Bonjour
Pour garantir l'avenir des retraites et assurer une main d'oeuvre suffisante, les patrons suisses veulent garder dans le circuit du travail les personnes âgées.
Mais pour y parvenir, il faut une réflexion de l'ensemble de la société ainsi qu'une politique du personnel adaptée, avec notamment le travail à temps partiel et des retraites flexibles.
La Suisse vieillit et, avec elle, sa population active. Dans dix ans au maximum, il n'y aura donc plus assez de forces de travail à disposition.
Les patrons suisses veulent inverser cette tendance au moyen d'une politique du personnel adaptée à l'âge.
L'Union patronale suisse a présenté mardi sa brochure intitulée «Stratégie pour l'emploi des seniors». Elle réunit les contributions d'une vingtaine de spécialistes issus des domaines les plus divers.
«Pour que les demandeurs d'emplois vieillissants aient une chance dans les entreprises, il faut mettre en place une politique du personnel adaptée», plaide l'organisation.
Catalogue de mesures
Pour parvenir au but visé, l'organisation patronale propose une série de mesure à l'intention des entreprises. Ce programme tient en dix points.
Parmi les mesures les plus importantes, les patrons proposent tout d'abord de remplacé l'âge de sortie du monde du travail (aujourd'hui fixé à 65 ans) par des retraites plus souples et négociées individuellement.
Mais pour parvenir à conserver leurs employés seniors, les entreprises doivent s'adapter. L'Union patronale leur conseille notamment de préserver et de développer les compétences spécifiques, de miser sur la formation continue et d'aménager des postes de travail qui correspondent aux aptitudes des personnes âgées.
Mais ce processus sera encore long. Actuellement, les travailleurs âges ne sont pas demandés sur le marché du travail et ont de la peine à décrocher un nouvel emploi, déplore Rudolf Stämpfli.
L'Union patronale souhaite que les conditions d'embauche restent neutres à l'égard des personnes âgées. «Pour cela il est bon d'éviter les obstacles et autres incitations négatives, telles que primes d'ancienneté, progression des cotisations d'assurances sociales, etc.», lit-on dans la brochure.
Syndicats satisfaits
Les syndicats n'ont pas directement participé à l'élaboration de la brochure. Mais ils sont satisfaits de cette initiative.
«L'Union syndicale suisse salue le fait que l'Union patronale s'attèle désormais également à la problématique des travailleurs âgés», a déclaré à swissinfo Ewald Ackermann, membre du la communication de l'organisation syndicale.
«Nous considérons la brochure comme une invitation faite à toutes des associations patronales de se familiariser avec ce thème, poursuit-il. Le besoin d'agir se fait en effet d'abord sentir au sein des entreprises elles-mêmes.»
Les milieux syndicaux ont lancé une initiative intitulée «L'AVS – dès 62 ans!» alors que l'Union patronale veut conserver les travailleurs plus longtemps. Mais pour Ewald Ackermann, il n'y a pas là de fossé.
«Dans ce dossier, les deux parties veulent la flexibilité, conclut-il. Nous sommes d'avis qu'un retrait de la vie active ne doit pas se répercuter trop gravement sur les revenus.»
swissinfo et les agences
Pour garantir l'avenir des retraites et assurer une main d'oeuvre suffisante, les patrons suisses veulent garder dans le circuit du travail les personnes âgées.
Mais pour y parvenir, il faut une réflexion de l'ensemble de la société ainsi qu'une politique du personnel adaptée, avec notamment le travail à temps partiel et des retraites flexibles.
La Suisse vieillit et, avec elle, sa population active. Dans dix ans au maximum, il n'y aura donc plus assez de forces de travail à disposition.
Les patrons suisses veulent inverser cette tendance au moyen d'une politique du personnel adaptée à l'âge.
L'Union patronale suisse a présenté mardi sa brochure intitulée «Stratégie pour l'emploi des seniors». Elle réunit les contributions d'une vingtaine de spécialistes issus des domaines les plus divers.
«Pour que les demandeurs d'emplois vieillissants aient une chance dans les entreprises, il faut mettre en place une politique du personnel adaptée», plaide l'organisation.
Catalogue de mesures
Pour parvenir au but visé, l'organisation patronale propose une série de mesure à l'intention des entreprises. Ce programme tient en dix points.
Parmi les mesures les plus importantes, les patrons proposent tout d'abord de remplacé l'âge de sortie du monde du travail (aujourd'hui fixé à 65 ans) par des retraites plus souples et négociées individuellement.
Mais pour parvenir à conserver leurs employés seniors, les entreprises doivent s'adapter. L'Union patronale leur conseille notamment de préserver et de développer les compétences spécifiques, de miser sur la formation continue et d'aménager des postes de travail qui correspondent aux aptitudes des personnes âgées.
Mais ce processus sera encore long. Actuellement, les travailleurs âges ne sont pas demandés sur le marché du travail et ont de la peine à décrocher un nouvel emploi, déplore Rudolf Stämpfli.
L'Union patronale souhaite que les conditions d'embauche restent neutres à l'égard des personnes âgées. «Pour cela il est bon d'éviter les obstacles et autres incitations négatives, telles que primes d'ancienneté, progression des cotisations d'assurances sociales, etc.», lit-on dans la brochure.
Syndicats satisfaits
Les syndicats n'ont pas directement participé à l'élaboration de la brochure. Mais ils sont satisfaits de cette initiative.
«L'Union syndicale suisse salue le fait que l'Union patronale s'attèle désormais également à la problématique des travailleurs âgés», a déclaré à swissinfo Ewald Ackermann, membre du la communication de l'organisation syndicale.
«Nous considérons la brochure comme une invitation faite à toutes des associations patronales de se familiariser avec ce thème, poursuit-il. Le besoin d'agir se fait en effet d'abord sentir au sein des entreprises elles-mêmes.»
Les milieux syndicaux ont lancé une initiative intitulée «L'AVS – dès 62 ans!» alors que l'Union patronale veut conserver les travailleurs plus longtemps. Mais pour Ewald Ackermann, il n'y a pas là de fossé.
«Dans ce dossier, les deux parties veulent la flexibilité, conclut-il. Nous sommes d'avis qu'un retrait de la vie active ne doit pas se répercuter trop gravement sur les revenus.»
swissinfo et les agences
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