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Lettre ouverte à Abdelaziz Bouteflika
Par Le Matin 21.06.2013
Au nom de :
Dieu clément et miséricordieux.
La justice au-dessus des hommes.
L'Algérie Eternelle.
L’indépendance confisquée.
L’esprit de novembre, de tous les chouhadas assassinés par la main des pouvoirs post indépendance pour raison de démocratie et de liberté et de tous les martyrs du printemps berbère et d’octobre.
Tous les combattants qui sont restés fidèles au serment de novembre.
Toutes les veuves de chahids réduites au statut de fatma (femme de ménage) sous le décret présidentiel NO 138-65, daté du 8 mai 1965.
Tous les enfants des chahids, cadets de la révolution qui continuent à servir le pays avec respect et amour pendant que des nababs du pouvoir et leurs ayants droits se sucrent leur bec à la limite de l'hyperglycémie.
Tous les Algériens qui aiment l'Algérie à la dimension du sacrifice.
Tous ceux qui souffrent dans vos geôles pour raison d’injustice et de tous ceux qui se voient interdire par votre pouvoir le retour à la terre natale.
Toutes les souffrances martyrisantes des parents de tous les disparus.
Ma citoyenneté, un héritage du terroir.
Tous les déshérités, des handicapés et des enfants abandonnés.
La douleur silencieuse de nos parents face à la pauvreté de leur quotidien et la clochardisation de notre Algérie.
Tous ceux qui ne sont jamais partis aux urnes.
Tous ceux qui sont traînés de force aux urnes.
Tous ceux qui sont partis pour ne plus revenir.
Tous ces cadres sincères qui exécutent des ordres contre leur propre volonté, qui souffrent et qui vivent dans la peur de la sanction et du châtiment.
Tous ces chômeurs qui vivent dans la précarité, privés de leurs droits à une vie décente dans l’un des pays les plus riches de la planète et le plus corrompu.
La révolte et le cri déchirant de nos martyrs et de l’attente de ceux qui sont au-delà de notre monde pour demander des comptes.
Votre devoir pour la nation.
Vos obligations vis-à-vis de notre peuple, de notre histoire et de El-Amana.
L’Amour pour mon Algérie
L’Amour pour ma mère.
Exclus :
Tous les commanditaires et exécutants des massacres et assassinats politiques et mafieux.
Tous les commanditaires et exécutants des procès extrajudiciaires.
Tous les parrains, les alliés et les donneurs d’ordre pour l'exécution des opérations contraires à la morale et à l'éthique.
Toutes les personnes ayant participé à la séquestration du squelette de Amirouche et de Si-El-Haoues.
Tous les commanditaires et les exécutants de l’assassinat du feu Abane Ramdane à Mohamed Boudiaf.
Tous les commanditaires et les exécutants pour le trucage des élections de l’Algérie post indépendance.
Tous les acteurs de viol et de violation des droits légitimes de notre peuple.
Tous les faux témoins pour de fausses déclarations à l'écriture de notre histoire.
Tous les volontaires à la destruction de notre culture.
Tous les tortionnaires, les organisateurs et les encadreurs des opérations de vendetta pour briser les mouvements de grève et de protestation.
Tous les indicateurs et les bouchekaras au profit des dealers pour une Algérie de la hogra, de la soumission et de El-Batel.
Toutes les personnes qui ont vendu leur âme au diable pour l’obtention de privilèges : l'accès à des fonctions avec titre de nomination au journal officiel, réception de gâteries avec passeport diplomatique, obtention de bourse d'études et de soins à l'étranger.
Tous les journalistes et les manipulateurs de l’information qui ont participé au faux et usage de faux pour tromper le peuple, glorifier la bêtise humaine et participer à la destruction de la nation.
Tous ceux qui vous maintiennent avec force sur la chaise du président, qui vous privent de votre liberté de dire, de décider, de faire et de parler au peuple dans le langage du peuple.
Tous ceux qui continuent à vous utiliser pour voler les richesses de notre pays et maintenir notre peuple à l’état de misérabilisme.
Tous ces politiciens qui ont été gavés par les pouvoirs et qui restent sourds, muets et aveugles devant la souffrance du peuple dont ils sont responsables.
Tous ceux qui ont offensé et ont provoqué des larmes d’un vieillard, d’un enfant et d’une femme sans défense, ces actes criminels répandus dans notre société post indépendance et qui restent impunis.
Tous ceux qui ont été gratifiés et honorés par votre personne en guise de remerciement pour votre retour au pouvoir et qui ont volé le pays et trompé le peuple.
Tous ceux qui ont détourné les fonds de solidarité et les aides internationaux au profit du peuple lors des catastrophes naturelles.
Tous les commanditaires et les exécutants des opérations de harcèlement fiscales, policières, judiciaires et médiatiques pour faire peur aux citoyens.
Tous les commanditaires et les exécutants des enlèvements de citoyens pour imposer la loi de la terreur et museler le peuple.
