Les exportations hors hydrocarbures connaissent un recul ces trois dernières années, malgré la volonté affichée officiellement par les pouvoirs publics de réduire la dépendance de l’économie algérienne à l’égard des hydrocarbures.
Selon le président de l'Association des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri, « il y a une volonté affichée, certes. Mais sur le terrain, on ne peut pas dire que les exportations hors hydrocarbures constituent une priorité nationale ». « La preuve : il n’y a qu’à constater que le conseil national consultatif de la promotion des exportations, qui existe depuis 2004, n’a toujours pas été installé », a-t-il expliqué, ce lundi 24 juin, sur les ondes de la radio Chaîne III.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de la faiblesse de nos exportations hors
hydrocarbures. M. Nasri déplore l’absence d’une stratégie d’exportation et d’une vision d’intégration. « Nous n’avons toujours pas défini comment nous intégrer dans les espaces que nous avons ouverts, notamment dans le cadre des accords d’association », a-t-il souligné. A ces causes s’ajoutent le manque de compétitivité des entreprises, le manque de savoir-faire et l’environnement défavorable des affaires.
Pour Ali Bey Nasri, il est impératif que les entreprises et les pouvoirs publics conjuguent leurs efforts pour que l’Algérie soit présente sur les marchés internationaux. « Si la Tunisie arrive à exporter 19 milliards de dollars, c’est parce que derrière, il y a le Conseil national du commerce extérieur qui a défini une feuille de route, une ligne d’insertion et surtout une vision d’intégration de la Tunisie dans les espaces mondiaux », a-t-il dit.
L’Algérie a les potentialités d’exporter un grand nombre de produits, notamment agricoles. Mais pour y parvenir, « il faut avoir la quantité, la qualité, la régularité et le réseau de distribution », a expliqué M. Nasri. Or, l’Algérie ne dispose malheureusement d’aucun de ces éléments, selon lui. Il donne l’exemple de la datte : l’Algérie exporte annuellement pour 25 millions de dollars, contre 200 millions pour la Tunisie. « Si la Tunisie exporte 200 millions de dollars, c’est parce qu’ils ont mis en place la chaîne de distribution. On demande à l’agriculteur de faire un produit de bonne qualité. Ils ont créé un chaîne de collecteurs-livreurs et ils ont mis en place une chaîne de conditionneurs et d’exportateurs », a-t-il expliqué.
tsa -algerie
Selon le président de l'Association des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri, « il y a une volonté affichée, certes. Mais sur le terrain, on ne peut pas dire que les exportations hors hydrocarbures constituent une priorité nationale ». « La preuve : il n’y a qu’à constater que le conseil national consultatif de la promotion des exportations, qui existe depuis 2004, n’a toujours pas été installé », a-t-il expliqué, ce lundi 24 juin, sur les ondes de la radio Chaîne III.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de la faiblesse de nos exportations hors
hydrocarbures. M. Nasri déplore l’absence d’une stratégie d’exportation et d’une vision d’intégration. « Nous n’avons toujours pas défini comment nous intégrer dans les espaces que nous avons ouverts, notamment dans le cadre des accords d’association », a-t-il souligné. A ces causes s’ajoutent le manque de compétitivité des entreprises, le manque de savoir-faire et l’environnement défavorable des affaires.
Pour Ali Bey Nasri, il est impératif que les entreprises et les pouvoirs publics conjuguent leurs efforts pour que l’Algérie soit présente sur les marchés internationaux. « Si la Tunisie arrive à exporter 19 milliards de dollars, c’est parce que derrière, il y a le Conseil national du commerce extérieur qui a défini une feuille de route, une ligne d’insertion et surtout une vision d’intégration de la Tunisie dans les espaces mondiaux », a-t-il dit.
L’Algérie a les potentialités d’exporter un grand nombre de produits, notamment agricoles. Mais pour y parvenir, « il faut avoir la quantité, la qualité, la régularité et le réseau de distribution », a expliqué M. Nasri. Or, l’Algérie ne dispose malheureusement d’aucun de ces éléments, selon lui. Il donne l’exemple de la datte : l’Algérie exporte annuellement pour 25 millions de dollars, contre 200 millions pour la Tunisie. « Si la Tunisie exporte 200 millions de dollars, c’est parce qu’ils ont mis en place la chaîne de distribution. On demande à l’agriculteur de faire un produit de bonne qualité. Ils ont créé un chaîne de collecteurs-livreurs et ils ont mis en place une chaîne de conditionneurs et d’exportateurs », a-t-il expliqué.
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