, parallèlement aux dénonciations des tares du régime syrien. De combattre le discours disjonctif occidental en même temps que la confusion mentale arabe. Un impératif catégorique.
    C- Le Hezbollah

    Hezbollah inspire la crainte à Israël et a débarrassé le Liban du chancre aérien représenté par les raids massifs de l’aviation israélienne contre le sud Liban. Beaucoup au Liban, pas uniquement de chiites, lui en sont reconnaissant de cet exploit, de les avoir libérés de l’enfer.
    Invincible à ce jour, artisan de deux dégagements militaires israéliens du Liban sans négociation ni traité de paix, ferme soutien du Hamas face aux offensive israéliennes, de surcroit, dernier intervenant sur le champ de bataille syrien après les escouades de djihadistes de Tchétchénie à la Tunisie en passant par la Belgique le Kosovo et la France, de même que les Moudjahidines Khalq, formation de l’opposition iranienne islamo marxiste, le Hezbollah demeure, n’en déplaise aux esprits chagrins, le phénomène majeur politico-militaire de l’histoire arabe contemporaine. Beaucoup lui savent gré. Libre aux autres de le déplorer.
    En comparaison, le Hamas, unique mouvement de libération nationale de confession sunnite, a déserté la Syrie après 16 ans d’hospitalité, par alignement sectaire, pour installer son QG à Doha à 35 kms de la base du Centcom, la plus importante base du tiers monde des Etats-Unis, le protecteur d’Israël, la caution de tous les assassinats extrajudiciaires des pères fondateurs du mouvement palestinien.
    Beaucoup lui savent gré de ce repositionnement. Mais en juger de la fureur de la branche militaire du mouvement, beaucoup le déplore fortement.
    D-Nationalisme

    Dans une zone gangrénée par le sectarisme, le nationalisme se présente comme le contraire du chauvinisme, un dépassement des profonds clivages ethnico-religieux.
    Il n’est en rien déshonorant d’appartenir au courant nationaliste arabe qui a permis à l’Egypte sous Nasser de récupérer le canal de Suez, à l’Algérie de mener une guerre de libération nationale victorieuse contre la France coloniale, aux autres Etats arabes d’accéder à leur indépendance en même temps qu’à leurs richesses pétrolières, aux Palestiniens de propulser sur la scène internationale la légitimité de la revendication nationale palestinienne. Enfin dernier, et non le moindre, de débarrasser le Monde arabe des bases étrangères (Bizerte, Mers el Kébir), une comparaison édifiante par rapport avec la dizaine de bases atlantistes qui verrouillent de nos jours le Monde arabe (Abou Dhabi, Bahreïn, Qatar, Koweït, Massirah, etc).
    Mais le fait est que je ne suis affilié à aucun parti, encore moins à une quelconque coterie microcosmique. Plus simplement, et sans fausse modestie, citoyen français, laïc et démocrate, à l’ancrage solidement établi à gauche, éprouvant une profonde répulsion à l’égard d’une conception communautariste de la vie publique nationale, libre de toute attache partisane ou institutionnelle, ayant effectué l’essentiel de sa carrière journalistique sur le terrain, je ne suis adossé, de surcroît,* contrairement à mes censeurs* à aucune instance communautaire ou bureaucratique, tant pour ma substance intellectuelle que pour ma subsistance matérielle.
    Cela peut paraître, de prime abord, singulier, mais, n’en déplaise aux détracteurs de la profession, il existe encore en France des journalistes qui ne pratiquent ni le journalisme de révérence ni le journalisme de connivence, mais plus simplement un journalisme d’impertinence, une mission qui consiste parfois, non sans courage, à aller à contre-courant de la pensée de convenance. Je leur dénie donc tout rôle prescripteur d’autant plus vigoureusement que sous couvert d’expertise, s’opère par suggestion et insinuation, une délation subliminale. Un procédé abject. Dans une zone gangrénée par le sectarisme, le nationalisme se présente comme le contraire du chauvinisme, un dépassement des profonds clivages ethnico-religieux.
    E- A propos de ma production

