Le chanteur franco-algérien, Rachid Taha, a fustigé le boycott médiatique en France de son dernier album Zoom, jugeant l’accueil de son œuvre artistique à la lumière de « l’évolution du pays vers un racisme ambiant ».
Tout en se félicitant de l’accueil « sans problème » de son dernier album par la presse, l’artiste a affirmé, dans un entretien à l’hebdomadaire français Politis, qu’il était « une nouvelle fois obligé de constater que la langue arabe ne passe pas en France ».
« Car, à part Radio France, aucune radio ne veut le diffuser. Certaines disent qu’il est trop rock, d’autres qu’il est trop raï, mais moi, je sais pertinemment pourquoi elles ne le passent pas », a-t-il regretté, signalant qu’à l’étranger (hors de France), on ne le « voit pas comme un arabe, mais comme un artiste ».
L’auteur De Barbès (son grand succès en 1991) a ajouté que quand Amnesty International épinglait la France pour racisme, il ne peut constater que « c’est une vérité quotidienne ».
« J’ai toujours autant de difficultés à pénétrer dans certains lieux. Depuis l’époque où l’on interdisait aux Blacks et aux Reubeus l’accès aux boîtes branchées, rien n’a changé », a-t-il constaté. L’artiste, rendu surtout célèbre avec la reprise, sur un air hard-rock, de la chanson du défunt Dahmane El Harrachi Ya Rayah, a relevé que le racisme s’est amplifié en France et se manifeste « différemment ».
« Même moi, qui pourtant ne regarde que des films à la télé, je tombe forcément à un moment ou un autre sur la Le Pen (présidente du Front national). Ce qui veut dire que son discours est installé », a-t-il dit.
Tout en regrettant qu’aujourd’hui, en France, la pensée est « à droite », il a fait porter au Parti socialiste (au pouvoir)
« d’énormes responsabilités » de la montée xénophobe et raciste dans l’Hexagone.
Le chanteur à la voix rauque a cité notamment le rejet, pour l’heure, du droit de vote aux étrangers. Le président François Hollande avait repoussé, lors de sa conférence de presse semestrielle du 16 mai dernier, le vote des étrangers non communautaires au-delà des Municipales de 2014, enterrant quasiment une de ses 60 promesses de campagne pour la Présidentielle de 2012.
REPORTERS.DZ
Tout en se félicitant de l’accueil « sans problème » de son dernier album par la presse, l’artiste a affirmé, dans un entretien à l’hebdomadaire français Politis, qu’il était « une nouvelle fois obligé de constater que la langue arabe ne passe pas en France ».
« Car, à part Radio France, aucune radio ne veut le diffuser. Certaines disent qu’il est trop rock, d’autres qu’il est trop raï, mais moi, je sais pertinemment pourquoi elles ne le passent pas », a-t-il regretté, signalant qu’à l’étranger (hors de France), on ne le « voit pas comme un arabe, mais comme un artiste ».
L’auteur De Barbès (son grand succès en 1991) a ajouté que quand Amnesty International épinglait la France pour racisme, il ne peut constater que « c’est une vérité quotidienne ».
« J’ai toujours autant de difficultés à pénétrer dans certains lieux. Depuis l’époque où l’on interdisait aux Blacks et aux Reubeus l’accès aux boîtes branchées, rien n’a changé », a-t-il constaté. L’artiste, rendu surtout célèbre avec la reprise, sur un air hard-rock, de la chanson du défunt Dahmane El Harrachi Ya Rayah, a relevé que le racisme s’est amplifié en France et se manifeste « différemment ».
« Même moi, qui pourtant ne regarde que des films à la télé, je tombe forcément à un moment ou un autre sur la Le Pen (présidente du Front national). Ce qui veut dire que son discours est installé », a-t-il dit.
Tout en regrettant qu’aujourd’hui, en France, la pensée est « à droite », il a fait porter au Parti socialiste (au pouvoir)
« d’énormes responsabilités » de la montée xénophobe et raciste dans l’Hexagone.
Le chanteur à la voix rauque a cité notamment le rejet, pour l’heure, du droit de vote aux étrangers. Le président François Hollande avait repoussé, lors de sa conférence de presse semestrielle du 16 mai dernier, le vote des étrangers non communautaires au-delà des Municipales de 2014, enterrant quasiment une de ses 60 promesses de campagne pour la Présidentielle de 2012.
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