L’humain aimerait bien tout contrôler, y compris les phénomènes biologiques, chimiques, biochimiques qui se déroulent dans son être. Il en réduit à être l’esclave qui subit sans pouvoir intervenir sur soit. C’est le cas notamment lors du coup de foudre. C’est embêtant lorsque cela vous tombe dessus sans prévenir alors que vous avez planifié autre chose.
La science tente de pénétrer le mystère. Lisez …
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Les plaisirs du corps humain: la biochimie du coup de foudre
Par Laurence
Ça nous est tous déjà arrivé un jour ou l’autre. On croise un spécimen puis ça y est, c’est le coup de foudre. C’est l’homme de notre vie. On veut le marier. On ne sait pas son nom, on s’en sacre solide. C’est lui. Le bon. Il va nous chanter du Brian Adams puis nous prendre avec fougue, tel Ovila dans le lac avec Marina.
En tant que femme possédant utérus et œstrogènes, je trouve ça ben cute. En tant que scientifique chevronnée du monde biopsychomédical, j’ai des doutes. Y’a de choses comme ça, bien dur à prouver : l’existence de Dieu, le poids de l’antimatière, la présence ou non de fromage dans le Cheezwiz.
Dans mon milieu, on définit plutôt le coup de foudre comme une série de réactions chimiques permises par l’organe du désir. Et je sais que vous ressentez d’agréables picotements dans le bas-ventre, mais vous n’y êtes pas pantoute. C’est du système limbique de votre cerveau dont je parle
ici. Le centre névralgique, le le, le Time Square de nos plaisirs.
Lorsqu’on tombe face à face avec l’objet de tous nos fantasmes, le réseau de neurones situé entre le lobe frontal et le tronc cérébral se met à produire des endorphines, substances aux effets euphorisants, parmi lesquelles on retrouve la phényléthylamine, ou PEA, qui agit un peu comme des amphétamines, c’est-à-dire qu’elle va réduire l’appétit et les besoins de sommeils. Mais pensez pas que l’inverse en vrai aussi… Vous n’allez pas ressentir plus d’amour pour votre ami pas cute ou une fille aux genoux croches si vous vous gavez de dope. Ben non!
Par contre, c’est dans le nez, ce trop-plein de muqueuses nasales, que les signaux chimiques sont transformés en messages que va interpréter le cerveau. Les petits messagers chimiques, c’est comme les messagers à vélo, ça transporte des informations. Mais au lieu de les appeler JF et Carl, on les appelle phéromones. Ce sont des molécules invisibles et volatiles produites par les glandes apocrines situées sous les aisselles, dans les aines et autour des mamelons. Ça, ça veut dire mesdames que vous devez faire attention, parce que quand vous êtes turn-on, non seulement vos mamelons deviennent durs, mais en plus ils propulsent des messagers chimiques qui hurlent «Prends-moi».
Le terme «phéromone», tout comme les souvlakis, les moustaches et les Jeux olympiques, est d’origine grecque. Il vient de «pherein», transporter, et de «horman», exciter. Mais concrètement, cette bouillies d’informations pertinentes, ça veut dire quoi?
La première hormone à vous frapper de plein fouet est la phényléthylamine ou PEA, une hormone de la classe des amphétamines, qui entraîne des effets similaires à certains sports extrêmes, comme le bungee, ou le vélo stationnaire.
La PEA stimule aussi le relâchement de la dopamine, un neurotransmetteur qui agit sur plusieurs processus physiques et psychologiques. C’est elle qui apporte plaisir et satisfaction, qui fait qu’on est capable de faire l’amour trois fois par nuits, qui donne envie de lui téléphoner à toutes les demi-heures, d’abattre froidement tout ce qui l’approche dans un rayon de 50 pieds et de se scarifier son numéro d’assurance sociale avec un coupe-ongles.
Cette période de fusion hormonale dure généralement quelques mois. Ce qui arrive, c’est que peu à peu, l’organisme s’habitue à la phényléthylamine. Pour les gens qui pensaient que ce c’était ça l’amour, c’est souvent à ce moment-là que le couple peut rater. Parce qu’un des deux va vouloir continuer à ressentir un gros rush d’hormones…
Mais, rassurez-vous, le corps humain possède lui aussi son plan B. Chaque fois qu’on touche l’être aimé, la glande pituitaire libère l’oxytocine dans le cerveau et dans le système reproductif. Elle augmente la sensibilité au toucher et porte au rapprochement et aux étreintes. C’est un genre de velcro hormonal slash camisole de force qui garde le couple ensemble après l’épuisement de la phényléthylamine.
Bref, la meilleure façon de faire durer un couple, ça reste donc de se toucher. Puis à part de ça, un bon niveau d’oxytocine aurait un effet sur le vieillissement. Une étude a démontré que les couples qui faisaient l’amour trois fois par semaine dans une relation stable paraissaient dix ans plus jeunes que leur âge.
