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Maroc : Avis de tempête sur la croissance

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  • Maroc : Avis de tempête sur la croissance

    • Nouvelles prévisions du HCP: 2,5% en 2014!
    • La consommation des ménages va faiblir
    • Le PIB non agricole résisterait avec une progression de 3,6%

    C’est plus qu’un orage qu’annoncent les estimations du Haut Commissariat au Plan (HCP) publiées jeudi 20 juin sur la situation de l’économie nationale en 2014. Le taux de croissance décrocherait à 2,5% alors que 2013 s’achèverait à 4,6%. Le plus inquiétant est que ce «warning» s’expliquerait par un net ralentissement des principaux ressorts de la croissance du PIB. La consommation des ménages devrait se contracter avec une hausse de 2,5% l’année prochaine, c’est deux fois moins que son évolution estimée en 2013 (6%). Sa contribution à la croissance serait divisée par deux, à 1,5 point en pourcentage contre 3,6% en 2013.

    Quelques rares embellies relevées par les conjoncturistes du HCP portent sur la résistance de la formation brute du capital fixe qui augmenterait de 1,4% au lieu de 0,5% prévue en 2014 et la reprise du PIB agricole dont la croissance passerait à 3,6% contre 3,1% en 2013, mais restera cependant loin de la moyenne de 4,6% observée sur la période 2010-2012. Sa contribution à la croissance resterait à un niveau faible à seulement un demi point. Par ailleurs, la contribution de la demande extérieure continuera d’être négative malgré la reprise de la demande mondiale adressée au Maroc.

    Pour 2013, le HCP maintient la prévision de croissance à 4,6%. Des prévisions en droite ligne avec la fourchette établie par Bank Al-Maghrib qui situe la croissance entre 4,5 et 5,5% (voir L’Economiste du jeudi 20 juin 2013).

    La valeur ajoutée du secteur primaire devrait connaître une hausse de 14,7% à fin 2013. Une progression qui s’explique largement par l’excellente campagne céréalière, estimée à 97 millions de quintaux. Le rythme d’autres cultures agricoles, de l’élevage et de la pêche maritime devrait se poursuivre sous l’effet des stratégies sectorielles, notamment le plan Maroc Vert et Halieutis.

    Quant aux activités non agricoles, elles devraient être affectés par les coupes budgétaires de 15 milliards au titre des investissements de l’année 2013, la contraction de la demande internationale adressée au Maroc, ainsi que le resserrement des capacités de financement de l’économie. Le rythme de croissance des activités non agricoles est estimé à 3,1% contre 4,3 en 2012 et 5% en moyenne durant la décennie 2000. Dans cette conjoncture, la progression des activités du secteur secondaire (mines, énergie, industrie de transformation, BTP) serait insignifiante (1,8% contre 1,3% en 2012). Les contre-performances du secteur secondaire sont essentiellement attribuées au ralentissement du BTP, des mines et des phosphates & dérivés.

    Pour sa part, la croissance du secteur tertiaire (services marchands et non marchands) devrait connaître un léger recul puisqu’elle s’élèvera à 3,8% contre 5,9% en 2012 en raison de la stagnation de la valeur ajoutée des services fournis par les administrations publiques. La contraction du rythme de croissance aurait pu être plus accentuée sans l’impact positif de la bonne production agricole sur le commerce, le transport ainsi que les activités de télécoms.

    La croissance du PIB sera soutenue par une demande intérieure en hausse de 5% au lieu de 2,7% en 2012 en raison de l’amélioration des revenus des ménages sous l’effet positif de la bonne année agricole. Dans ce contexte, la consommation des ménages devrait progresser de 6% au lieu de 3,6% en 2012, contrairement à la consommation publique qui devrait reculer de 3% contre 7,9% en 2012.

    Quant à la formation brute du capital fixe (FBCF), elle devrait être lourdement affectée par les coupes budgétaires sur l’investissement. Elle ne croîtrait plus que de 0,5% contre 2,7% en 2012.

    Selon les projections du HCP, l’impact de la consommation des ménages dans la croissance économique atteindrait 3,6% en 2013 contre 2,1% l’année dernière. La consommation des administrations publiques contribuerait pour 0,6% contre 1,4% en 2012, tandis que la contribution de la formation brute de capital fixe devrait passer à 0,2% au lieu de 0,8% en 2012. Du coup, la demande intérieure contribuerait pour 5,8% à la croissance du PIB contre 2,7% l’année écoulée.

    Les capacités de financement de l’économie connaissent une grosse tension, cependant l’année 2013 se terminerait avec un accroissement du PIB à prix courants de 5,7% contre 3,2% en 2012. En parallèle, la consommation finale augmenterait de 7,6%. Par conséquent, l’épargne intérieure serait en recul, puisqu’elle se situerait à 19,7% du PIB contre 21,1% en 2012.

