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Hommage à MAHBOUBATI.
Né le 17 novembre 1919 à Médéa (Algérie), dans une famille modeste. Après quelque mois passés dans une école coranique, Mahboub Bati a dû très tôt commencer à travailler comme apprenti-coiffeur. Son amour pour la musique l'a orienté vers un musicien juif de Médéa pour apprendre le solfège; La cornemuse était le premier instrument que Bati a appris à jouer.
Son incroyable capacité d'auto-apprentissage l'a emmené à intégrer 1937 la toute fraîche troupe théâtrale de Bachtarzi. Il a aussi appris beaucoup auprès des maîtres du chaâbi et de l'andalou tels que: El Hadj M’hamed El Anka, Hadj M’rizek, Khelifa Belkacem, Mohamed et Abderrazak Fekhardji. À la fin des années quarante (1940), il jouait de la clarinette dans l'orchestre moderne de la station d'Alger. Dans les années soixante-dix (1970), ce musicien se trouva au centre d'une polémique sur le chaâbi. Les conservateurs et à leur tête El Anka lui ont reproché d'être à l'origine de nouvelles chansons au lieu et place des textes poétiques du melhoun. Malgré cela l'empire Bati s'agrandit et une centaine de chansons sont écrites. Auteur-compositeur de talent, il a réussi à algérianiser le chaâbi qui se pratiquait à l'époque à Alger en mettant sur le devant de la scène toute une génération de chanteurs Chaâbi. Ses succès continuent d'être fredonnés par beaucoup d'Algériens mais malheureusement, rares sont ceux qui savent que ces chansons ont été écrites et composées par mahboub BATI. Il a fait connaître à travers le territoire national des chanteurs comme, Guerouabi avec la chanson (El Bareh), Boudjemaa EL Ankiss (Rah el ghali), Amar Ezahi (Mali hadja), Amar el achab (nesthel el kiyya), Chaou Abdelkader (djah rabbi ya jirani) et pleins d'autres. Sans lui l'auditoire de ces chanteurs n'aurait jamais dépassé le cercle restreint des fêtes familiales Algéroises.
Mahboub Bati a eu le grand mérite de remettre le chaâbi au goût du jour en lui donnant sa véritable dimension populaire. Il quitte la scène artistique en 1986 après avoir fait le pèlerinage à la Mecque.
Mahboub Bati s’est éteint le21 février 2000.
Son incroyable capacité d'auto-apprentissage l'a emmené à intégrer 1937 la toute fraîche troupe théâtrale de Bachtarzi. Il a aussi appris beaucoup auprès des maîtres du chaâbi et de l'andalou tels que: El Hadj M’hamed El Anka, Hadj M’rizek, Khelifa Belkacem, Mohamed et Abderrazak Fekhardji. À la fin des années quarante (1940), il jouait de la clarinette dans l'orchestre moderne de la station d'Alger. Dans les années soixante-dix (1970), ce musicien se trouva au centre d'une polémique sur le chaâbi. Les conservateurs et à leur tête El Anka lui ont reproché d'être à l'origine de nouvelles chansons au lieu et place des textes poétiques du melhoun. Malgré cela l'empire Bati s'agrandit et une centaine de chansons sont écrites. Auteur-compositeur de talent, il a réussi à algérianiser le chaâbi qui se pratiquait à l'époque à Alger en mettant sur le devant de la scène toute une génération de chanteurs Chaâbi. Ses succès continuent d'être fredonnés par beaucoup d'Algériens mais malheureusement, rares sont ceux qui savent que ces chansons ont été écrites et composées par mahboub BATI. Il a fait connaître à travers le territoire national des chanteurs comme, Guerouabi avec la chanson (El Bareh), Boudjemaa EL Ankiss (Rah el ghali), Amar Ezahi (Mali hadja), Amar el achab (nesthel el kiyya), Chaou Abdelkader (djah rabbi ya jirani) et pleins d'autres. Sans lui l'auditoire de ces chanteurs n'aurait jamais dépassé le cercle restreint des fêtes familiales Algéroises.
Mahboub Bati a eu le grand mérite de remettre le chaâbi au goût du jour en lui donnant sa véritable dimension populaire. Il quitte la scène artistique en 1986 après avoir fait le pèlerinage à la Mecque.
Mahboub Bati s’est éteint le21 février 2000.