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La petite Sarah est comblée de bonheur. Elle accompagne pour la première fois sa maman à une cérémonie de mariage. Elle a huit ans, elle s’est assagie et se comportera comme une petite fille modèle. Tout excitée, elle se regarde dans le miroir, ajuste sa couronne, demande gentiment à sa maman de vérifier si le ruban de sa robe blanche est bien noué, puis s’assoit sur le divan du salon en prenant le soin de ne pas froisser sa jolie toilette. Comme une princesse, elle s’évente majestueusement.
- Maman, je suis prête.
- D’accord ma chérie, j’en ai pour une seconde. Je me parfume. Et voilà nos deux princesses parties pour un après-midi festif, dans une salle des fêtes de la capitale. Au volant de sa voiture, notre maman rappelle les dernières consignes à sa gamine.
- Tu me promets, tu resteras sage, comme une enfant bien élevée !
- Mais bien sûr maman, tu oublies que je ne suis plus un bébé.
- Tu verras, ça va te plaire, il y aura d’autres petites filles de ton âge, aussi bien habillées que toi, et la mariée sera belle comme une reine.
Nos convives arrivent à bon port. La salle est déjà pleine, mais elles dénichent une place où elles peuvent contempler la mariée.
Sarah est impressionnée par ce beau monde. Toutes ces femmes avec leurs robes de soirée aux couleurs chatoyantes et aux visages fardés la fascinent. Elles sont souriantes et elles n’arrêtent pas de danser. Sarah ne quitte pas sa chaise et observe l’ambiance. Elle est contente et ne regrette pas d’être là. Elle aperçoit des petites filles de son âge et se sent fière d’avoir la plus jolie robe.
La musique à fond la caisse l’incommode quelque peu, mais voilà que les musiciens lâchent leurs instruments. Sarah est soulagée. Sa maman lui explique que c’est la pause-café.
Elle arbore un large sourire en voyant les ravissantes serveuses conduire des chariots garnis d’appétissants gâteaux. Elle a déjà l’eau à la bouche. Elle se prépare pour se servir comme toutes les invitées. Mais la serveuse passera devant elle et les quelques autres enfants en les ignorant royalement. Elles auront droit à un sachet en plastique où seront jetés pêle-mêle une sucette, un bonbon et chewing-gum, que Sarah, déçue, refuse. Ces douceurs, ce n’est pas pour les enfants !
Par Naïma Yachir- Le Soir
- Maman, je suis prête.
- D’accord ma chérie, j’en ai pour une seconde. Je me parfume. Et voilà nos deux princesses parties pour un après-midi festif, dans une salle des fêtes de la capitale. Au volant de sa voiture, notre maman rappelle les dernières consignes à sa gamine.
- Tu me promets, tu resteras sage, comme une enfant bien élevée !
- Mais bien sûr maman, tu oublies que je ne suis plus un bébé.
- Tu verras, ça va te plaire, il y aura d’autres petites filles de ton âge, aussi bien habillées que toi, et la mariée sera belle comme une reine.
Nos convives arrivent à bon port. La salle est déjà pleine, mais elles dénichent une place où elles peuvent contempler la mariée.
Sarah est impressionnée par ce beau monde. Toutes ces femmes avec leurs robes de soirée aux couleurs chatoyantes et aux visages fardés la fascinent. Elles sont souriantes et elles n’arrêtent pas de danser. Sarah ne quitte pas sa chaise et observe l’ambiance. Elle est contente et ne regrette pas d’être là. Elle aperçoit des petites filles de son âge et se sent fière d’avoir la plus jolie robe.
La musique à fond la caisse l’incommode quelque peu, mais voilà que les musiciens lâchent leurs instruments. Sarah est soulagée. Sa maman lui explique que c’est la pause-café.
Elle arbore un large sourire en voyant les ravissantes serveuses conduire des chariots garnis d’appétissants gâteaux. Elle a déjà l’eau à la bouche. Elle se prépare pour se servir comme toutes les invitées. Mais la serveuse passera devant elle et les quelques autres enfants en les ignorant royalement. Elles auront droit à un sachet en plastique où seront jetés pêle-mêle une sucette, un bonbon et chewing-gum, que Sarah, déçue, refuse. Ces douceurs, ce n’est pas pour les enfants !
Par Naïma Yachir- Le Soir
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