    Hassan EL ARIF
    21/06/2013

  • #2

    Source: HCP

    Le PIB non agricole devrait être affecté par les
    coupes budgétaires de 15 milliards de dirhams
    sur l’investissement public, la faiblesse de la
    demande extérieure ainsi que le resserrement
    des capacités de financement de l’économie.
    Sa croissance serait de 3,1% en 2013 au lieu
    de 4,3% en 2012.

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    • #3
      Comme les "tempêtes" qui se sont succèdées depuis....2006 et annoncé par le même Nostradamus !!!

      7 ans que le Maroc "peine" à couler!!

      A croire que l'"œil" du certains le protège....

      Pour info ::http://www.algerie-dz.com/forums/sho...70&postcount=1

      PS : Ralentissement de la croissance qui s’achèverait à 4,6% en 2013 ne veut pas dire la fin du monde.
      Dernière modification par Serpico, 24 juin 2013, 21h56.

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      • #4
        Petite croissance, déficits en tous genres, effritement des avoirs, crise de liquidités et effondrement des recettes fiscales ...
        Dernière modification par jawzia, 24 juin 2013, 22h27.

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        • #5
          C'est triste ! Mais c'était une fin prévisible.

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          • #6
            C'est bien d'expliquer qu'en pleine crise mondiale le Maroc fait du 2.5% (espagne 0.5%, france 0.1%, allemagne 0.1%, 2.8% en algerie, etc...), mais ce qui serait encore mieux c'est d'avoir le courage de ses prévisions. Tu peux nous donner une date approximative Jawzia ou le Maroc va mettre les clefs sous le paillasson?

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            • #7
              Hibiscus,

              Ca fait 50 ans que nos amis croient a la deroute ( economique , militaire ..) du maroc !

              Suis sure que nous assisterions a la leur .

              Commentaire


              • #8
                Suis sure que nous assisterions a la leur

                C'est l'hôpital qui se fout de la charité !:22: C'est vous qui espériez et avez cru jusqu'au bout à notre chute dans les années 90 en pleine décennie noire quand le FMI nous dictait sa loi !

                Résultat en 2013: on est plus que jamais votre plus grand cauchemar et on est même créancier de ce même FMI (et certainement indirectement de ton pays) !

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                • #9
                  C'est triste ! Mais c'était une fin prévisible.
                  Jawzia
                  Comme celle que tu nous prédis depuis 2006 et qui tarde à venir !!

                  Voilà comment je vois les choses car c'est tout simplement logique.

                  Pendant que le Maroc se consolide ( difficilement certes mais surement)à travers une économie diversifiée et volontariste , du coté de l'Algerie le pompage s'amenuise et aucune économie alternative n'a encore été enclenchée.C'est TOUJOURS ET ENCORE la dépendance aux HC.

                  Une personne sensée ,sans avoir fait HEC, dirait aisément qui , du Maroc où de l’Algérie ,doit s'attendre à une fin prévisible .

                  Car Il n' y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !!

                  vendredi, 16 mars 2012 Que sera l’Algérie sans pétrole ?


                  IRIB-Et si les ressources pétrolifères du pays venaient à se tarir ?
                  Un scénario catastrophe qui ne relève pas de la fiction. L’amenuisement des ressources n’est plus un tabou. Des experts réunis par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) ouvrent des pistes de réflexion, insistant sur «l’urgence» d’une économie moins dépendante des hydrocarbures. Combien de temps l’embellie financière durera-t-elle ? Pendant combien d’années encore l’Algérie pourra dépenser sans compter car reposant sur un épais matelas de réserves de change ? Les experts sont unanimes : il est vital aujourd’hui de sortir de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Dans son analyse, le FCE considère que «la disponibilité d’un volume important de ressources financières procurées par une conjoncture exceptionnellement favorable sur le marché international des hydrocarbures devrait servir en priorité à préparer l’avenir et non à justifier des dépenses inopportunes et inefficaces ». Pour le Forum des chefs d’entreprises, les ressources pétrolières s’assimilent même à un véritable frein à toute réflexion car, estime-t-il, «l’abondance des ressources au présent semble faire écran à l’analyse lucide et à l’urgence absolue à préparer l’économie nationale à des échéances incontournables, celles d’un amenuisement, certes progressif mais inscrit dans les chiffres, des réserves nationales d’hydrocarbures et de la rente qu’elles ont procurée jusqu’à maintenant et qui sert à financer la croissance aussi bien que les besoins les plus essentiels de la population».

