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La Belgique s’attaque à l’invasion des français

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  • La Belgique s’attaque à l’invasion des français

    Confrontée à une arrivée massive d'étudiants français la Belgique a décidé d'instaurer par décret un quota d'inscription des non-résidents et va donc tirer au sort les heureux élus inscrits pour cette année.

    =====

    Confrontée à un afflux massif de Français, la Belgique limite cette année le nombre d'étudiants non-résidents dans le pays. Une partie des très nombreux étudiants hexagonaux devront donc rebrousser chemin.

    Le texte avait suscité un tollé cet hiver, parmi les étudiants français inscrits en Belgique. Le décret qui limite, dans certaines filières, à 30% le nombre d'étudiants ne résidant pas habituellement dans le pays est entré en vigueur dès mercredi, jour de l'ouverture des inscriptions dans les facultés et écoles supérieures de la partie francophone du royaume.

    En ligne de mire, les jeunes Français qui se précipitent depuis deux décennies dans les filières paramédicales des universités belges, en raison de l'absence de concours d'entrée en Belgique dans certaines de ces filières et des frais d’inscriptions peu élevés.

    Dans certaines disciplines, l’afflux d’étudiants français n’était pas un vain mot : ils représentaient l’année dernière jusqu’à 86% des effectifs. Désormais les quotas d’entrée visent l'enseignement de la médecine vétérinaire et de la kinésithérapie, et, hors universités, aux formations en kinésithérapie, podologie, logopédie, audiologie, ergothérapie et aux métiers d'accoucheuse et d'éducateur spécialisé. D’autres filières, comme la pharmacie ou les études dentaires, pourtant touchées par l’afflux d’étudiants étrangers, ne sont pas soumises au nouveau dispositif.

    Satisfecit de la ministre de l'Enseignement supérieur

    Le décret avait été suspendu après un recours introduit par quatre étudiants résidant en France et par des enseignants des écoles concernées, qui craignaient un effet négatif sur l'emploi. Mais mardi, la Cour d'arbitrage, qui fait office en Belgique de cour constitutionnelle, a rejeté leur requête.

    Une décision dont s'est immédiatement félicitée la ministre de l'Enseignement supérieur, Marie-Dominique Simonet. La ministre a estimé que la Wallonie et Bruxelles «ne peuvent indéfiniment accueillir dans leurs établissements tous les étudiants que d'autres Etats, comme la France, refusent d'inscrire dans leurs propres établissements».

    Les professeurs, eux, sont dubitatifs, comme Freddy Coignoul, professeur à la Faculté de Médecine vétérinaire de l'ULg : « Je trouve inopportun de limiter l’accès en fonction de la résidence des étudiants. Il vaudrait mieux réinstaurer le concours d’entrée qui a été supprimé l’année dernière », considère-t-il, interrogé par lefigaro.fr.

    Le recteur de l’université de Bruxelles, lui, estime de toute façon que « la mobilité des étudiants européens est un mouvement de fond qui n’est pas près de s’arrêter ». « La solution, c’est que l’Europe se saisisse du problème. Car il y a une dichotomie dans le discours. On ne peut pas, d’un côté, prôner la mobilité et de l’autre, repousser des étudiants », souligne Pierre de Maret. Il est cependant satisfait qu’un système ait été trouvé pour limiter les inscriptions. « Nous subissions les effets pervers de la pléthore de Français qui venaient étudier chez nous, notamment les sureffectifs – nous ne limitons pas le nombre de nos étudiants - et le déficit de vétérinaires, en Belgique ». Une fois leur diplôme en poche, en effet, les étudiants français repartent massivement dans l’Hexagone.

    Tirage au sort


    Les inscriptions des étudiants non-résidents ont ouvert dans le calme mercredi matin. Cette année, seules 75 places ont été ouvertes pour eux en médecine vétérinaire et 590 en kinésithérapie. Un quota à répartir entre Français et Luxembourgeois, nombreux, eux aussi, à étudier en Belgique.

    La sélection des étudiants étrangers qui pourront suivre leur cursus en Belgique se fera donc cette année… par tirage au sort, sur la base des dossiers déposés. « C’est injuste, mais c’est la moins mauvaise des solutions », estime Pierre de Maret. A Liège, Freddy Coignoul approuve. « Nous avions envisagé un système de ‘premier arrivé, premier servi’, mais il allait falloir appeler l’armée ! »

    Par Le Figaro

  • #2
    C'est normal, il n'y a pas de concours en Belgique pour être kinésithérapeute ou vétérinaire, en plus les frais d'inscription sont bon marché, l'enseignement de bonne qualité et le logement abordable.

    C'est pareil pour les écoles d'architectures, d'arts et de design, c'est la ruée, la Belgique attire...

    Lorsqu'il y a des contraintes administratives, financières, d'hébergement comme en France, on comprend pourquoi les étudiants français décampent par charter entier, par bus, par train ou à pieds à l'étranger pour se former et travailler comme en Espagne, en Belgique, en Angleterre en Chine ou ailleurs.

    Pour le boulot c'est la Cata...Plus d'un millions de jeunes ont déjà quitté la France, tout va bien dans le pays de l'immobilisme, c'est ce que nous dira De Villepin.

    Les politiques devraient s'inquiéter de cette hémorragie et remettre à plat tout le système éducatif, dégraisser le Mammouth, simplifier les admissions, faciliter l'hébergement en construisant des résidences. Ils leurs resteraient quelques cerveaux en réserve. Malheureusement, ils ne feront rien comme d'habitude.
    Dernière modification par zek, 30 août 2006, 21h07.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Il y a même des Français qui partent en Inde faire des études d'informatiques, ils ont 100 % de chance de décrocher un stage à défaut d'un emploi.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        oh oh, s'ils se calment les frites, on leur renvoie Johnny !

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        • #5
          C'est pareil pour les écoles d'architectures, d'arts et de design, c'est la ruée, la Belgique attire...

          Cette citation est très juste, les formations en Belgique sont de premier ordre tout comme la France.
          La mesure est justifié. Il s'agit de cesser l'afflux énorme d'étudiants de l'extérieur de la Belgique qui n'ont pas réussi leurs études et ce dans un cadre de numerus clausus. Il est normal que la Belgique s'aligne. Cela permet de protéger les emplois occupés suite à ses formations carsinon on se retrouve avec le phénomène d'un excès d'offres dans un domaine de travail c'est-à-dire qu'un médecine ou un kiné se voie obligé de faire chauffeur de bus car ils sont trop nombreux. Il faut limiter l'accès à ses formations pour au moins générer des revenus raisonnables suite à des études longues.
          C'est une décision pragmatique. La Belgique n'apas comme vocation devenir la poule aux oeufs d'or de ses pays voisins.
          Nous les frites manquent pas de bon sens. On en a m^me à revendre, tiens.....

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