Dans un rapport rendu public ce vendredi 21 juin, l’ONG Humain Rights Watch (HRW) dénonce la pratique de la torture au Maroc à l’encontre des ressortissants sahraouis et des citoyens marocains. Les tribunaux marocains, selon l’ONG, condamnent des accusés à base d’aveux « obtenus sous la torture ou falsifiés » par les enquêteurs de la police.
Les conclusions du rapport ont été tirées après l’examen en détail de 5 procès concernant 77 personnes durant la période allant de 2009 à 2013. Les victimes de ces agissements se comptent parmi les activistes sahraouis, des personnes soupçonnées d’appartenance aux groupes terroristes et les manifestants réclamant des réformes politiques dans le Royaume, explique-t-on.
HRW a estimé que les magistrats ont manqué d’examiner les plaintes des accusés ayant déclaré que leurs aveux ont été extorqués sous la torture. Un fait, souligne l’ONG, qui « encourage » les forces de police à utiliser la torture et les mauvais traitements dans les interrogatoires.
Le rapport a cité, entre autres exemples, le cas des 25 Sahraouis condamnés, en février dernier, par la cour militaire de Rabat, à des peines allant de deux ans de prison à la perpétuité pour le meurtre de 11 éléments des forces de l'ordre en 2010. L’ONG a appelé à cet effet les autorités marocaines à mettre fin au jugement de civils devant les juridictions militaires.
« Une fois que les policiers marocains ont votre déclaration en main, ce n’est pas pour vous le commencement d’un procès impartial qui cherche à découvrir la vérité. Vous êtes à bord d’un train qui fonce vers le verdict de culpabilité », a déclaré Sarah Leah Whiston, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Humain Rights Watch.
Les conclusions du rapport ont été tirées après l’examen en détail de 5 procès concernant 77 personnes durant la période allant de 2009 à 2013. Les victimes de ces agissements se comptent parmi les activistes sahraouis, des personnes soupçonnées d’appartenance aux groupes terroristes et les manifestants réclamant des réformes politiques dans le Royaume, explique-t-on.
HRW a estimé que les magistrats ont manqué d’examiner les plaintes des accusés ayant déclaré que leurs aveux ont été extorqués sous la torture. Un fait, souligne l’ONG, qui « encourage » les forces de police à utiliser la torture et les mauvais traitements dans les interrogatoires.
Le rapport a cité, entre autres exemples, le cas des 25 Sahraouis condamnés, en février dernier, par la cour militaire de Rabat, à des peines allant de deux ans de prison à la perpétuité pour le meurtre de 11 éléments des forces de l'ordre en 2010. L’ONG a appelé à cet effet les autorités marocaines à mettre fin au jugement de civils devant les juridictions militaires.
« Une fois que les policiers marocains ont votre déclaration en main, ce n’est pas pour vous le commencement d’un procès impartial qui cherche à découvrir la vérité. Vous êtes à bord d’un train qui fonce vers le verdict de culpabilité », a déclaré Sarah Leah Whiston, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Humain Rights Watch.
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