                  Parce que pétrole ne rime pas avec toujours, le FCE considère que «l’ouverture la plus large du débat sur l’épuisement inévitable des réserves, jusque-là confiné dans des cercles fermés de politiques ou d’experts, apparaît à ce titre comme une nécessité de tout premier ordre pour l’ensemble des acteurs économiques». Le FCE estime cependant qu’«une forme de désillusion semble frapper les acteurs économiques et que les politiques conduites jusque-là ont mené à l’impasse». S’exprimant à l’ouverture des travaux, Réda Hamiani rappelait «le chemin à parcourir avant de réaliser cette modernisation» et d’ajouter «notre conviction, toujours la même, est que c’est par l’approfondissement des réformes, par la restructuration de l’économie nationale, par la transformation du mode de croissance et l’expansion du secteur privé que nous pourrons réaliser des progrès décisifs dans cette direction ». Le patron du FCE plaide pour la mise de l’entreprise privée au cœur de la politique économique et la valorisation de la ressource humaine pour sortir d’une situation héritée de cinquante années de politiques économiques souvent contradictoires. Abdelmadjid Bouzidi a décortiqué hier le système économique de l’Algérie depuis l’indépendance considérant que l’Algérie avait longtemps constitué une «curiosité», passant d’une politique où l’agriculture devait constituer un moteur de l’économie nationale avant que l’option du tout industriel ne soit prise, mais, estime l’expert, l’ingrédient qui a le plus manqué, c’est la concertation et la démocratie. Au terme du symposium qui durera deux jours, le FCE fera une cinquantaine de propositions pour tenter de faire sortir l’économie algérienne de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures.

                  Source : Lesoird'Algerie

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                  • #10
                    Envoyé par Serpico
                    Pendant que le Maroc se consolide ( difficilement certes mais surement)à travers une économie diversifiée et volontariste , du coté de l'Algerie le pompage s'amenuise et aucune économie alternative n'a encore été enclenchée.C'est TOUJOURS ET ENCORE la dépendance aux HC.
                    +1

                    Et c'est un peu malheureux pour ce Maghreb qui aurait mieux tirer son épingle du jeu à travers une intégration économique.

                    Commentaire


                    • #11
                      Tu peux nous donner une date approximative Jawzia ou le Maroc va mettre les clefs sous le paillasson?

                      Hibiscus
                      Cela va faire maintenant 7 ans que notre Jawzia national nous fait la même prédiction même quand la croissance pour le Maroc est là !!

                      2009 : 4,8 %

                      2010 :
                      3,7 %

                      2011 :
                      4,11 %

                      2012 :
                      2,8 %

                      2013
                      : Entre 4,5 et 5,5 %

                      Il reste beaucoup à faire au niveau de la macro-économie et du social mais réaliser ces croissances dans un monde en crise et sans une goutte de pétrole que le Maroc achète au prix fort c'est encourageant et donc loin des prédictions noires de certains !!

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                      • #12
                        Serpico,


                        Baisse des prix de produits petroliers a la pompe debut juillet , on doit s attendre a une baisse generalisée sur les prix des denrées alimentaires ..

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                        • #13
                          Le HCP mens sur les chiffres depuis que l'USFP est dans l'opposition. Pour le HCP tout été favorable et beau avantque les PJD soient aux commandes, après cela tout est devenue dans le rouge ... ce n'est pas du professionnalisme ça mais du politique a deux balles. Sur ce genre d'organismes on doit désigné des directeurs neutres politiquement et qui sont scientifiques d'esprit, désigné un politicard comme lehlimi et bienvenu la médiocrité.
                          Dernière modification par soufiane-oujda, 25 juin 2013, 16h54.

                          Commentaire


                          • #14
                            Le HCP mens sur les chiffres depuis que l'USFP est dans l'opposition. Pour le HCP tout été favorable et beau avantque les PJD soient aux commandes, après cela tout est devenue dans le rouge ... ce n'est pas du professionnalisme ça mais du politique a deux balles. Sur ce genre d'organismes on doit désigné des directeurs neutres politiquement et qui sont scientifiques d'esprit, désigné un politicard comme lehlimi et bienvenu la médiocrité.
                            Si la croissance tombe effectivement à 2,5% en 2014, tes paroles n'auraient aucun sens...en tout cas les prévisions du HCP ont toujours été plus fiables que celles du ministère des finances.
                            Par ailleurs, je ne sais pas comment le HCP peut prédire un taux de croissance aussi bas indépendamment des résultats de la saison agricole 2014...cela voudrait dire que selon les analystes du HCP, même si la saison agricole est excellente, la croissance sera faible....ce qui est grave.

                            Commentaire


                            • #15
                              rodmaroc, il n'y a pas d'analystes d'HCP la, il y a lehlimi qui fait de la politique. Il suffit de revenir aux rapports du HCP sur tous les niveaux et les déclarations de lehlimi, avant le PJD tout été bon, après le PJD (même pas un mois après) tout est devenue mauvais. Tu vire lehlimi et tu mets a la place un islamiste tout redeviendra bon ... ce que m'a prouvé lehlimi c'est que il n'y a pas de chiffres au maroc ni statistique, il y a de la connerie des politiques a deux balles. Si un analyste HCP ne veut pas exécuter les ordres du hlimi il va être transféré vers un autre poste, et lehlimi fort probablement a embauché que les analystes proches de son courant politique depuis qu'il est aux commandes ... c'est pour ça que ce n'est plus neutres et ça ne l'a jamais été.

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