Monsieur le président,
Je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être si vous avez la liberté, le temps, la force et la sagesse d'écouter avec patience et partage un citoyen de votre pays, un homme de jadis attaché aux discours de l’édification nationale et à cette fameuse politique utopique d’un socialisme afro-islamo-arabo-berbéro-méditerrannéen, un plat de riz avec couscous et viande de chien, préparé dans un four à réacteur nucléaire et mangé à la main. Je suis comme tous ces Algériens sincères qui n’ont pas évolué au statut de la culture du pouvoir qui se caractérise par la corruption et le mensonge et qui ont refusé la chipa pour rester des enfants du Halal. Nous avons l’Algérie dans le coeur et notre pays ne sera jamais à vendre.
Monsieur le président,
Je vous interpelle à la hauteur de votre conscience humaine et celle de notre mémoire collective que nous partageons à jamais. Je vous interpelle avant votre départ à la rencontre de l’Algérie éternelle, ce monde dont certains jouiront du paradis et d’autres de l’enfer. Un monde sans immunité, sans garde du corps, sans votre ministre de la justice, sans vos généraux et leurs armements, sans argent et sans projet politique, juste le bilan de vos actes vous accompagnerons dans une solitude de paix profonde.
Je vous interpelle pour ne pas remettre notre Algérie entre les mains de ces hommes-grenouilles qui vous attachent et détiennent votre liberté en otage. Vous avez accompli des missions à la limite de la conjoncture, de vos capacités, de votre état de santé et de vos dauphins et crocodiles. Laissez, s’il vous plaît les enfants du peuple prendre en main le flambeau et la destinée de la patrie. Je ne voudrais pas vous imposer une longue lecture que je considère inutile eu égard à votre état de santé, à votre âge et à vos préoccupations actuelles.
Monsieur le président,
L’heure est grave, les politiques des coulisses et des croche-pieds sont bannies à jamais. Seulement le pouvoir du peuple est vrai, peut perdurer à jamais et peut construire le pays sur des fondations nationalistes solides avec une coopération internationale aux intérêts mutuels et non partisans, une paix durable à la mesure des engagements de l’ensemble des citoyens, L’exploitation de nos richesses et le partage équitable et juste des devoirs et des droits sur la base de la coexistence pacifique non partisane et non régionaliste.
Monsieur le président,
Laissez notre Algérie sur les rails de la démocratie et partez en paix.
Laissez notre Algérie à son Algérie et partez en paix.
Par Le Matin 21.06.2013
Au nom de :
Dieu clément et miséricordieux.
La justice au-dessus des hommes.
L'Algérie Eternelle.
L’indépendance confisquée.
L’esprit de novembre, de tous les chouhadas assassinés par la main des pouvoirs post indépendance pour raison de démocratie et de liberté et de tous les martyrs du printemps berbère et d’octobre.
Tous les combattants qui sont restés fidèles au serment de novembre.
Toutes les veuves de chahids réduites au statut de fatma (femme de ménage) sous le décret présidentiel NO 138-65, daté du 8 mai 1965.
Tous les enfants des chahids, cadets de la révolution qui continuent à servir le pays avec respect et amour pendant que des nababs du pouvoir et leurs ayants droits se sucrent leur bec à la limite de l'hyperglycémie.
Tous les Algériens qui aiment l'Algérie à la dimension du sacrifice.
Tous ceux qui souffrent dans vos geôles pour raison d’injustice et de tous ceux qui se voient interdire par votre pouvoir le retour à la terre natale.
Toutes les souffrances martyrisantes des parents de tous les disparus.
Ma citoyenneté, un héritage du terroir.
Tous les déshérités, des handicapés et des enfants abandonnés.
La douleur silencieuse de nos parents face à la pauvreté de leur quotidien et la clochardisation de notre Algérie.
Tous ceux qui ne sont jamais partis aux urnes.
Tous ceux qui sont traînés de force aux urnes.
Tous ceux qui sont partis pour ne plus revenir.
Tous ces cadres sincères qui exécutent des ordres contre leur propre volonté, qui souffrent et qui vivent dans la peur de la sanction et du châtiment.
Tous ces chômeurs qui vivent dans la précarité, privés de leurs droits à une vie décente dans l’un des pays les plus riches de la planète et le plus corrompu.
La révolte et le cri déchirant de nos martyrs et de l’attente de ceux qui sont au-delà de notre monde pour demander des comptes.
Votre devoir pour la nation.
Vos obligations vis-à-vis de notre peuple, de notre histoire et de El-Amana.
L’Amour pour mon Algérie
L’Amour pour ma mère.
Exclus :
Tous les commanditaires et exécutants des massacres et assassinats politiques et mafieux.
Tous les commanditaires et exécutants des procès extrajudiciaires.
Tous les parrains, les alliés et les donneurs d’ordre pour l'exécution des opérations contraires à la morale et à l'éthique.
