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Les entreprises marocaines en conquête du marché des pays subsahariens
MAROC - 28 août 2006 - par XINHUA
L'ambition du Maroc de renforcer sa présence économique dans le continent africain est désormais confirmée, puisque les entreprises marocaines commencent à tabler sur l'Afrique subsaharienne.
Vu la proximité géographique et culturelle existant entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne, les deux côtés entretiennent une coopération traditionnelle dans les domaines de commerce et d'investisssement. Les opportunités économiques que recèlent ces économies et de nombreux accords de coopération bilatéraux, mettent à l'ordre du jour la nécessité de développer les liens économique et commercial entre le Maroc et les pays subsahariens.
Le marché africain pourrait constituer un champ manoeuvre stratégique pour les entreprises marocaines, compte tenu de sa taille potentielle. Les exemples de réussite de coopération bilatérale ne manquent pas. Parmi l'éventail d'entreprises ayant enregistré des avancées, à signaler la présence des groupes marocains Chaabi et Tazi actifs en Côte d'Ivoire, au Mali, au Sénégal et en Guinée. Outre la présence marocaine de plus en plus visible dans les secteurs de la pêche et de l'irrigation, des entreprises bancaires marocaines ont activement intégré le marché africain à l'instar des banques BMCE, et Attijariwafa bank.
Des entreprises marocaines d'envergure ont élargi leur présence sur les marchés de l'Afrique subsaharienne à travers des prises de participation. Il s'agit de Maroc Telecom qui intervient à hauteur de 50% dans le capital de la société mauritanienne Mauritel et de l'Office national d'électricité Marocain qui détient une fraction du capital de la société sénégalaise SENELEC. Pour Royal Air Maroc (RAM), elle possède des participations dans le capital d'Air Sénégal et a signé avec la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) un protocole d'accord sur la création d'une compagnie aérienne sous-régionale, baptisée Air Cemac. En outre, la société marocaine RAM a décidé de prendre 51% du capital d'Air Mauritanie.
Quant aux obstacles du développement des échanges bilatéraux, la faiblesse des infrastructures de transports et des facteurs tarifaires dans les pays subsahariens génèrent des surcoûts et limite incontestablement la compétivité-prix des produits échangés. En plus, "la faiblesse du niveau actuel du commerce avec les partenaires africains s'explique par la faible adaptation de la production marocaine aux besoins spécifiques du marché africain", estiment des analystes marocains, signalant que le marché africain peut s'avérer porteur pour les entreprises exportatrices marocaines pourvu que celles-ci adoptent une stratégie d'adaptation à la demande d'importation de cette région.
Ciblant le marché africain, les entreprises marocaines devraient privilégier une stratégie de pénétration basée sur des considérations de coûts, notamment au niveau de la filière textile et des produits de consommation courante. Les opportunités commerciales sur le continent africain peuvent être concrétisées positivement à travers une participation active du Maroc au Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD).
"Le Maroc pourrait alors jouer un rôle important en s'associant à la stratégie de coopération triangulaire, qui consiste canaliser les fonds d'aide internationaux pour financer des projets d'infrastructure en Afrique subsaharienne et d'en confier la maîtrise d'oeuvre à des prestataires de services marocains, notamment les bureaux d'études, les entreprises de génie civil et autres", commentent des analystes économiques marocains.
Pour la situation commerciale entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne, dans la période 1999-2003, l'importation marocaine en provenance des pays subsahariens est composée principalement par les produits agroalimentaire (54%) et energétique (36%), alors que l'exportation marocaine est dominée par les produits agroalimentaire (54%), chimique (18%) et textile (15%).
L'ambition du Maroc de renforcer sa présence économique dans le continent africain est désormais confirmée, puisque les entreprises marocaines commencent à tabler sur l'Afrique subsaharienne.
Vu la proximité géographique et culturelle existant entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne, les deux côtés entretiennent une coopération traditionnelle dans les domaines de commerce et d'investisssement. Les opportunités économiques que recèlent ces économies et de nombreux accords de coopération bilatéraux, mettent à l'ordre du jour la nécessité de développer les liens économique et commercial entre le Maroc et les pays subsahariens.
Le marché africain pourrait constituer un champ manoeuvre stratégique pour les entreprises marocaines, compte tenu de sa taille potentielle. Les exemples de réussite de coopération bilatérale ne manquent pas. Parmi l'éventail d'entreprises ayant enregistré des avancées, à signaler la présence des groupes marocains Chaabi et Tazi actifs en Côte d'Ivoire, au Mali, au Sénégal et en Guinée. Outre la présence marocaine de plus en plus visible dans les secteurs de la pêche et de l'irrigation, des entreprises bancaires marocaines ont activement intégré le marché africain à l'instar des banques BMCE, et Attijariwafa bank.
Des entreprises marocaines d'envergure ont élargi leur présence sur les marchés de l'Afrique subsaharienne à travers des prises de participation. Il s'agit de Maroc Telecom qui intervient à hauteur de 50% dans le capital de la société mauritanienne Mauritel et de l'Office national d'électricité Marocain qui détient une fraction du capital de la société sénégalaise SENELEC. Pour Royal Air Maroc (RAM), elle possède des participations dans le capital d'Air Sénégal et a signé avec la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) un protocole d'accord sur la création d'une compagnie aérienne sous-régionale, baptisée Air Cemac. En outre, la société marocaine RAM a décidé de prendre 51% du capital d'Air Mauritanie.
Quant aux obstacles du développement des échanges bilatéraux, la faiblesse des infrastructures de transports et des facteurs tarifaires dans les pays subsahariens génèrent des surcoûts et limite incontestablement la compétivité-prix des produits échangés. En plus, "la faiblesse du niveau actuel du commerce avec les partenaires africains s'explique par la faible adaptation de la production marocaine aux besoins spécifiques du marché africain", estiment des analystes marocains, signalant que le marché africain peut s'avérer porteur pour les entreprises exportatrices marocaines pourvu que celles-ci adoptent une stratégie d'adaptation à la demande d'importation de cette région.
Ciblant le marché africain, les entreprises marocaines devraient privilégier une stratégie de pénétration basée sur des considérations de coûts, notamment au niveau de la filière textile et des produits de consommation courante. Les opportunités commerciales sur le continent africain peuvent être concrétisées positivement à travers une participation active du Maroc au Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD).
"Le Maroc pourrait alors jouer un rôle important en s'associant à la stratégie de coopération triangulaire, qui consiste canaliser les fonds d'aide internationaux pour financer des projets d'infrastructure en Afrique subsaharienne et d'en confier la maîtrise d'oeuvre à des prestataires de services marocains, notamment les bureaux d'études, les entreprises de génie civil et autres", commentent des analystes économiques marocains.
Pour la situation commerciale entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne, dans la période 1999-2003, l'importation marocaine en provenance des pays subsahariens est composée principalement par les produits agroalimentaire (54%) et energétique (36%), alors que l'exportation marocaine est dominée par les produits agroalimentaire (54%), chimique (18%) et textile (15%).