    Alors que les procès d’intention, de tous bords, en tous genres, fleurissent dans les médias français, je souhaite apporter les précisions suivantes aux lecteurs du site
    Primo: Je suis le propre producteur de mes papiers et le fournisseur exclusif de mon site renénaba.com. Beaucoup de mes papiers sont repris, à titre gracieux, dans les grands sites avec mon consentement, particulièrement Mondialisation.ca (Canada), Tlaxcala et rebelion.org (Espagne pour les locuteurs hispaniques d’Europe et du continent latino américain), Oumma.com (pour la France), Al Andalus pour le Maghreb, Izuba.Info, pour l’Afrique, enfin Palestine-Solidarité.org, ainsi que le site citoyen libanais libnanews.com, édité depuis Beyrouth pour le lectorat francophone du Moyen orient, dont je revendique comme un honneur la tâche d’accompagner son développement pour le plus grand bénéfice du débat pluraliste au sein de mon pays d’origine.

  • #2
    III-Sur le fond de la controverse et ma réponse à l’armada de stakhanovistes de l’intoxication

    Dans un texte en date du 12 juin 2013 paru sur votre site sous le titre «Oumma.com et la Syrie: quelques chiffres 12 juin 2013 par Thomas Pierret, l’auteur de l’article a pris la liberté de me mettre en cause sans prendre la précaution de s’informer de la véracité de ses informations. Ci-joint le texte en question… « Plus d’un tiers des textes adoptant des thèses proches du discours officiel syrien sont écrits par un seul et même auteur, René Naba, dont les critiques mesurées du système Assad sont systématiquement assorties d’une exaltation de ses vertus nationalistes et d’une mise en exergue des complots qataro-israélo-atlantistes qui le menacent, un effet de contraste qui suggère que le pouvoir syrien ne serait finalement qu’un moindre mal ».
    Primo: Sauf erreur ou omission de ma part, j’ai consacré à la bataille de Syrie onze (11) papiers en 30 mois de conflit, soit en moyenne un papier par trimestre. Sur ce total, quatre contiennent de robustes critiques contre le régime syrien, quatre autres de critiques non moins virulentes à l’opposition off-shore commanditée par le Qatar, deux papiers aux orientalistes et autres intellectuels médiatiques; un texte enfin porte sur mon intervention au congrès de l’opposition démocratique syrienne, dont je m’honore de partager le combat. Le score, convenons-en, est dérisoire face à l’importance de l’évènement, face à l’imposante armada des stakhanovistes de l’intoxication, les zélés laudateurs des libérateurs de la Syrie sur le modèle de la Libye, selon le schéma atlantiste.
    Pour une étude comparative qui réponde aux critères de l’honnêteté, il importe de comparer ce chiffre avec la production des blogs des faux nez de l’administration française dans la presse de référence parisienne notamment Ignace Leverrier (pseudonyme d’un ancien diplomate français en poste à Damas, Wladimir Glassman (Al Kazzaz en arabe).
    Deuxio: M. Pierret et son mentor seraient avisés de prendre connaissance de la teneur des papiers suivants, d’une rare virulence critique à l’égard du pouvoir baasiste avant de s’exercer à lancer des anathèmes….En espérant que ceux dont il se fait le maladroit porte-parole et le désastreux avocat aient été aussi rigoureux dans leur critique à l’égard de l’alliance rétrograde islamo atlantiste que je ne l’ai été avec ceux dont ils m’attribuent à tort des sympathies.
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    Le dérapage de M. Pierret s’explique sans doute par la critique non moins virulente des supplétifs de l’administration française, propulsés aux postes de responsabilité de l’opposition off-shore syrienne dans une tragique méprise du profond sentiment nationaliste syrien, qui explique les déboires de la France en Syrie. Mais là, c’est au tricheur d’être puni pas son pourfendeur.
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    Papier à propos des orientalistes et des intellectuels médiatiques
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    Au-delà de cette comptabilité se pose la problématique du devoir des binationaux franco-arabes face aux convulsions du Monde arabe. L’attaque oblique menée par l’intellectuel français François Burgat contre le site oumma.com, via un journal algérien, a surpris bon nombre d’observateurs en ce qu’elle a manqué d’élégance. Par sa violence, elle est apparue comme d’une grande perfidie pour quiconque connait les liens d’amitié et l’hospitalité dont l’universitaire a constamment bénéficié dans les colonnes du site. François Burgat aurait été plus avisé d’adresser directement une lettre critique à la direction d’oumma avec droit de réponse pour ceux qui conteste son analyse. Le principe même du débat démocratique.
    lequotidienalgerie.org
    Empruntant le procédé de l’attaque oblique, la marque des personnes à qui fait défaut l’élégance du courage, François Burgat se dévoie et se dévoile. Il manque aux règles les plus élémentaires de la courtoisie et de la confraternité, de même qu’aux règles de la loyauté dans le combat politique. Sans doute saisi par la panique qui s’empare des cercles atlantistes devant les revers consécutifs de ses protégés de l’opposition syrienne off-shore, qui s’est distinguée dernièrement par son cannibalisme et sa prédation sexuelle des pubères syriennes. Un comportement indigne d’un universitaire supposé être de renom. François Burgat reproche à Oumma ce que précisément il lui est reproché: son alignement inconditionnel et absolu aux thèses islamo atlantistes, sans la moindre tolérance pour une opinion divergente.
    IV – Le devoir des binationaux franco arabes face aux convulsions du monde arabe