Oui. Moi, j’ai 43 ans.
http://www.moquettescoquettes.com/ch.../lau_3nov.html
La science tente de pénétrer le mystère. Lisez …
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Les plaisirs du corps humain: la biochimie du coup de foudre
Par Laurence
Ça nous est tous déjà arrivé un jour ou l’autre. On croise un spécimen puis ça y est, c’est le coup de foudre. C’est l’homme de notre vie. On veut le marier. On ne sait pas son nom, on s’en sacre solide. C’est lui. Le bon. Il va nous chanter du Brian Adams puis nous prendre avec fougue, tel Ovila dans le lac avec Marina.
En tant que femme possédant utérus et œstrogènes, je trouve ça ben cute. En tant que scientifique chevronnée du monde biopsychomédical, j’ai des doutes. Y’a de choses comme ça, bien dur à prouver : l’existence de Dieu, le poids de l’antimatière, la présence ou non de fromage dans le Cheezwiz.
Dans mon milieu, on définit plutôt le coup de foudre comme une série de réactions chimiques permises par l’organe du désir. Et je sais que vous ressentez d’agréables picotements dans le bas-ventre, mais vous n’y êtes pas pantoute. C’est du système limbique de votre cerveau dont je parle
ici. Le centre névralgique, le le, le Time Square de nos plaisirs.
Lorsqu’on tombe face à face avec l’objet de tous nos fantasmes, le réseau de neurones situé entre le lobe frontal et le tronc cérébral se met à produire des endorphines, substances aux effets euphorisants, parmi lesquelles on retrouve la phényléthylamine, ou PEA, qui agit un peu comme des amphétamines, c’est-à-dire qu’elle va réduire l’appétit et les besoins de sommeils. Mais pensez pas que l’inverse en vrai aussi… Vous n’allez pas ressentir plus d’amour pour votre ami pas cute ou une fille aux genoux croches si vous vous gavez de dope. Ben non!
Par contre, c’est dans le nez, ce trop-plein de muqueuses nasales, que les signaux chimiques sont transformés en messages que va interpréter le cerveau. Les petits messagers chimiques, c’est comme les messagers à vélo, ça transporte des informations. Mais au lieu de les appeler JF et Carl, on les appelle phéromones. Ce sont des molécules invisibles et volatiles produites par les glandes apocrines situées sous les aisselles, dans les aines et autour des mamelons. Ça, ça veut dire mesdames que vous devez faire attention, parce que quand vous êtes turn-on, non seulement vos mamelons deviennent durs, mais en plus ils propulsent des messagers chimiques qui hurlent «Prends-moi».
Le terme «phéromone», tout comme les souvlakis, les moustaches et les Jeux olympiques, est d’origine grecque. Il vient de «pherein», transporter, et de «horman», exciter. Mais concrètement, cette bouillies d’informations pertinentes, ça veut dire quoi?
La première hormone à vous frapper de plein fouet est la phényléthylamine ou PEA, une hormone de la classe des amphétamines, qui entraîne des effets similaires à certains sports extrêmes, comme le bungee, ou le vélo stationnaire.
La PEA stimule aussi le relâchement de la dopamine, un neurotransmetteur qui agit sur plusieurs processus physiques et psychologiques. C’est elle qui apporte plaisir et satisfaction, qui fait qu’on est capable de faire l’amour trois fois par nuits, qui donne envie de lui téléphoner à toutes les demi-heures, d’abattre froidement tout ce qui l’approche dans un rayon de 50 pieds et de se scarifier son numéro d’assurance sociale avec un coupe-ongles.
Cette période de fusion hormonale dure généralement quelques mois. Ce qui arrive, c’est que peu à peu, l’organisme s’habitue à la phényléthylamine. Pour les gens qui pensaient que ce c’était ça l’amour, c’est souvent à ce moment-là que le couple peut rater. Parce qu’un des deux va vouloir continuer à ressentir un gros rush d’hormones…
Mais, rassurez-vous, le corps humain possède lui aussi son plan B. Chaque fois qu’on touche l’être aimé, la glande pituitaire libère l’oxytocine dans le cerveau et dans le système reproductif. Elle augmente la sensibilité au toucher et porte au rapprochement et aux étreintes. C’est un genre de velcro hormonal slash camisole de force qui garde le couple ensemble après l’épuisement de la phényléthylamine.
Bref, la meilleure façon de faire durer un couple, ça reste donc de se toucher. Puis à part de ça, un bon niveau d’oxytocine aurait un effet sur le vieillissement. Une étude a démontré que les couples qui faisaient l’amour trois fois par semaine dans une relation stable paraissaient dix ans plus jeunes que leur âge.
Oui. Moi, j’ai 43 ans.
http://www.moquettescoquettes.com/ch.../lau_3nov.html
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