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Sid Ahmed Benarbia Le Blidéen aux mille maximes

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  • Sid Ahmed Benarbia Le Blidéen aux mille maximes

    Sid Ahmed Benarbia définit la poésie et la maxime comme un art et un savoir au service de l’humanité.



    A travers des maximes, Sid Ahmed Benarbia, explique la vie, surtout lorsqu’il dit qu’ «une conduite immorale est fatale !». Ce poète blidéen de 63 ans, le regard sincère et les cheveux grisonnants, porte bien sur lui le poids de l’âge. Un poids synonyme non pas de rides mais de sagesse. Depuis une trentaine d’années, il ne rate aucune occasion pour expliquer un phénomène ou donner des leçons de morale à travers une phrase lourde de sens, appelée maxime.

    Parfaitement bilingue, plutôt trilingue si l’on considère l’ancien arabe dialectal comme une langue, il définit la poésie et la maxime comme «un art et un savoir» au service de l’humanité.
    Souvent il lance spontanément des paroles qui s’avèrent très chargées de sens et de sagesse. Un don, tout simplement ! En un laps de temps très court, il arrive à dire beaucoup de choses… Et ce n’est pas donné ! Cet enfant de Bab Zaouïa, un quartier populaire de Blida, au parfum mauresque, aux traditions ancestrales et où l’oralité est dense et omniprésente, évoque, à travers ses paroles, devenues par la suite des écrits, l’amour, la jalousie, la bureaucratie, le chômage, le piston, le tabagisme, la drogue... Bref, tout ce qui est… vie ! Ses maximes sont non seulement «sages» mais bien rimées, ce qui les rend très agréables à l’écoute ou à la lecture.

    Une rime qui contribue à l’accentuation du sens et rend le message plus réussi. «Qui va vers la drogue va vers la morgue», «Qui va vers le tabac et sa fumée sera vite inhumé», voilà deux maximes qui traitent un sujet d’actualité d’une manière «finement» alarmiste, dont l’auteur n’est autre que Sid Ahmed Benarbia. Que faut-il faire alors pour se débarrasser d’une accoutumance synonyme de morgue et d’inhumation ?
    Le poète propose sa solution: «Une accoutumance nuisible à la santé n’est maîtrisée qu’avec sagesse et volonté.» Comme quoi dans la vie, il faut que la sagesse soit associée à la volonté pour réussir. La rue constitue sa première source d’inspiration.

    Mais les œuvres qu’il a lues depuis sa jeunesse, comme celles du mystique Sidi Lakhdar Benkhelouf, ou de Victor Hugo, La Fontaine, Molière, Mouloud Feraoun, Mohamed Dib…, ont fait de lui l’homme au verbe facile. Ancien chanteur chaâbi et percussionniste, les «quaâdates» maison, à l’ancienne, ont aussi contribué à forger sa personnalité de poète et d’artiste.
    Sid Ahmed Benarbia, membre de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA), a édité des livres, en arabe et en français, comme Pensée d’un artiste, Ambivalence et Maximes et citations populaires algériennes. Pour lui, le meilleur des hommes est celui qui réalise une œuvre bénéfique et durable. Son rêve : en faire partie !

    Mohamed Benzerga_ El WATAN
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