    Entre François Burgat et nous, il existe toutefois une différence d’échelle, ce que semble ignorer l’universitaire, mais qu’il m’importe de lui préciser par l’occasion ainsi offerte. Quand le Liban, l’Algérie, la Syrie, l’Irak, la Libye, sont ravagés par la guerre civile, l’universitaire se borne à conjecturer, à l’abri du besoin, du gite et du couvert.
    A vérifier dans l’irréalité des chiffres et des lettres, la validité de ses hypothèses, quand nous, binationaux d’une double culture, pâtissons dans la chair de notre chair, les déchirures de notre pays d’origine, le pays de nos ancêtres, de nos familles et de nos amis. De nos souvenirs. Avec en perspective un nouvel exode. Une nouvelle errance.
    Trente mois de conflits, 93.000 morts, près d’un million de déplacés autant de réfugiés, n’ont pas pour autant affectés le niveau de vie de François Burgat, ni ses rémunérations, ni celles des bi nationaux franco syriens membres de l’opposition offshore.
    Pour François Burgat et son ombre portée Thomas Pierret, qui pratique à mon égard une forme pitoyable de délation subliminale, le poids des mots c’est le sens de la formule avec le confort matériel en plus. Pour nous, le poids des mots est le prix du sang.
    L’amitié ne saurait se limiter à du copinage. Elle n’implique pas la complaisance, mais une exigence de qualité et la loyauté dans le combat et la critique. La déontologie le commande. Le libre exercice de l’esprit critique est un des fondements de la démocratie et le principe de l’égalité des armes dans un débat, un impératif de survie de la démocratie.
    Dans cet ordre d’idées, la fonction d’un bi national n’est pas d’être le porte-voix de son pays d’accueil, ni son porte-serviette, mais d’assumer avec vigueur la fonction d’interface exigeant et critique. Un garde-fou à des débordements préjudiciables du pays d’origine et du pays d’accueil. Dans l’intérêt bien compris des deux camps, le partenariat binational se doit de se faire, sur un pied d’égalité et non sur un rapport de subordination de l’ancien colonisé, le faisant apparaître comme le supplétif de son ancien colonisateur. De la même manière, le devoir d’un intellectuel progressiste est de faire conjuguer Islam et progressisme et non de provoquer l’abdication intellectuelle des progressistes devant un islamisme basique, invariablement placé sous les fourches caudines israélo-américaines.
    Le Monde arabe se doit de se libérer de la tutelle de l’Otan et de l’Islam wahhabite pour gagner le respect des autres partenaires de la scène internationale. Songeons à la piteuse prestation du prédicateur Youssef Al Qaradawi implorant les Etats Unis d’Amérique de bombarder la Syrie, un pays qui a soutenu trois guerres contre Israël, et le Mufti de l’université Al Azhar quêter un blanc-seing du pape François pour décréter « l’Islam une religion de Paix », pour mesurer les dérives mentales qui affligent la classe politico religieuse du monde arabe.
    Il appartient aux Musulmans et aux Arabes, leurs dignitaires, leurs dirigeants, leurs amis, y compris les contestataires en leur sein, de faire le ménage, de purger de leurs rangs les trafiquants de religion et de mettre un terme à cette prolifération invraisemblable de mécréants. Une tâche qui relève de notre devoir et de notre responsabilité morale, non d’une faveur octroyée par les occidentalistes paternalistes.

