Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Conclave antiterroriste à Oran

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Conclave antiterroriste à Oran

    2e session plénière du Groupe de travail sur le Sahel à Oran

    Après Alger en 2011, c’est au tour d’Oran d’abriter, à partir de demain et pour deux jours, la deuxième session plénière du Groupe de travail sur le Sahel (GTS), présidé par l’Algérie et le Canada et dépendant du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF).

    Sont attendus à ce rendez-vous des experts de 28 pays occidentaux et du Sahel ainsi que des représentants de l’Union européenne et des Nations unies appelés, dans un premier temps, à réactualiser le plan d’action retenu en 2011 aux évolutions qu’a connues en deux ans le Sahel et plus particulièrement à l’ombre de l’intervention française au Mali, du niveau alarmant d’insécurité qui frappe la Libye ainsi que l’ouverture d’un nouveau front terroriste en Tunisie. Au menu également, évaluer l’application des recommandations de la première session tenue les 16 et 17 novembre 2011 à Alger. Seront aussi attendues à Oran de hautes personnalités capables d’engager politiquement leur pays dans la région. Parmi les autres dossiers “classiques” au programme, la sécurité frontalière, l’engagement communautaire, le développement et l’implication de la société civile dans le domaine de l’extrémisme et la radicalisation.

    Pour rappel, lancé par le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, et la secrétaire d’État des États-Unis, Hillary Clinton, le 22 septembre 2011, le GCTF est un forum multilatéral informel de contre-terrorisme qui s’attache à déterminer les besoins essentiels des populations civiles en matière de contre-terrorisme, à mobiliser l’expertise et les ressources nécessaires pour répondre à ces besoins et à renforcer la coopération internationale. Le forum, qui compte 30 membres fondateurs (29 pays et l’UE), vise à renforcer l’architecture internationale de lutte contre le terrorisme du XXIe siècle, identifie les besoins urgents, conçoit des solutions et mobilise des ressources pour relever les défis-clés du contre-terrorisme auxquels font face les institutions civiles.

    À Oran, l’Algérie devrait profiter de l’occasion pour réitérer son principe de non-paiement des rançons, renforcée dans ses certitudes par l’appel des dirigeants du G8, mardi, à refuser de verser des rançons aux terroristes en appelant les autres pays et les entreprises à suivre ce principe.
    L’occasion aussi d’aborder le sujet de la mutation des activités terroristes au Sahel en trafic de stupéfiants et en crime organisé transnational. Cette deuxième session devra donc permettre de réactualiser le plan d’action retenu en 2011 et dont les principales recommandations ont porté sur la priorité des pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme, l’adaptation des stratégies nationales et régionales de lutte contre le terrorisme, la mise en œuvre d’instruments de lutte contre le terrorisme existants, tels que la Stratégie de l’ONU en matière de lutte contre le terrorisme, la stratégie de lutte contre le terrorisme de la Cédeao, l’Union africaine, l’Organisation de l’Unité africaine, le renforcement des capacités en matière d’application de la loi et la coordination entre chaque pays et ses voisins en maintenant le dialogue avec les groupes radicalisés en vue d’une possible réintégration.
    Rappelons que les 16 et 17 novembre 2011, s’est tenue à Alger, sous la coprésidence de l’Algérie et du Canada, la première réunion du Groupe de travail sur le Sahel du Forum global de la lutte contre le terrorisme avec la participation de plus de 180 participants. Les participants y ont débattu, entre autres dossiers, de la menace dans le Sahel, de la sécurité frontalière, de la lutte contre le financement du terrorisme et de la coopération entre les services de police.

    Les participants ont également passé en revue les problèmes rencontrés dans le cadre de la lutte antiterroriste dans le Sahel. On y retrouve la porosité des frontières, ou encore l’instabilité régnant dans les pays voisins et la coopération croissante entre organisations terroristes (Aqmi, Boko Haram et les Shebab).


    saïd oussad- El Watan
Chargement...
X