Toutes les personnes ayant participé à la séquestration du squelette de Amirouche et de Si-El-Haoues.
Tous les commanditaires et les exécutants de l’assassinat du feu Abane Ramdane à Mohamed Boudiaf.
Tous les commanditaires et les exécutants pour le trucage des élections de l’Algérie post indépendance.
Tous les acteurs de viol et de violation des droits légitimes de notre peuple.
Tous les faux témoins pour de fausses déclarations à l'écriture de notre histoire.
Tous les volontaires à la destruction de notre culture.
Tous les tortionnaires, les organisateurs et les encadreurs des opérations de vendetta pour briser les mouvements de grève et de protestation.
Tous les indicateurs et les bouchekaras au profit des dealers pour une Algérie de la hogra, de la soumission et de El-Batel.
Toutes les personnes qui ont vendu leur âme au diable pour l’obtention de privilèges : l'accès à des fonctions avec titre de nomination au journal officiel, réception de gâteries avec passeport diplomatique, obtention de bourse d'études et de soins à l'étranger.
Tous les journalistes et les manipulateurs de l’information qui ont participé au faux et usage de faux pour tromper le peuple, glorifier la bêtise humaine et participer à la destruction de la nation.
Tous ceux qui vous maintiennent avec force sur la chaise du président, qui vous privent de votre liberté de dire, de décider, de faire et de parler au peuple dans le langage du peuple.
Tous ceux qui continuent à vous utiliser pour voler les richesses de notre pays et maintenir notre peuple à l’état de misérabilisme.
Tous ces politiciens qui ont été gavés par les pouvoirs et qui restent sourds, muets et aveugles devant la souffrance du peuple dont ils sont responsables.
Tous ceux qui ont offensé et ont provoqué des larmes d’un vieillard, d’un enfant et d’une femme sans défense, ces actes criminels répandus dans notre société post indépendance et qui restent impunis.
Tous ceux qui ont été gratifiés et honorés par votre personne en guise de remerciement pour votre retour au pouvoir et qui ont volé le pays et trompé le peuple.
Tous ceux qui ont détourné les fonds de solidarité et les aides internationaux au profit du peuple lors des catastrophes naturelles.
Tous les commanditaires et les exécutants des opérations de harcèlement fiscales, policières, judiciaires et médiatiques pour faire peur aux citoyens.
Tous les commanditaires et les exécutants des enlèvements de citoyens pour imposer la loi de la terreur et museler le peuple.
Monsieur le président,
Je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être si vous avez la liberté, le temps, la force et la sagesse d'écouter avec patience et partage un citoyen de votre pays, un homme de jadis attaché aux discours de l’édification nationale et à cette fameuse politique utopique d’un socialisme afro-islamo-arabo-berbéro-méditerrannéen, un plat de riz avec couscous et viande de chien, préparé dans un four à réacteur nucléaire et mangé à la main. Je suis comme tous ces Algériens sincères qui n’ont pas évolué au statut de la culture du pouvoir qui se caractérise par la corruption et le mensonge et qui ont refusé la chipa pour rester des enfants du Halal. Nous avons l’Algérie dans le coeur et notre pays ne sera jamais à vendre.
Monsieur le président,
Je vous interpelle à la hauteur de votre conscience humaine et celle de notre mémoire collective que nous partageons à jamais. Je vous interpelle avant votre départ à la rencontre de l’Algérie éternelle, ce monde dont certains jouiront du paradis et d’autres de l’enfer. Un monde sans immunité, sans garde du corps, sans votre ministre de la justice, sans vos généraux et leurs armements, sans argent et sans projet politique, juste le bilan de vos actes vous accompagnerons dans une solitude de paix profonde.
Je vous interpelle pour ne pas remettre notre Algérie entre les mains de ces hommes-grenouilles qui vous attachent et détiennent votre liberté en otage. Vous avez accompli des missions à la limite de la conjoncture, de vos capacités, de votre état de santé et de vos dauphins et crocodiles. Laissez, s’il vous plaît les enfants du peuple prendre en main le flambeau et la destinée de la patrie. Je ne voudrais pas vous imposer une longue lecture que je considère inutile eu égard à votre état de santé, à votre âge et à vos préoccupations actuelles.
Monsieur le président,
L’heure est grave, les politiques des coulisses et des croche-pieds sont bannies à jamais. Seulement le pouvoir du peuple est vrai, peut perdurer à jamais et peut construire le pays sur des fondations nationalistes solides avec une coopération internationale aux intérêts mutuels et non partisans, une paix durable à la mesure des engagements de l’ensemble des citoyens, L’exploitation de nos richesses et le partage équitable et juste des devoirs et des droits sur la base de la coexistence pacifique non partisane et non régionaliste.
Monsieur le président,
Laissez notre Algérie sur les rails de la démocratie et partez en paix.
Laissez notre Algérie à son Algérie et partez en paix.
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