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    • #3
      V – Burgat Burka

      Oumma n’est pas un site exclusivement algérien, quand bien même son directeur est d’origine algérienne, mais un site francophone de l’espace européen de dimension arabo-musulmane. Assigner une personne à ses origines ethnico religieuses est le propre même d’un comportement ethniciste et raciste.
      Un comble pour un universitaire qui se targue d’être spécialiste de l’islam. Ainsi donc, selon cette logique, le français Burgat devrait se contenter de fourrer son nez dans les affaires françaises, nombreuses et nauséabondes, et cesser de se mêler des affaires arabes, surtout lorsqu’on songe à sa déplorable méprise sur la Libye.
      Toute affaire cessante, il lui incombe de nous expliquer notamment en quoi « Après la chute de Kadhafi, la marche des modérés vers le pouvoir » a été amorcée, thèse identique à celle de BHL, le parrain originel de l’opposition off-shore syrienne- alors que les deux faits majeurs de la Libye post Kadhafi auront été deux attentats contre deux pays occidentaux libérateurs de la Libye (l’assassinat de l’ambassadeur américain à Benghazi et l’attentat contre l’ambassade de France à Tripoli) et la déstabilisation du Mali par les organisations caritatives du Qatar du type Ansar eddine
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      Son aveuglement lui vaut d’ailleurs dans certains cercles intellectuels le qualificatif de «Burka Burgat», en signe de dérision à son alignement inconditionnel aux Frères Musulmans, particulièrement son ami Tariq Ramadan, le néo-prédicateur du Qatar.
      In fine, en 40 ans de carrière professionnelle haut de gamme, nul ne s‘est hasardé à me dicter ma conduite, pas même mes employeurs.
      L’animosité de François Burgat à mon égard proviendrait-elle du fait que j’ai démasqué la supercherie de l’attelage de l’opposition offshore sur la base de binationaux franco syriens, faux nez de l’administration française; une imposture qui a considérablement affecté le cours de la révolution syrienne et dont les acteurs en portent une lourde responsabilité?
      Est-il fondé pour autant de baver sur ses contestataires. S’imagine-t-il infaillible? Omniscient? Très franchement, François Burgat, réveillez-vous de votre sommeil dogmatique, dégagez-vous, et votre basse-cour, de votre posture post coloniale, reprenez vos esprits, prenez enfin conscience du fait le code de l’Indigénat a été aboli depuis un demi-siècle.
      Esprit libre, je n’ai de compte à rendre qu’à ma conscience exigeante, en fidélité à mes convictions, nullement évolutives en fonction de vos vapeurs et de vos humeurs.

      Pour sa peine, François Burgat mériterait le poste d’ambassadeur de France au Qatar, question de pouvoir débattre, à loisir, théologie, avec ses prédicateurs préférés. Ou alors, en sus d’un budget de 2 millions d’euros pour une recherche sur la transition dans le monde arabe, lui épargner sa mise à la retraite immédiate -son cauchemar- en lui octroyant une prolongation de sa période d’activité de cinq ans.
      Chiche Laurent Fabius, vous qui n’êtes plus à une bourde près.
      Références

      Pour aller plus loin sur ce thème :xxxxxxxxxxxx
      Pour une déconstruction du discours de François Burgat xxxxxxxxxxx
      Et de son poulain xxxxxxxxxxxxxxxxx renénaba.com est un média indépendant qui ne perçoit ni de rémunérations ni de la publicité, et ne relève ni d’un éditeur, ni d’un groupe de presse. La vraie valeur ajoutée du blog réside précisément dans son indépendance renénaba.com tant intellectuelle que financière. Les sites relais qui rediffusent nos papiers ne répercutent pas leurs recettes sur notre production, le prix de son indépendance, la marque de notre indépendance.
      La progression constante de notre lectorat, sa configuration, ses exigences, constituent pour une marque de confiance renouvelée à l’effet de nous inciter à aller de l’avant, animés d’une volonté inébranlable de poursuivre sans concession le combat pour la dignité des hommes et la souveraineté des peuples.

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