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Attentat terroriste près de Béjaïa

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  • Attentat terroriste près de Béjaïa

    La ville d’El-Kseur, dans la wilaya de Béjaïa, a été ébranlée hier, en fin de journée, par un attentat terroriste, qui a ciblé des policiers en faction en plein centre-ville des quatre chemins Amirouchen sur la route nationale 12. Deux policiers et un citoyen ont été tués durant ce lâche attentat terroriste provoquant également un blessé parmi les passants.
    En effet, des hommes armés roulant à bord d’un véhicule de marque Peugeot 406 ont, à leur arrivée au niveau de l’intersection des quatre chemins Amirouchen, mitraillé à bout portant des agents de la police en exercice dans ce coin de la ville d’El-Kseur.
    Les auteurs de ce forfait, après leur acte, ont pris la fuite vers, incontestablement, la localité de Toudja via le village Tercha surplombant la cité de Berchiche dans la ville d’El-Kseur, seule issue pour échapper aux filets des barrages fixes des services de sécurité dressés au niveau de l’intersection de la route nationale 12 menant vers Toudja. Une région infestée par les hordes du GSPC qui ont, à leur actif, plusieurs forfaits, dont 7 gendarmes et 12 militaires assassinés dans une embuscade terroriste, respectivement à Ouadas et Tighramt, au cours de l’année 2004.
    Pour rappel, l’agence BDL de la même ville et la station Naftal ont fait déjà l’objet d’une attaque terroriste, il y a de cela quelque mois.
    Récemment, une attaque à main armée a aussi ciblé un magasin de portables dans la ville de Sidi-Aïch à quelques kilomètres de la localité d’El-Kseur. La dernière incursion terroriste enregistrée est celle perpétrée dans un village de la commune de Taourirt-Ighil, dans la nuit du mardi 23 au 24 août dernier où le groupe appartenant au GSPC, composé de 7 éléments terroristes, s’est ravitaillé chez un boulanger du village.
    Nonobstant l’étau qui se ressert ces derniers jours sur les sanguinaires dans toute la Kabylie où un grand ratissage a été mis en branle par les forces de l’ANP pour éliminer les dernières poches des terroristes dans la région.
    Cet attentat en plein cœur de la ville d’El-Kseur, survenu hier après-midi, est considéré par beaucoup d’observateurs de la scène sécuritaire comme une diversion de la part des sanguinaires et intervient à la fin du délais de grâce accordé aux terroristes dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.

    L. Oubira / A. Hammouche




    c kituki
    le pere noel

  • #2
    J'ai traversé la région très récemment et je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux autochtones durant les années les plus sanglantes. Aujourd'hui encore, rien ne garantie la sécurité du peuple algérien, bien qu'on entende souvent le contraire.
    Qui n'a pas la pétoche quand il se balade en terrain non familier en Algérie?

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    • #3
      Ca fait des années que le GSPC est installé dans ces montagnes. Le secteur est soit-disant bouclé, régulièrement ratissé, mais il n'est pas rare d'entendre parler de réquisition de véhicules ou de destruction de biens publics. Il paraît que les forces de sécurité attendaient la fin du délai d'application de la Charte de réconcilitation pour "nettoyer" vraiment le secteur.
      J'ai comme un petit doute.

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      • #4
        Khdiwej

        L'armée a toujours été présente en Kabylie depuis le début du terrorisme. Les barrages sont devenus coutumiers et la seule chose qui a toujours étonné tout le monde c'est comment les terroristes font pour passer entre les mailles du filet. Il y a peu un "terroriste" a semé la terreur du côté d'Ain El Hammam et a réussit à se déplacer jusqu'à plus haut que Freha ce sont des villageois qui l'ont stoppé dans sa course sanguinaire : il ne s'en prenait qu'aux femmes....
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Cet endroit c'est devenu particulier, depuis l'attaque des militaires à Tighremt.
          Secteur quadrillé, ratissages réguliers, pour des résultats moyens : d'un côté ce que je décrivais plus haut, d'un autre côté des résulats non-négligeables : certains terros, dont des têtes du GSPC sont morts de froid et de faim dans la montagne d'Ibarissen.
          Un adage local dit : echar dh-oussemit, am ouqjoun n-Ibarissen.
          L'armée joue la montre dans ce coin.

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